Face aux pratiquants paisibles et à la Vérité, les fonctionnaires mexicains de l’immigration nous rendent les copies de nos passeports

02 Novembre 2002

(Vraiesagesse.net) Avant de partir pour le Mexique,  des pratiquants ont suggéré de ne pas porter de vêtements sur lesquels étaient brodés les mots Falun Dafa, afin d’éviter des tracasseries inutiles semblables à celles rencontrées lors de l’entrée en Islande. Malgré cela, lorsque nous sommes arrivés à Los Cabos, dans la nuit du 25 octobre, à cause de la pression exercée par les autorités chinoises et aussi parce que nous n’avions pas une pensée droite forte,  nous avons rencontré des difficultés avec les fonctionnaires mexicains de l’immigration. Ils nous ont demandé à tous, de laisser des photocopies de nos passeports, pour des raisons de sécurité. Après  leur avoir expliqué la vérité et avoir persisté dans l'émission de la pensée droite, ils nous ont finalement rendu les photocopies de nos passeports avant que nous quittions le Mexique. Voici l’histoire de notre groupe, qui est juste une des nombreuses histoires qui se sont passées durant les nombreuses semaines au Mexique.

Il était tard,  dans la nuit du 25 octobre, à Los Cabos, aéroport du Mexique. D’abord, tout était paisible. En voyant nos chers pratiquants franchir  tranquillement les douanes, nos cœurs se sont illuminés. Au début, peu de pratiquants parlaient, ensuite davantage de pratiquants se sont mis à discuter ensemble. A ce moment là, un fonctionnaire mexicain de l’immigration a commencé à demander à tous ceux qui avaient le visage oriental et qui portaient un t-shirt jaune s'ils étaient des pratiquants du Falun Gong. Comme le temps passait, ils ont demandé à tous les voyageurs au visage oriental d’aller dans un bureau à l'écart,  pour parler.

Les fonctionnaires mexicains de l’immigration ont expliqué que quelqu’un, qui se disait pratiquant du Falun Gong, leur avait dit qu’il était possible que des gens qui  se prétendraient pratiquants, essaieraient d’entrer au Mexique afin de faire du tort à la réunion de l’APEC. Ainsi, ces fonctionnaires mexicains de l'immigration devaient vérifier chaque pratiquant de Falun Gong qui entrait au Mexique et  qu'ils avaient à photocopier leur passeport pour assurer la sécurité des participants durant la réunion de l’APEC. Ils ont assuré que ce n'était que pour le bien des pratiquants de Falun Gong que leur passeport était photocopié. Si quelqu’un qui se disait pratiquant de Falun Gong commettait un crime, ces documents pourraient être utiles pour des recherches supplémentaires du gouvernement mexicain.

Nous avons compris que ces mots n’étaient que des excuses. L’existence d’une liste noire n’est pas normale après tout. Plus tard, les médias ont expliqué que la liste noire avait été créée par le régime de Jiang en Chine. Il appliquait une pression et à nouveau ils utilisaient encore le même complot ridicule que celui utilisé en Islande. J’ai dit au fonctionnaire que le Falun Gong est une voie de cultivation qui enseigne aux gens à avoir de la compassion et qui aide à obtenir une bonne santé. Je lui ai dit qu’étudier Falun Dafa et la cultivation étaient purement des affaires personnelles et que tous les pratiquants sont libres de continuer à pratiquer ou d’arrêter quand ils le désirent.  Je lui ai demandé d’où provenait la liste de noms. Comment le gouvernement mexicain la vérifiait ? Nous lui avons expliqué que les pratiquants du Falun Gong étaient venus du monde entier pour faire un appel pacifiquement au gouvernement de Jiang afin qu’il arrête la persécution cruelle et inhumaine des pratiquants du Falun Gong. Nous leur avons dit que les pratiquants du Falun Gong   suivent les principes de Vérité, Compassion et Tolérance. Il était impossible pour des pratiquants d’entreprendre  toute action dangereuse telle que l’avançait la propagande du gouvernement chinois.

Comme les fonctionnaires mexicains de l’immigration insistaient pour l'enregistrement du passeport des pratiquants, un pratiquant leur demanda de faire une déclaration devant nos caméras. Ils refusèrent. Une fonctionnaire ajouta qu’on nous demanderait de quitter le Mexique si nous refusions de faire copier nos passeports ou si nous demandions aux fonctionnaires mexicains de faire une déclaration. Nous leur avons demandé comment ils pouvaient nous assurer que les copies de nos passeports ne seraient pas remises aux autorités chinoises. Ils ont affirmé qu’elles seraient détruites dès notre départ du Mexique. Nous lui avons de nouveau demandé s’ils pouvaient nous rendre ces copies à notre départ. Le fonctionnaire réfléchit quelques secondes et  promit de venir au travail tous les jours afin de s’assurer qu’on nous rende bien les copies de  nos passeports à notre départ et que nous pourrions le trouver en tout temps car c’était le responsable du bureau d’immigration de l’aéroport.

En raison de l’heure tardive,  quelques pratiquants ont dit: « Dépêchez-vous et donnez-leur ! Tout le monde attend dehors. » A la fin, il n'y avait que  2 ou 3 pratiquants qui continuaient à insister pour qu’on ne prenne pas de copies de leur passeport. Les fonctionnaires de l’immigration ont changé de ton à ce moment-là  et ils ont dit: « S’il vous plait, faites-nous une faveur et rentrons plus tôt à la maison. » Voyant que tous les pratiquants étaient partis et influencés par le désappointement et l'attachement à la peur,  les autres aussi ont cédé à la pression des fonctionnaires de l'immigration. Tous les pratiquants ont autorisé qu'on prenne une  copie de leur passeport.

Bien qu’aucun de nous ait signé quoi que ce soit, je me suis rappelé les mots du Maître :  « Au moment d’être battus, d’être soi-disant transformés, voyant que les autres fléchissent sous la pression de la perversité et écrivent la soi-disant garantie de ne plus cultiver et pratiquer, ne pouvant alors pas comprendre dans la Loi, ils écrivent en les suivant. Pour un pratiquant, si cette tache ne peut pas être lavée, que cela signifie-t-il, êtes-vous capables de l’imaginer ? » ( " Chemin")

Deux jours plus tard, nous sommes revenus à l’aéroport de Los Cabos. Après avoir enregistré nos bagages, il nous restait une heure avant le décollage. Plusieurs pratiquants ont décidé de se faire restituer les copies de leurs passeports avant de quitter le Mexique. Nous nous sommes rendus au bureau de l’immigration, avons dit au garde notre intention et nous lui avons demandé à voir le responsable du bureau de l’immigration.

Le garde a menti et répondu que le responsable n’était pas venu travailler ce jour-là. Nous l’avons fixé dans les yeux et nous lui avons dit: « Nous savons qu’il est ici et qu’il travaille tous les jours ». Un pratiquant commença à clarifier la vérité en espagnol. Une personne du bureau qui  se tenait près du fonctionnaire des douanes a dit qu’il était difficile  de croire que le Mexique aurait demander à des voyageurs de laisser des copies de leur passeport à leur entrée dans le pays, surtout pour la raison de « sécurité » qui avait été donnée aux pratiquants de Falun Gong.

Le garde sortit de nouveau. Quand il revint, il nous a annoncé que le responsable était alors occupé, mais que nous pourrions revenir 10 minutes plus tard. Nous avons répondu que nous ne partirions pas avant de l’avoir vu. Le garde est reparti transmettre le message. Cette fois, il nous demanda d’attendre à l’extérieur de la porte.

Nous attendions tranquillement à la porte et émettions la pensée droite en direction du bureau. Après un moment, une fonctionnaire de l’immigration est sortie. Elle s’est présentée comme la directrice du bureau d’immigration de la ville de  Mexico. Elle a dit qu’elle n’était pas certaine que les copies des passeports aient été prises comme un enregistrement. Si cet enregistrement  était important, elle l’aurait vu mais ce n’était pas le cas. Le responsable était actuellement très occupé et personne ne savait quand il aurait le temps. Elle dit qu'elle  avait entendu que les principes essentiels du Falun Gong étaient la Vérité, la Compassion et la Tolérance, mais  qu'elle avait aussi entendu des choses négatives telles que les pratiquants pourraient entreprendre des actions dangereuses qui nuiraient au gouvernement mexicain. Elle expliqua que si le Mexique était si prudent, c’est qu’il ne voulait aucun incident avec le Falun Gong.

Nous avons essayé à nouveau de lui clarifier la vérité, mais elle ne cessait d’interrompre les pratiquants pour dire qu’elle était contente de la conduite paisible les pratiquants de Falun Gong de ces derniers jours et qu’elle était contente que nous n'ayons créée aucun problème  au gouvernement mexicain. Exactement comme le dit le Maître dans sa " Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi en Floride aux Etats-Unis " :  « L’homme d’aujourd’hui est aussi difficile à sauver, quelques fois, en plaisantant avec vous, je vous ai dit : vous lui dites que Falun Dafa est bon, vous avez parlé longtemps, il vous dit : « c’est vrai, Dafa est bon, mais le parti communiste me donne de l’argent, je ne suis pas contre lui non plus. » Ce qu’il veut sous-entendre, c’est que vous êtes bon, mais je ne m’oppose pas au parti communiste non plus. Cela est dû à la propagande que les perversités ont faite lorsqu’elles persécutaient Dafa, c’est un moyen usuel pour duper les gens de ce monde. »

A ce moment là, nous avons décidé que tout ce que nous pouvions faire était d’éliminer les facteurs pervers derrière elle et alors plusieurs pratiquants ont commencé à émettre la pensée droite. Environ 10 minutes plus tard, la porte d’entrée s’est ouverte. Nous avons vu le responsable du bureau de l’immigration debout près de la porte, avec en main une pile épaisse de papiers. Les copies des passeports, qui d’abord n’auraient  pas dû être faites, quittaient le Mexique avec nous.

Il ne restait maintenant que 20 minutes environ avant le décollage, suffisamment pour que nous puissions quitter les douanes et passer la porte. Un pratiquant occidental a dit : « Il s’agit d’un test pour savoir si jusqu’à la dernière minute, nous allions insister pour expliquer la vérité ». Un autre pratiquant s’interrogeait si, durant ce laps de temps pendant lequel on expliquait la vérité à la fonctionnaire de l’immigration, ils avaient eu assez de temps pour prendre une autre copie. Mais j'ai pensé à quelque chose que le Maître a dit : « Alors face à la vérité, les gens peuvent tous réfléchir, comment les hommes eux-mêmes traitent tout cela, c’est aussi leur propre choix ». ("Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC ")