(Minghui.org)

Dans la matinée du 15 Octobre 2003 une plainte criminelle a été déposé à Madrid (Espagne) contre l’ex-Président chinois et actuel chef de l’armée, Jiang Zemin, ainsi que contre le chef du Bureau 610 Luo Gan, accusés tous deux de génocide et de tortures.

La plainte a été présentée devant l’Audience Nationale à Madrid.

Les plaignants en Espagne sont 18 pratiquants du Falun Gong, de nationalités différentes, représentant des millions de pratiquants persécutés. Parmi les plaignants il y a des citoyens de nationalité chinoise, américaine, australienne, belge et espagnole et tous souhaitent amener Jiang Zemin et Luo Gan devant la justice espagnole les accusant directement de génocide et de tortures.
Jiang Zemin est accusé d’avoir conçu un plan pour éradiquer la pratique du Falun Gong, ce qui englobe plus de 100 millions de pratiquants affectés en Chine, en mettant en œuvre les plus grandes cruautés qu’une personne humaine puisse imaginer, utilisant comme consignes la diffamation et la manipulation propagandiste des médias de communication à l’encontre de la pratique du Falun Gong, déclenchant la ruine économique des pratiquants, la rupture de millions de familles et incluant l’élimination physique des pratiquants du Falun Gong, dont le nombre de morts est estimé à plus de deux mille personnes, mortes dans d’horribles souffrances suite aux tortures. Ces souffrances s’étendent à tous les proches et amis des personnes torturées à mort, ce qui augmente le chiffre à plusieurs centaines de milliers de personnes.

Jiang Zemin, accusé d’ordonner l’élimination du Falun Gong comme un groupe lui-même uni sous les principes de Vérité, Compassion et Tolérance, est le principal responsable direct, selon l’accusation formulée dans la plainte, de ce qui pourrait être qualifié comme le plus grand génocide de notre temps ceci tant au niveau du nombre élevé de personnes affectées par la persécution, qu’au niveau de l’occultation perverse au monde entier de ces horribles crimes contre l’humanité, ainsi que la manipulation des ressources économiques et propagandistes utilisés par l’accusé contre la pratique pacifique du Falun Gong.

Jiang Zemin est accusé de planifier et de mettre en place de façon méthodique cette persécution, créant le dénommé « Bureau 610 » pour « gérer la question du Falun Gong », ce qui en définitif signifiait l’éradication du Falun Gong et des êtres humains, incluant des femmes, des personnes âgées et des enfants, qui, en tant que pratiquants, cultivent dans leurs cœurs les principes de Vérité, Compassion et Tolérance.

A la tête du Bureau 610, organisme créé et doté du maximum d’infrastructures et de moyens économiques pour coordonner la persécution du Falun Gong, et qui fut nommé directeur sous le mandat direct de Jiang Zemin, Luo Gan, est accusé et inclus dans la plainte comme étant l’exécuteur des plans de Jiang Zemin et l’organisateur des détentions illégales et des emprisonnements dans les camps de travaux forcés et les hôpitaux psychiatriques, où, comme il est indiqué dans la plainte, les pratiquants du Falun Gong ont été l’objet d’horribles tortures, de violences et d’assassinats à grande échelle, ceci pour ne pas renoncer à leurs croyances personnelles. Ce bureau peut être considéré ainsi comme équivalent à la Gestapo nazi pour ses horribles crimes.

« Personne ne peut être au-dessus de la Loi et de la Justice Universelle », et pour cela Jiang Zemin, Luo Gan, et ses complices, malgré leurs grandes responsabilités en tant qu’autorités supérieures du gouvernement chinois, doivent se tenir à la disposition de la Justice afin de répondre des horribles crimes dont ils sont accusés, parce que cette autorité ne peut être utilisée comme couverture diplomatique pour assassiner et torturer des personnes innocentes. De même les accusés seront jugés par l’Histoire pour la violation cruelle et sans pitié des droits humains essentiels de toute personne, comme le sont le droit à la vie, à la liberté personnelle et aux croyances.

Le Falun Gong est loin de toute idéologie politique et ses pratiquants tentent uniquement d’améliorer leurs comportements personnels et leurs valeurs éthiques et morales, essayant simplement d’être des personnes meilleures, et c’est précisément pour cela, que cette persécution est encore plus perverse qu’aucune autre, parce que sa finalité n’est pas seulement la destruction des pratiquants de Falun Gong mais également la complète destruction des valeurs éthiques de la société.
La plainte est présentée en Espagne par application de la juridiction universelle, cela veut dire qu’il s’agit d’actions qui peuvent être classées comme délits de génocide et de tortures, ce qui signifie en définitif la perpétration des crimes les plus affreux et qui ont leur protection directe de la part du Droit International devant une situation de victimes sans défense, qui ne peuvent exercer leurs droits à la Justice et à la tutelle judiciaire effective dans leur propre pays la Chine, s’agissant précisément, et comme indiqué dans la plainte, de crimes organisés et intentionnels de la part de la plus haute autorité de l’Etat.
La simple présence de n’importe quelle personne demandant un minimum d’explication à propos du Falun Gong devant n’importe quelle autorité chinoise implique la détention immédiate et l’emprisonnement, ce qui démontre de manière catégorique que ces crimes ne peuvent être jugés en Chine, et c’est pour cela, que devant l’inapplication de la justice chinoise, et la non protection des victimes et de leurs familles, il existe un devoir moral et juridique de ces Nations et de ces citoyens qui reconnaissent et qui veillent au respect des droits humains à juger ces crimes basés en application du principe de la Juridiction universelle et avec pour objectif d’éviter que les crimes restent impunis et d’éviter que les coupables puissent continuer à jouir de la liberté absolue et de l’impunité pour continuer à occasionner des morts et la souffrance de millions de personnes en Chine.

L’Espagne fut l’un des premiers pays à réclamer l’application de la Juridiction Universelle, fruit du courage et de la forte conviction et détermination de notre système judiciaire, dans les cas des dictatures argentine et chilienne, et aujourd’hui devant l’accusation d’atrocités et de barbarie commises en Chine par Jiang Zemin et Luo Gan, nous avons la confiance que le système judiciaire espagnol ne restera pas impassible, pour le simple éloignement ou la citoyenneté des victimes et de leurs proches. Nous ne devons pas oublier qu’il s’agit d’êtres humains, d’enfants, de femmes, de personnes âgées, avec d’énormes souffrances et des cœurs affligés qui demandent simplement devant notre conscience la JUSTICE. Il existe des millions de personnes persécutées et des milliers de victimes torturées à mort et leurs voix résonnent dans nos cœurs demandant qu’on les aide face aux coupables et que l’on mette fin à cette persécution.

Ceci n’est pas un jugement contre le peuple ou l’Etat chinois, que personne ne se trompe ou ne tire de conclusions erronées, ceci est une poursuite criminelle contre quelques êtres malveillants accusés d’horribles perversités et en demande de Justice Universelle. Les plaignants en Espagne ont donné un témoignage direct et personnel de la vérité de la persécution. Le digne peuple chinois est la première victime de ce génocide aux mains de leurs propres gouvernants accusés. Le peuple espagnol a le droit de connaître la vérité de cet holocauste et de savoir que l’espoir, placé dans nos cœurs par des milliers de citoyens chinois innocents afin d’obtenir Justice, est une motivation pour leur propre salut, pour nous tous en Espagne et pour parvenir à un monde juste et solidaire.

Publié : Le dimanche 19 octobre 2003