Par Chongsheng, une pratiquante de Dafa

(Minghui.org)

La police m’a arrêtée et m’a amenée au centre de détention, après que quelqu’un m'ait dénoncé juste avant la Nouvelle Année 2000. Le matin suivant, Zhang, un directeur de section en charge de l’enregistrement, m’a insultée et interrogée près de la porte d’acier. Il m’a frappée fort à l'estomac au travers de l’ouverture de la porte avec son livre d’enregistrement. J’ai fait quelques pas en arrière pour me tenir d’aplomb. J’avais tellement de douleur que c’était difficile de me tenir droite, mais j‘ai enduré, et me suis tenue droite pour le fixer. Il s’agitait avec des mots sales, trop sales pour être entendus, juste comme un voyou.

La pratiquante de Dafa Shuhua, m’a dit que Zhang l’avait fait attacher par plus de dix criminelles et lui avait fait enlever ses vêtements pour l’humilier et la battre. J’ai demandé, « Est-ce que tu avais peur ? » Elle a dit, « Non. Tu dois baisser les yeux sur la perversité. Qui peut m’émouvoir si Maître et la Loi sont avec moi?! Personne ne peut! »

J’ai demandé, « Sentais-tu la douleur lorsque plus de dix personnes te battaient ? » Elle a dit, « J’ai senti le premier coup. Après, Maître a tout enduré pour moi. Mais tu dois t’éveiller à la Loi. Nous pouvons surmonter toutes les difficultés. »

J’ai pleuré. J’avais eu peur quelques moments auparavant, mais plus maintenant, je savais que Maître protège les disciples de Dafa en tout temps. J’ai pensé aux paroles de Maître :

« Entendre le Tao le matin, pouvoir mourir le soir » ("Se fondre dans la Loi ", Points Essentiels pour un Avancement Assidu)

Les pratiquants et moi envoyaient des pensées droites pour éliminer tous les êtres pervers derrière les policiers et criminels corrompus, pour détruire tous les facteurs pervers persécutant Dafa, pour complètement s'opposer aux arrangements des forces anciennes, pour éradiquer tous les êtres pervers et les forces anciennes perverses dans les autres dimensions, et pour sortir du piège avec des pensées droites.

Avant d’être illégalement détenue là, d’autres pratiquants avaient commencé une grève de la faim contre le service pénal obligatoire. Certains pratiquants avaient commencé un groupe de grève de la faim pour protester contre la détention illégale et avaient demandé leur remise en liberté immédiate. Les gardes de la prison encourageaient les prisonniers criminels à les attacher sur les « lits de mort » (une torture ou les quatre membres des pratiquants sont étirés et attachés aux quatre coins d’un lit glacé en métal. Le pratiquant ne peut pas bouger du tout. Il n’a pas le droit de manger, de boire ou d’aller aux toilettes.)

Ce traitement durait pendant quelques heures jusqu'à plus de douze jours, causant de graves dommages au pratiquant mentalement et physiquement. Les pratiquants ne faisaient pas de compromis et ne coopéraient pas. Certains prisonniers criminels étaient émus aux larmes par la détermination des pratiquants de Dafa, et ne pouvaient pas supporter d'y participer. Après plusieurs jours de grève de la faim, ces pratiquants ne pouvaient pas bouger les jambes lorsqu’ils étaient envoyés au camp de travaux forcés. Ils étaient déjà très faibles lorsqu’ils étaient attachés au « lit de mort » et on leur défendait même l’usage des toilettes pendant qu’ils souffraient le gavage, les raclées et les injures. Au lieu de les remettre en liberté à ce moment-là, le centre de détention les a envoyés illégalement au camp de travaux forcés.

Trois pratiquants n’avait pas passé l’examen médical au camp de travaux forcés, alors ils ont été renvoyés au centre de détention. Les pratiquants et moi étudiions la Loi, pratiquions les exercices, et envoyions des pensées droites chaque jour. L’environnement devenait meilleur. Le surveillant prétendait ne pas voir ce que nous faisions. Tous les prisonniers admettaient que nous étions innocents et que cet endroit n’était pas pour nous. Certains d’entre eux étudiaient la Loi et pratiquaient les exercices avec nous. Les autres se tenaient à la porte avec l‘intention de nous protéger d’être vu pas le surveillant.

Un jour, la porte s’est ouverte. Quelqu’un m’a appelée, ainsi qu’une pratiquante Mme Liu, et une criminelle prisonnière pour mettre un numéro et une veste et venir pour les photos. J’ai refusé résolument, pensant que c’était humiliant pour les pratiquantes de Dafa d’être forcées à mettre une veste et tenir une planche de papier avec leurs noms dessus. Lorsque cette pensée droite a fait surface, j‘ai dit au surveillant qui était chargé de prendre les photos, « Je vous dis que je ne suis pas une prisonnière et vous ne pouvez pas prendre de photos. » Il a dit, « Vous n’avez pas à mettre la veste. Nous allons juste prendre une photo. » J’ai répondu fermement, « Non » Incapable de faire quoi que ce soit, il m’a dit, « Alors retournez. » Mme Liu n'a pas été photographiée non plus, et m’a suivi.

Deux personnes se tenaient à la porte. L’une m’a interrogée, « Et si on vous mettait sur le « lit des mort » ? Alors serais-tu photographiée? » Une autre dit, « Cette personne a l’air pleine d’énergie ». La première dit, « Elle en avait plus l’air encore lorsqu’elle est arrivée. Maintenant elle a perdu du poids à la suite de la grève de la faim. Elle n’a mangé que récemment. » Ma figure est devenue rouge tout de suite. J’avais transigé et avait mangé par peur d’être mise sur le « lit de mort » et d’être gavée. J’avais manqué à la validation de la Loi après deux semaines de grève de la faim. J’ai pensé à ce que Maitre a dit,

«un cœur sans agitation, peut dominer dix mille agitations » ("Eliminer le dernier attachement", Points Essentiels pour un Avancement Assidu II)

Je préférerais mourir que d’être photographiée. Je suis une pratiquante de Dafa. Que pouvez-vous me faire Les pratiquants et moi passions la plupart de notre temps à réciter Dafa et à nous élever constamment.

Deux pratiquantes de plus ont été envoyées illégalement au camp de re-éducation. Deux pratiquantes qui étaient allées à Beijing pour valider Dafa ont été arrêtées et amenées. Elle m’ont dit que la police locale cachée Place Tienanmen les avait découvertes, menottées et amenées. Trois d entre elles avaient été arrêtées. L’une d’entre elle a fait entendre ses pensées droites à toute la Place Tian-An-Men. Elle avait enlevé ses menottes dans le train et avait sauté. Lorsque la police avait découvert son évasion, le train était déjà en route. Ils étaient enragés mais ne pouvaient rien y faire.

Un autre jour, la porte s’est ouverte. J’ai entendu quelqu’un appeler les pratiquantes pour prendre encore des photos. Certaines pratiquantes ont suivi les instructions. Je n’étais pas émue. Certains pratiquants de la cellule des hommes ont aussi coopéré pour prendre des photos. Je n’étais toujours pas émue. Je me suis rappelée Maitre dire,

            « Si vous voulez être un pratiquant, c'est à vous-même de cultiver avec votre cœur, c'est à vous-même de vous éveiller, il n'y a pas d'exemple à suivre. » (Zhuan Falun)

Le directeur du centre de détention nous a persuadé de faire du travail forcé tel que d’emballer des cure-dents. Nous nous sommes tenues à notre idée que nous n’étions pas des prisonnières et avons refusé. Toutes les prisonnières nous soutenaient. Elles nous admiraient beaucoup et nous soutenaient pour étudier la Loi et pratiquer les exercices.

Un matin, j’ai senti une douleur dans mon ventre et je suis allée aux toilettes immédiatement. Pendant que j’étais sortie, Zhang, le directeur de la section, est venu pour prendre ma photo. Il a regardé à l intérieur de la cellule et ne m’a pas vue et a dit, « Elle n’est pas là. Elle a été renvoyée ». La police prenant des photos à alors rayé mon nom. Je savais que ceci était le résultat de ma ferme résolution. Même Mme Li, une criminelle prisonnière s’y est éveillée.

Elle a dit, « Votre Maitre vous fait sentir une douleur au ventre et aller aux toilettes. Le Directeur Zhang vient pour vous chercher et ne vous voit pas. Alors vous avez passé cette épreuve. » Ceci a renforcé ma croyance droite en Dafa. Entre-temps, je me suis éveillée à la signification plus profonde de

« La cultivation dépend de soi-même, le Gong dépend du Maître » (Zhuan Falun)

Maitre regarde juste le cœur du disciple. Si le cœur est dans la Loi, Maitre peut faire quoi que ce soit pour lui. Que j‘ai de la chance de cultiver Dafa de l’univers et d’être protégée par Maitre!

La pratiquante Mme Liu et moi avons été envoyées au camp de travaux forcés ou on faisait le lavage de cerveau quotidiennement. Tout le monde était forcé d’assister aux soi-disant sessions de patriotisme et de regarder les vidéos comme l’auto immolation. Plein de mensonges et de calomnies. Nous avons aussi été forcées de faire le travail dur du pénitencier. Quelle que soit la furie de la perversité, les pratiquants véritables de Dafa ont pris la Loi comme Maitre et se sont opposés à l’arrangement des forces anciennes. Ecrivant le "rapport de leur pensée" deux fois par mois sur ordre du camp, ils ont validé la Loi à la place. J’ai écrit ceci dans mon rapport : « Falun Dafa est bon. Falun Dafa est la Loi droite. Le Falun tourne à jamais. La Loi de Bouddha est sans bornes. Dafa juge la position de tous les êtres dans l’univers. Une de vos pensée envers Dafa déterminera votre futur. »

Les pratiquantes authentiques détenues dans la section 1 validaient Dafa lorsqu’elles étaient forcées de lire les documents calomniant Dafa. Elles s’écriaient "Falun Dafa est bon!" En conséquence, elles étaient battues et frappées à coups de pieds et électrocutées avec des bâtons électriques. Les gardes de la prison poussaient les criminelles prisonnières à exécuter le châtiment corporel et souiller ces pratiquantes de Dafa. Les gardes de la prison électrocutaient les pratiquantes fermes avec des bâtons électriques dans la classe. Dehors, on pouvait sentir l’odeur de la peau et de la chair brûlée.

Nous avons commencé une grève de la faim le 18 avril 2002 pour protester la persécution. Les gardes de la prison avaient un peu changé et l’environnement était meilleur. Les pratiquantes et moi continuions à réciter la Loi à chaque jour, à envoyer des pensées droites continuellement, et à éliminer les facteurs pervers.

Le chef de section m’a battue pour avoir refusé de réciter les règles du centre de détention. Avec la protection bienveillante de Maître, je n’ai pas senti la douleur. Maître a miraculeusement résolu toutes mes épreuves. Quelqu’un ne peut pas sentir s’il n’est pas dedans. Aux moments critiques, je savais quoi faire immédiatement après avoir récitée « Parler de la Loi » (Points Essentiels pour un Avancement Assidu 1) et je me suis éveillée à la signification plus profonde de « « La cultivation dépend de soi-même, le Gong dépend du Maître » (Zhuan Falun). Tout vient de Maître et de Dafa.

Le centre de détention organisait différentes activités, incluant des exercices, enseignement de danse, et chant. Çà a l’air bien en apparence, mais le but est de détruire la volonté des pratiquantes. J’ai fait les exercices par peur, mais plusieurs pratiquantes ne l’ont pas fait, et ont effectivement validé Dafa. M’éveillant au fait que je devais m'opposer aux arrangements des forces anciennes, je n’ai pas du tout dansé. Exprimant mon attitude au surveillant j’ai dit, « Ce que je dis compte. Je ne danserai pas. » Plusieurs autres pratiquantes se sont aussi éveillées au fait qu’elles ne devaient pas danser.

La surveillante a privé Mme Xi Zhen de sommeil parce qu’elle avait refusé d’abandonner la pratique. Parce qu’elle n’avait pas dansé, les criminelles prisonnières l’ont battue et frappée à coups de pieds, et lui ont piqué les cuisses avec des aiguilles, lui causant des difficultés pour marcher. Certaines collaboratrices (anciennes pratiquantes du Falun Gong qui se sont égarées à cause du lavage de cerveau et de la torture) ont lu des articles trompeurs autour d’elles pour lui laver le cerveau. Toutes les pratiquantes ont envoyé des pensées droites pour nettoyer tous les facteurs pervers dans les autres dimensions qui persécutaient Xi Zhen. Elle a tenu bon avec ses pensées droites, et a refusé de coopérer avec la perversité. Les gardes de la prison ne pouvaient rien faire et l’ont laissée.

Mme Yanxia a refusé d’abandonner la pratique de cultivation. En conséquence, elle a été battue et frappée par le chef de section. Elle a été électrocutée avec des bâtons électriques et torturée tout le matin. Une pratiquante m’a parlé de la douleur amère de voir son corps plein de bleus et de sentir sa peau et sa chair brûlée.

Mme Donghui a été arrêtée pour la troisième fois. Lors de l’examen médical, le médecin n’a découvert aucune maladie, malgré ses 84 jours de grève de la faim (peut-être plus longtemps selon le chef de section). Les gardes de la prison l’ont torturée cruellement dans cet état de faiblesse extrême, l’électrocutant avec des bâtons électriques pendant longtemps, presque au seuil de la mort. Elle a tout enduré avec sa croyance droite en Dafa. Je l’ai vue quelquefois dans la salle d'eau. Chaque fois, nous nous sommes souri et avons tout compris puisque nous savions que nos cœurs fermes dans la cultivation de Dafa étaient reliés.

Un jour, lors de la pratique de danse dans le corridor, la directrice de la section m’a crié, « Vas-tu danser ou non? J’ai dit, « Non. » Alors elle a rassemblé des criminelles prisonnières pour me frapper. Avant qu’elles me traînent dans une salle, j’ai commencé à émettre des pensées droites. J’ai crié, « Falun Dafa est bon. Falun Dafa est la Loi droite » pendant que les prisonnières me frappaient. Elles m’ont frappé la figure et m’ont demandé de danser. Je leur ai demandé d’abandonner leur intention, je préférais mourir que de danser. Je leur ai aussi dit que les pratiquantes de Dafa étaient différentes d’elles. Si je voulais partir, j’aurais pu le faire lorsque j’étais au centre de détention. J’aurais été libérée si j’avais seulement écrit une « Déclaration de garantie » [Une déclaration disant qu’il ou elle regrette de pratiquer le Falun Gong et garantit de ne plus pratiquer le Falun Gong, ni d’aller faire appel à Beijing pour le Falun Gong, et ne plus jamais s’associer à aucun pratiquant du Falun Gong.] Cinq jours plus tard j’ai commencé une grève de la faim. J’ai dit à une prisonnière, « Je préférerais mourir que d’écrire la déclaration de garantie, parce que je n’ai rien fait de mal. Ce que j’ai appris est la Loi droite. Personne ne peut changer mon cœur de cultiver Dafa. Il y a une relation prédestinée entre toi et moi, alors ne me persécute pas. » La prisonnière m’a serré la main. Mais le chef des prisonniers ne m’a pas laissé partir. Elle m’a amenée au chef de la section. A sa surprise, le chef de la section non seulement l'a insultée mais aussi l'a menacée d’augmenter sa peine si elle continuait à battre les gens en privé. Je savais qu’il disait cela pour que je voie sa position. Sans soutien, les criminelles prisonnières n’osaient plus nous persécuter. Le chef de la section m’a dit, « Si vous ne voulez vraiment pas danser, demeurez seulement en arrière. » Après plusieurs tentatives, ils avaient finalement épuisé les façons de nous persécuter.

Depuis, il n’y a plus de pratique de danse dans le camp de travaux forcés. Pour ce qui est des chants, je les ai laissés calmement et naturellement s’arrêter. En moins d’un mois, j’ai été relâchée du camp de travaux forcés d’une façon digne.

Même si je n’ai pas écrit la soi-disant « Déclaration de dissociation » [une déclaration de dissolution avec le Falun Gong et promesse de ne pas aller faire appel à Beijing pour le Falun Gong] ni n'ai trahi Maître et Dafa, j’ai écrit une déclaration disant que c’était ma responsabilité lorsque j’avais l’air malade. Je l’ai fait par sentiment humain. Maintenant je déclare solennellement : « Tout le matériel que j’ai écrit, toutes les actions qui n’étaient pas dignes d’un disciple de la rectification de la Loi, et la « carte de patient » que j’ai écrite (Ils ont employé la ruse pour me faire signer cette carte de patiente, avec laquelle je pouvais entrer à l’hôpital, puis aller chez moi.) est annulée et vide. »

Date de Parution : 26/9/2003

Catégorie : Histoires de la Rectification de la Loi

Traduit le 22/9/2003

Traduit au Canada le 02/10/2003

http.//www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/9/26/40706p.html