Narré par un pratiquant en Chine

 Le 27 septembre 2003

(Minghui.org)

 Une pratiquante m'a raconté une expérience qu'elle a vécue en distribuant des documents clarifiant la vérité dans un village avec une pratiquante. Malgré qu'elle m'ait dit plusieurs fois qu'elle n'a pas bien fait, et que les choses faites par elle ne valaient pas la peine d'être mentionnées en comparaison avec les articles concernant les extraordinaires pensées droites et bonnes actions des autres pratiquants lus dans Minghui.net, mon cœur était ému à chaque moment durant le processus de rédaction de leurs expériences. Je sentais que j'étais avec eux, grimpant les montagnes, traversant les rivières, risquant leurs vies pour livrer des documents clarifiant la vérité dans les endroits les plus éloignés et isolés où les gens n'ont pas entendu la vérité à propos du Falun Gong. Voici leur histoire. * * * *

Quelque temps de cela, Zhenzhen (pseudonyme) est revenue du collège pour les vacances d'été. Elle est venue me voir, et m'a demandé de l'accompagner pour distribuer des documents clarifiant la vérité dans un village très éloigné où personne n'a entendu la vérité sur la grande Loi. J'ai hésité puisque j'étais allé distribuer des documents à des villages isolés en compagnie d'autres pratiquants quelques jours de cela. Cela prendrait toute la nuit, et je devais quand même aller travailler le jour suivant. De plus, mon mari aurait à s'occuper de mes deux petits-fils lui seul. Je sentais aussi que je devais réserver du temps pour étudier la Loi, émettre des pensées droites et pratiquer les cinq séries d'exercices, donc il ne resterait pas beaucoup de temps. Je suis dans la cinquantaine et même si j'allais souvent dans des villages isolés pour distribuer des documents clarifiant la vérité, je sentais que le village éloigné que Zhenzhen avait l'intention de visiter était vraiment trop loin. Serais-je capable de m'en occuper à mon âge? Cependant, j'y ai pensé. Clarifier la vérité n'était pas un genre de travail qui pouvait être fait partiellement aujourd'hui et le reste le lendemain. À titre de pratiquants, nous devons vraiment clarifier la vérité avec compassion dans notre cœur. Ceci est notre devoir. Même si nous nous étions bien préparées, c'était beaucoup plus difficile que prévu. À 20h:00, le lendemain, nous avons loué une fourgonnette et nous nous sommes mis en route. Après avoir conduit pendant quelque temps, le chauffeur ne voulait plus continuer. Nous avons retiré nos bicyclettes de la fourgonnette pour continuer notre voyage à vélo. C'était une vallée longue et étroite, avec des montagnes sur un autre côté et une rivière de l'autre côté. Le chemin était si rocailleux qu'il était difficile de voyager dans le noir. Nous n'avons pas vu de maison jusqu'à ce que nous ayons fait de la bicyclette dans l'obscurité pendant très longtemps. Zhenzhen et moi avons laissé nos vélos dans un champ de maïs et commencé à marcher. Après avoir marché pendant quelque temps, nous avons vu un village. Nous avons traversé le pont pour entrer dans ce village. Zhenzhen m'a dit qu'il y avait seulement une rue dans ce patelin et elle était une impasse. Pour quitter ce village, il fallait emprunter la même direction par laquelle nous étions entrées. En me basant sur mes expériences lors des nombreux voyages pour distribuer des documents aux villages, il y avait un grand risque si nous commencions à distribuer des documents au hasard dès notre entrée à un village sans connaître le paysage. De plus, nous avons apporté beaucoup de documents cette fois et avions l'intention de tout distribuer dans ce village; il fallait donc utiliser notre sagesse. J'ai suggéré que nous marchions jusqu'à l'autre extrémité du village et que nous distribuions le matériel devant chaque porte. En achevant dans cette tâche, nous aurons atteint l'entrée du village. Nous avons traversé le village. Les gens dormaient tous encore après avoir travaillé le jour, et tout était tranquille. Ils ne pouvaient pas imaginer que tard la nuit, une vieille dame et une jeune fille passeraient devant leur porte d'entrée, risquant leur vie pour leur clarifier la vérité, pour leur dire que « Falun Dafa est bon », pour chasser l'obscure et épaisse brume des mensonges de la perversité qui empoisonnaient leur cœur. Dans la nuit calme, le bruit de nos pas résonnait très loin. Bien que j'aie vécu cette expérience beaucoup de fois, les pas ressemblaient aux sons clairs et forts d'une cloche battant constamment mon cœur. Je ne pouvais m'empêcher d'être émue et une compassion toute tiède s'est imprégnée dans mon cœur. En vérité, aussi longtemps que les gens pouvaient être sauvés en ayant une pensée droite envers la grande Loi, je ne regretterais pas mes efforts peu importe combien je devais sacrifier, même si je devais sacrifier ma vie! Nous avons marché jusqu'à la fin du village et avons commencé la distribution des documents. En nous rapprochant l'entrée du village, nous avons fait la distribution devant chaque porte. Nous avons affiché des autocollants dans des endroits visibles. Ce village était situé dans une vallée et était constitué de blocs, et chaque bloc était composé de trois, cinq ou approximativement d'une dizaine de logis. Les maisons n'étaient pas situées proches l'une de l'autre, mais répandues sur une longue distance. Cela prendrait plus de temps et d'effort que de distribuer des dépliants dans des villes ordinaires. Et c'était facile d'entrer mais difficile de sortir, donc le risque était grand. Alors, cette fois nous voulions nous assurer que nous le ferions consciencieusement et bien, de laisser les personnes qui n'avaient aucune chance d'apprendre la vérité de comprendre totalement la magnificence de la grande Loi se propageant partout dans le monde des humains, et de dénoncer les mensonges sur lesquels la perversité dépendait pour survivre et duper les personnes. Nous avons distribué des dépliants en marchant. Nous l'avons fait avec succès en cours de route jusqu'à ce que nous atteignions l'entrée de l'école primaire. À ce moment-là, le vrombissement d'une motocyclette nous parvenait d'une grand distance. Levant la tête, nous avons vu environ trois motocyclettes. J'ai immédiatement emmené Zhenzhen derrière l'école. Plus tard, les motocyclettes sont passées près de nous, et après un certain temps elles sont revenues. L'homme sur la motocyclette a dit : « C'est impossible pour elles de marcher si vite, il n'y a qu'une seule route. » Ils étaient des policiers du poste de police local.

Traduit au Canada le 14 novembre 2003.