(Minghui.org)

Récemment, quelques pratiquants ont eu de la difficulté à comprendre : Pourquoi suis-je encore attaché à ceci ou cela, même après une longue période cultivation-pratique ?

Certains pratiquants disent qu’en présence d’un conflit, ils savent qu’ils ont des attachements à abandonner; cependant, après quelques temps, ils n’arrivent pas à trouver la racine de ces attachements. Certains pratiquants se sentaient aussi fatigués, ou se sont adonnés à la paresse, et leurs travaux sont devenus moins effectifs.

J’ai une compréhension similaire : durant cette période finale de notre cultivation-pratique, les attachements que nous n’avons pas totalement abandonnés, réapparaissent. Il paraît que nous voyons l’émergence des racines de nos attachements.

En réalité, il n’y a pas de quoi à s’énerver parce que c’est une chose favorable. Même à la dernière minute de notre cultivation-pratique, devrons-nous abandonner nos attachements. Cela comprend le niveau de notre détermination et de notre croyance droite envers Maître et le Dafa; cela comprend aussi les attachements comme la jalousie, la mentalité de compétition, la mentalité de « faire des choses » et d’autres attachements mentionnés dans Zhuan Falun.

Durant les phases finales de notre cultivation-pratique, un(e) pratiquant(e) doit nettoyer en entier les matières dégénérées et contaminées venant de l’ancien univers. Nous devons les nettoyer dans les environs de notre propre espace pour atteindre la pureté et clarté requises par le nouvel univers.

Toutefois, les interférences sont aussi présentes. Ceci est particulièrement vrai quant aux pratiquants qui n’ont pas abandonné certains attachements à travers une longue période de temps; ils n’ont pas voulu l’admettre ou ne l’ont pas pris au sérieux. La perversité, arrangée par les forces anciennes, peut donc prendre l’avantage de cette situation en élargissant cet attachement pour que vous pensiez que ces pensées mauvaises postnatales, ces mauvaises notions et habitudes sont vous-mêmes. Leur but est de vous faire croire qu’il n’y a aucun moyen de vous améliorer et comme résultat l’accepter passivement.

J’ai remarqué que lors d’un conflit, un(e) pratiquant(e) sait immédiatement ce que la Loi exige de nous. C’est pourquoi un(e) pratiquant(e) se sent inconfortable. Mais s’il/elle se blâme seulement et n’abandonne pas l’attachement, il/elle doit regarder à l'intérieur d'elle-même davantage, car se blâmer n’est pas se cultiver.

L’une des raisons de cette procrastination pourrait être : La personne veut toujours prouver qu'elle est correcte. Cependant, nous ne pouvons pas emporter ces attachements dans le nouvel univers.

Quant à « regarder à l'intérieur de soi» et « se cultiver intérieurement», j’ai récemment obtenu une compréhension durant mon étude de la Loi : « regarder intérieurement», le but est de se cultiver et non simplement regarder (j’espère que j’ai exprimé clairement ma compréhension).

Dans les lectures de Maître, « regarder intérieurement » et « se cultiver intérieurement » sont mentionnés. La plupart du temps, Maître nous a enseigné « à regarder intérieurement ». Mais durant la conférence au Canada en mai 1999, Maître nous a expliqué « se cultiver intérieurement ». Maître a dit :

« La cultivation-pratique, c’est regarder à l'intérieur, découvrir ses défauts, attachements et les mauvaises notions. C’est aussi faire l’effort de s’améliorer en éliminant ses mauvaises notions; cela est de se cultiver vers l’intérieur. » (La Conférence de la Loi au Canada) (Note : Ceci n’est pas la traduction officielle)

Ma compréhension est que Maître est en train de nous enseigner le même principe, car regarder intérieurement n’est pas le but ultime. Regarder intérieurement est le processus, l’objectif est de se cultiver. Mais comme nos notions limitent notre compréhension du Fa, souvent lors d’un conflit, surtout durant une journée occupée, nous avons tendance à prendre « regarder intérieurement » comme le but.

Donc, nous nous regardons intérieurement et si nous ne pouvons pas trouver la racine de l’attachement, nous prenons donc l’attitude : « Je vais y revenir plus tard ». En réalité, nous n’avons rien changé. Ou même, après avoir regarder intérieurement, nous pensons encore que nous avons raison et les autres ont tort. Il est même possible que nous trouvions une partie de la Loi pour prouver que nous avons raison. À ce moment, ce(cette) pratiquant (e) a tendance à traiter la cultivation-pratique comme un « travail à terminer ».

En réalité, dans cette situation, ces pratiquants ne peuvent pas être considérés comme des vrais pratiquants; parce que les vrais pratiquants se cultivent et pratique sincèrement et trouvent leurs attachements durant l’étude de la Loi.

Les Fashen du Maître s’occupent de tous les pratiquants. Si vous voulez pratiquer, Maître s’occupera de vous (Bien sûr, il faut avoir une croyance juste envers la Loi et Maître).

Au contraire, si une personne ne peut pas trouver ses attachements après avoir regarder à l'intérieur de soi-même, ceci est suffisant pour qu’il ou elle devienne plus sérieux(se) et de cultiver vers l’intérieur de soi-même avec plus de faveur.

En général, cette situation est créée lorsque nous pensons que l’étude de la Loi est une « routine », ou nous nous pensons être bien cultivés. Ces deux états empêchent un(e) pratiquant(e) de bien étudier la Loi.

Maître a dit que les deux raisons pour lesquelles notre Gong ne grandit pas après la pratique :

« …il est impossible de se cultiver sans connaître la Loi du niveau élevé ; le Gong ne grandit pas sans cultiver vers l'intérieur …».

Quand un(e) pratiquant(e) ne peut pas réellement apprendre la Loi dans son cœur ou esprit, ce(cette) pratiquant(e) n’a donc pas la Loi du niveau élevé pour le(la) guider. L'amélioration du Xinxing ou de la vertu, dans cette circonstance, deviennent donc hors de question.

La seule solution est d’élever son Xinxing en cherchant et cultivant vers l’intérieur.