Le camp de travail forcé m'a torturé jusqu'à l'invalidité mais n'a pu ébranler mon cœur ferme pour pratiquer le Falun Gong (2ième partie)

(Minghui.org)

En avril 2001, ma famille a reçu un appel téléphonique d’un inconnu. Il leur a dit de se dépêcher de venir me voir, et que j'étais torturée. Ma mère est venue pour me voir, mais le camp de travail ne lui a pas permis d’entrer. Après les insistantes demandes de ma mère, on lui a finalement permis de me rendre visite. Voyant mes jambes handicapées, mon visage couvert de cicatrices, et mes cheveux devenus blanc après des mois de torture physique et mentale, ma mère était effondrée et pleurait, "Comment ceci est-il arrivé? Vous m'avez dit qu'elle serait bien traitée, pourtant vous avez blessé ma fille à ce point ?" Ma famille a à plusieurs reprises exigé qu'ils m’envoient à l'hôpital pour un examen. Finalement, les officiers de police Qin et Li ont été forcé d'accepter. Sur le chemin, l'officier de police Zhang m'a menacée au cas où je dirais la vérité. À l'hôpital, ils ont trompé le docteur en lui disant que j'avais développé une tumeur d'estomac et que mes jambes étaient paralysées à cause de cela. Sans m'examiner, le docteur m’a prescrit une analyse par MRI (imagerie par résonance magnétique,) avec des frais de 2000 Yuan. Alors ils m'ont contraint, en disant "Le MRI coûte deux mille Yuan. Êtes-vous sûr que vous voulez le prendre ? Si vous refusez maintenant, ne mentionnez jamais que nous vous avons frappé avec des matraques électriques." J'ai dit, "Dites aux membres de ma famille que je le ferai." Cependant, ils ne l'ont jamais dit aux membres de ma famille, en outre, j'ai été transférée à une salle semi-privée pour m'isoler et m'empêcher de parler à qui que ce soit.

En mai, afin de me sauver des souffrances de la persécution, ma mère est restée dans une auberge près du camp de travail. Chaque jour, elle demandait l'hôpital de soigner mes jambes, et de me libérer. Au cours d'un examen à l'hôpital, l'officier de police Qin a trompé le docteur en disant, "Ne l’écoutez pas, elle est une pratiquante de Falun Gong et elle a des problèmes mentaux." Tandis que le docteur effectuait un électromyogramme, les officiers de police ont ouvert la porte plusieurs fois pour me harceler, craignant que je parle au docteur de leurs crimes contre moi. Ils ont également fait pression sur le docteur. Le docteur a dit, "Je suis un docteur et j'ai mes normes professionnelles." Le diagnostic d'examen a montré que j’avais des "lésions nerveuses sur les deux jambes." En lisant le rapport, le docteur a tristement dit, "Elle est seulement pratiquant de Falun Gong. Pourquoi a-t-elle été torturée jusqu'à un tel point ?"

Après l'examen, la police m'a transférée dans une "cellule de haute sécurité." Je ne pouvais pas m’asseoir en raison de la persécution brutale. Plus de dix personnes étaient dans notre chambre et presque chacune souffrait de la diarrhée dysentérique. J'ai eu une fièvre élevée de 39 degrés et ai souffert également de diarrhée dysentérique, mais nous n'avons reçu aucun soin. L'environnement était comme un enfer vivant, mais j'ai vécu avec un esprit droit. Néanmoins, la police a continuer à vouloir me forcer d'écrire une lettre de garantie [promettant de renoncer à la pratique de Falun Dafa]. J'ai compris que le mal pouvait persécuter mon corps humain, mais que personne ne pourrait ébranler ma volonté et ma détermination fortes venues de la croyance en Dafa.

En juin 2001, ma mère avait passé presque un mois dans l’auberge du camp. Elle a souffert de beaucoup de difficultés, y compris des crises cardiaques. Chaque jour, elle demandait ma libération. Dans cette circonstance, j'ai été libérée sous caution du camp de travail.

Porté par une criminelle, j'ai quitté le camp, un enfer sur terre. Durant les cinq mois de souffrance sous la torture, je n'avais jamais eu une seule bonne nuit. Je devais rester assise toute la nuit. J'étais une femme en bonne santé, mais maintenant, j'étais handicapée, avec seulement le peau, les os et les cheveux blancs. Chaque fois que mes collègues sont venus pour me visiter, ils ont été choqués, "Vous ne ressemblez plus à une femme de 40 ans. Ils vous ont changée en une vieille dame avec leur torture!" Voyant mon apparence après la torture, les gens demandaient, "Est ce que c'est ça les 'soins et l'amour' donnés aux pratiquants de Falun Gong dans les programmes de TV?"

Après que je sois rentrée à la maison, les tourments n'étaient pas finis. Je ne pouvais pas prendre soin de moi dans ma vie quotidienne, et j'étais complètement dépendante des membres de ma famille. Mes dépenses journalières et tout mon revenu légitime avaient été retenus par le directeur de notre unité de travail. J'étais continuellement surveillée. Mon unité de travail a envoyé des personnes à ma maison pour nous harceler et me forcer à écrire une autre lettre de garantie. Le chef du bureau de surveillance de mon unité de travail a menacé les membres de ma famille, "Nous pouvons encore l'envoyer au camp de travail, si elle refuse d'écrire la garantie." Le vice-secrétaire du parti de notre unité de travail m’a calomniée même dans ma maison en disant que "Il y a tant de personnes dans le camp de travail, pourquoi vous ont-ils paralysée avec les matraques électriques? Vous deviez avoir créé des ennuis et être malhonnête."

Du premier jour du festival de printemps jusqu’au quinzième (dans le calendrier lunaire chinois) de 2002, mon unité de travail a envoyé des ouvriers à ma maison pour me surveiller. Ceci a  beaucoup dérangé ma famille. Pendant la période des deux "réunions" (la réunion du congrès du peuple et la réunion du comité de consultation politique), ils ont illégalement privé mon mari de son droit de travailler, lui demandant de rester à la maison et de me surveiller. Ils ont fait d’intenses pressions sur lui et ceci a rendu l’environnement de notre famille très tendu.

La persécution que j'ai soufferte m'a rendu incapable de travailler et prendre soin de ma famille. Afin de survivre, je suis allée, à l’aide d’une paire de béquilles, voir le directeur de mon unité de travail, celui qui m'avait directement persécutée. Cependant, toutes les fois que je suis allée le chercher, il s'est échappé par peur. Au lieu de cela, il a demandé à des personnes de la section du commissariat de police et de sécurité de me recevoir. Après que j'aie parlé plusieurs fois à mon unité de travail, ils ont accepté de me donner 200 Yuan chaque mois pour mes dépenses journalières. J'ai parlé aux chefs de notre unité de travail et demandé la retraite anticipée. Ils m'ont forcé à écrire une lettre de garantie, la prenant comme condition préalable pour ma retraite. J'ai refusé d'écrire quelque lettre que ce soit. Puis, ils en ont écrit une et m'ont demandé de la signer. J'ai refusé. Ils ont demandé à ma mère d’écrire une lettre qu’ils avaient préparée et ils ont prétendu que c'était mon écriture. En outre, ils ont rédigé un faux rapport à leur chef et ont dit que j'avais écrit la lettre.

Aujourd'hui, je suis toujours sous la persécution. Je souffre une douleur aigue dans mes jambes et mes pieds. Le camp de travail refuse de donner mes résultats d'électromyogramme et d'autres rapports des examens médicaux, et de mon passage à l’hôpital.

Ce que j'écris ici est mon expérience personnelle de persécution pendant les trois dernières années. Je suis seulement une parmi les milliers et milliers pratiquant de Falun Gong qui sont dans des situations semblables.

Pour la 1ière partie, voir

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/1/27/31355.html

Traduit au Canada le 30 janvier 2003