Surmonter une épreuve grâce à la pensée droite

(Minghui.org)

Un jour en mai 2002, plusieurs policiers du bureau régional 6.10 [un service créé spécifiquement pour persécuter le Falun Gong avec le pouvoir absolu sur chaque niveau de l'administration du Parti et tous les autres systèmes politique et judiciaire] m'ont soudain arrêté. Mon coeur battait rapidement, ma bouche et ma langue sont devenues sèches et je ne pouvais pas garder mon esprit calme. J'ai rapidement ajusté mon état d'esprit et me suis souvenu des paroles du Maître dans l'article « La pensée droite des disciples de la Grande Loi est puissante », de Essentiel pour un Avancement Assidu ll.

« Étant disciple de la Grande Loi pourquoi avoir peur des individus pervers alors qu'on endure la persécution ? »

D'un clin d'œil, ma pensée droite a surgi. Quand je me suis calmé, je me suis senti comme un dieu aussi grand que les Cieux et d'une noblesse incomparable. J'ai senti que j'avais un corps immense et portais un pouvoir puissant. J'ai récité tranquillement dans ma tête les vers de la Rectification de la Loi que le grand Maître nous a enseignés. Quand les policiers m'ont forcé à entrer dans leur voiture, mon esprit était clair et vide et n'avait qu'une pensée : « Je n'ai pas peur peu importe où vous m'emmenez. C'est la plus grande occasion pour moi d'éliminer la perversité dans d'autres dimensions et de sauver les êtres vivants en émettant une pensée droite à proximité. » Dans la voiture, j'ai continué à émettre la pensée droite afin d'éliminer les éléments pervers dans d'autres dimensions qui contrôlaient les policiers. J'ai aussi profité de l'occasion pour leur clarifier les faits.

En arrivant au Bureau 6.10, je suis descendu de la voiture et j'ai soudain senti que mon corps était si gigantesque qu'il pouvait supprimer toutes les forces perverses. La perversité ne pouvait pas ébranler mon inébranlable détermination que j'ai développée durant ma cultivation. Quand les policiers me demandèrent de me lever, je me suis remémoré les paroles du grand Maître dans Essentiel pour un Avancement Assidu  II :

« En aucune circonstance on ne doit s'accorder aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité.  Si tout le monde agit ainsi, l'environnement ne sera plus comme ça. »  (La pensée droite des disciples de la Grande Loi est puissante »).

J'ai décidé alors de ne pas coopérer avec la perversité et je me suis assis tranquillement sur la chaise. Un policier me dit avec colère : « Je t'ai dit de te lever, pourquoi t'assois-tu? » D'un cœur droit, je le regardai directement dans les yeux et je lui ai répondu : « Je n'ai rien fait de mal en étant une bonne personne. Vous n'auriez pas dû m'arrêter en premier lieu. Je pense aussi que le fait de m'asseoir est une injustice. » À ce moment-là, la perversité commença à m'interroger : « À qui as-tu distribué le matériel clarifiant les faits? » Je refusai de répondre. Ne sachant pas quoi faire, ils dirent : « Sais-tu que XX a déjà avoué que tu es cette personne ? Ne la hais tu pas? » Je répondis : « Elle a été obligée de mentionner mon nom après avoir été torturée par votre persécution, pourquoi devrais-je la haïr? La perversité demanda : « Est-ce que les CDs et les VCDs trouvés dans la maison de XX t'appartiennent ? » Je répondis calmement : « Oui ». La perversité me demanda à nouveau : « Tu admets tout en tant que disciple de la Grande Loi. N'as-tu pas peur des conséquences ? » Je leur répondis avec une confiance en moi qui se manifestait par le pouvoir de la droiture d'esprit : « Pourquoi devrais-je avoir peur de quoi que ce soit ? Tout ce que j'ai accompli est magnifique et sacré. » Je commençai à émettre la pensée droite après avoir répondu aux questions. Les policiers étaient stupéfaits et continuèrent à dire : « Bien, reste tranquille. Tes mots nous ont fait peur. »

Plus tard, ils m'envoyèrent au centre de détention et m'ordonnèrent de m'accroupir. En ma qualité de disciple de la grande Loi, je ne pouvais pas céder devant la perversité. Je restai debout imperturbable sans aucune intention de bouger et continuai à réciter tranquillement les vers de la Rectification de la Loi. Soudain, ils décidèrent de me laisser m'asseoir. Un peu plus tard, un de leurs amis vint au bureau. Ils me sommèrent de donner la chaise à leur visiteur. À ce moment-là, confus, un des gardiens me dit:               « Pourquoi as-tu refusé de t'accroupir quand je te l'ai ordonné. Tu t'es même assis sans que je t'ai accordé la permission. » Devant l'extrême puissance de la pensée droite, la perversité n'est rien et ne sait pas quoi faire. Au cours de ma conversation avec le policier, son autre collègue m'a aussi dit avec une étrange expression : « Ne parle plus. Tes mots nous font peur. » Comme il prononçait ses paroles, il a même versé de l'eau dans une tasse qu'il tenait. Le grand Maître nous a dit dans l'article  « En deux mots: » :

« La pensée droite indestructible envers la vérité de l'Univers forme le corps de diamant solide comme le roc des bienveillants disciples de Dafa, qui effraie toute perversité, la lumière de la vérité qu'elle émane fait se désagréger tous les facteurs conduisant à une pensée déviée chez chaque être.»

Leur interrogatoire fut vain et ne leur permit pas d'apprendre quoi que ce soit. Pendant ce temps-là, mon esprit devint plus lucide et ferme. À ce point-là, « peur » ne signifiait rien du tout. J'ai commencé à comprendre ce que le grand Maître avait dit dans son article « Éliminer le dernier attachement » :

«…sans la peur, n'existeraient plus les facteurs          qui vous font peur.  Il ne s'agit pas de se contraindre à agir, mais on atteint cela parce qu'on abandonne vraiment avec le cœur tranquille.»

Donc, cela m'a permis d'approfondir ma compréhension de la Loi.

À la fin, sous les ordres des policiers, je fus envoyé dans une cellule au centre de détention. Mon esprit demeura indifférent et je continuai à émettre la pensée droite. J'ai aussi demandé un appui moral au grand Maître et à d'autres pratiquants du monde entier. Je n'avais qu'une idée en tête : « Cet endroit ne me convient pas, j'ai besoin de quitter ce lieu afin d'aider le grand Maître à rectifier la Loi. » Sous la protection du grand Maître, je fus libéré inconditionnellement du centre de détention en l'espace d'une journée et demi. Après ma libération, j'ai senti que j'avais approfondi ma compréhension du puissant pouvoir de la Rectification de la Loi et du salut miséricordieux offert par le grand Maître. C'est exactement ce que le grand Maître a mentionné dans « Enseignement de la Loi lors de la tournée en Amérique du Nord »:

            « Lorsque vous-même agissez droitement, le Maître peut tout faire pour vous. ».


Traduit au Canada le 16 avril 2003.