(Minghui.org)

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 Note de l’éditeur: l’expérience de la rectification de la loi de ce pratiquant a été publiée pour valider et encourager tous les autres pratiquants. Cette expérience fera lieu de légende pour nos descendants. Nous espérons que de plus en plus de pratiquants de la Chine continentale écriront un rapport de leurs expériences de rectification de la loi et encore celles d’autres amis  pratiquants et les feront publier sur le site Minghui et/ou Clartés et Sagesse.

Exploits magnifiques de Disciples Dafa

 Mars 2002, Changchun secoue  ciel et  terre

En soirée, le 5 mars 2002, je suis allé à l’épicerie afin de faire quelques appels téléphoniques, je fus surpris et joyeux de voir une émission  à Fang Guang Ming (FGMTV.net) sur  «la propagation du Falun Dafa autour du monde » sur l’appareil de T.V.  du magasin. Alors, le propriétaire de l’épicerie murmura :« Il peut y avoir quelqu’un qui regarde le VCD, non loin d’ici. » Il a commuté à d’autres canaux, et tous diffusaient les mêmes programmes sur le Dafa. Il y avait des scènes qui démontraient que la pratique se propageait partout dans le monde et qu’on attribuait des certificats d’honneur et des proclamations en reconnaissance à Maître et Dafa. Afin d’atténuer la crainte du propriétaire, je lui dis: « Regardons ce programme, cela a l’air très bien ». Nous  continuâmes de regarder le programme un autre 20 minutes jusqu’à ce que le programme finisse. À ce moment, j’étais certain que tous ceux qui regardent la TV à Changchun aient vu ces programmes de clarification de Falun Dafa, les programmes qui étaient évidemment interdits en Chine. Comme les disciples de Dafa sont grandioses! Toutes ces gens qui ont      « Vérité, Compassion, Tolérance » dans leur cœur  essaient  tous les moyens possibles pour sauver les êtres vivants des mensonges empoisonnés de la télévision contrôlée par l’État, bravant l'horrible menace de la machine d'état démonique et faisant ainsi sans égard pour  la menace vis-à-vis leur propre sûreté personnelle.

Le 6 mars 2002, la Cour du district de Nanguan fit un procès illégal des disciples de Dafa. Ce fut une autre page de l’histoire remplie de glorieux contes de la grande compassion et tolérance des disciples Dafa. En apprenant la nouvelle du procès, les disciples Dafa sont sortis de toutes directions. Ils sont allés clarifier les faits aux gens du monde entier et ont envoyé la  pensée droite pour éliminer la perversité dans les autres dimensions. Avant que la Cour fut appelée à siéger, il y avait beaucoup de policiers habillés en civil et en uniforme qui patrouillaient la région. Plusieurs disciples Dafa se tenaient en silence près de la Cour du district pour émettre des pensées droites. Il  y avait derrière la Cour,  dans la ruelle, des pratiquants qui se tenaient la  paume droite levée. Plus tard,  un couvre-feu a été imposé sur les routes des côtés  nord et  sud des blocs entre les 3e et 4e  rues. Un peu plus tard, le couvre-feu  a été prolongé sur les  côtés est et ouest. La police  commença à élargir  son cercle. Quelques disciples  de Dafa furent kidnappés juste  là dans  la rue. Voyant ce qui se passait, plusieurs passants n'ont osé rien faire, quoiqu'ils furent très fâchés. Après cela, la perversité  commença frénétiquement, à faire des arrestations de  masse à travers toute la ville. Beaucoup de camarades pratiquants  furent arrêtés et maintenant nous avons perdu tout contact.

J'ai pensé peu importe comment la perversité peut être frénétique, je dois continuer à faire ce qu’un disciple Dafa doit faire. J’ai essayé de contacter aussitôt que possible mes camarades pratiquants. Vers les 21h00, je vis deux autos patrouilles à une intersection. Ils examinaient tous les passants, je voulais, premièrement aller au magasin tout près, appeler quelqu’un. Il y avait plusieurs personnes dans l'obscurité observant une maison du côté de la rue, feignant être tout  juste en discussion. J'ai demandé  ce qui se passait et on m'a dit qu’à cet endroit on avait découvert un lieu d’imprimerie de littérature de clarification des faits et qu’on l’avait fermé. Je dis: « Vous n'arrêtez pas les mauvaises personnes! Pourquoi  arrêtez-vous les personnes qui pratiquent le  Falun Gong? » Je me servis de l’occasion pour me plaindre d'eux. à l’épicerie. Après avoir fait mon téléphone, j'ai sentis que le pratiquant Liu Haibo pouvait encore aider à contacter d’autres pratiquants. Il y avait longtemps depuis que je ne l’avais vu, alors j'ai décidé d’aller chez lui.

Torture sévère par la  Police

Chez Liu Haibo, celui-ci me dit qu’il y avait des gens qui venaient tout juste de venir vérifier les «  résidents temporaires ». Il avait refusé de leur ouvrir la porte. Il me dit qu’il avait expérimenté le  miracle et le sacré d'avoir validé  Dafa  durant les  derniers jours. Il me dit qu’il n’était pas inquiet  si cela signifiait le sacrifice de sa propre vie , face à la persécution démoniaque. Je lui ai dit :  « La meilleur voie pour nous , bien sûr, est de ne pas mettre nos vies en danger. Tu devrais  écrire ton expérience de rectification de la loi sur ce qui vient d’arriver pour encourager et illuminer nos compagnons pratiquants. »

Nous parlions depuis  une dizaine de minutes lorsque quelqu'un  frappa  à la porte et la porte s’est ouverte sans que nous ayons entendu de bruit, alors qu'elle était fermé à clé. Alors, sept ou huit personnes sont entrées à toute vitesse. Un de ceux-ci avait un pistolet et criait: « Levez les mains. Donnez vos noms.»  Faisant face à tous ces inconnus pervers, nous n’avons nullement répondu, ni l’un ni l’autre. Ils commencèrent à nous battre. Un méchant policier trouva plus de quatre cents Yuan dans mon pardessus. Il le prit  rapidement, le cachant dans sa propre poche. À ce moment-là, l'épouse de Liu Haibo prenait soin de son  enfant de six ans qui dormait dans une autre chambre. L'enfant était effrayé et pleurait très fort. Ils nous  ont battus et il nous ont traînés dans le salon, attachés les mains,  les jambes et la  bouche avec des cordes comme s’ils armaient un cheval. Puisque nous n'avions fait rien de mal, nous avons refusé de nous laisser attacher. Environ trois à quatre hommes ont essayé de nous attacher et  de nous battre mais après environ une dizaine de minutes ils étaient toujours sans succès. Puis, j'ai entendu celui qui était en train d'attacher  Liu Haibo  sacrer et  dire: « Je me suis  cassé la jambe ». Après  l'assaut, il y avait une accumulation de taches de sang sur le plancher parce que j'avais été frappé à la tête.

 Les cris de l'enfant n'ont pas arrêté la perversité. Liu Haibo s’écria: « Ne faites pas peur à l'enfant! Ne faites pas peur à l'enfant !»  Ils nous ont traînés tous les deux dehors  après qu'ils nous eussent attachés. Puisque j'avais été battu et meurtri, je pouvais à peine ouvrir les yeux, je restai donc tout  simplement les yeux fermés. J'avais enlevé mes chaussures et mon manteau quand j'étais entré dans la pièce. Ils ne me  laissèrent pas mettre mon manteau lorsque nous sommes partis et ils me traînèrent en descendant  les escaliers du 5e étage  jusqu’en bas, en me meurtrissant sévèrement les jambes.

Ils me traînèrent au Bureau de Sécurité publique du District de  Kuancheng. Ils nous séparèrent dans deux pièces différentes et se servirent de bâtons électriques pour donner des chocs et des coups en même temps. Plusieurs d’entre eux nous ont battus en même temps. Afin de m’empêcher de résister, ils placèrent mon corps à l’intérieur d’un banc et l’un d’eux s’assied dessus. À cause de la douleur physique intolérable, mon instinct voulut que je me débatte. « Quel est votre nom? » me  demandèrent-ils . Je n'ai pas répondu. De plus ils m’avaient enlevé mon pantalon. Ils me donnèrent des chocs électriques sur les organes génitaux avec un bâton électrique long de deux pieds. Ils  ont employé également des bâtons pour me frapper les chevilles,  le devant des tibias et les orteils. Le fort courant électrique était terrible et pénible à soutenir. Cela  semblait me maîtriser. Alors je dis à l'agonie: «Je vais vous le dire». Dans mon cœur, cependant, j'ai pensé: Je ne devrais jamais le leur dire. J'estimais qu'après que je leur aurais dit, ils me forceraient pouce par pouce jusqu'à ce que je ne puisse  plus  le supporter. Ils n’arrêtèrent  pas  à ce moment et je supportai toute la douleur avec cette pensée. Après un certain temps, ils se sont fatigués de me donner des chocs électriques  et ils m'ont dit:        « Ne  dites que votre nom». Je dis: « Lorsque vous me traitez  ainsi, un bon homme, si cruellement, je ne veux pas vous dire quoi que ce soit même si je suis en mesure de le faire». Ils me donnèrent encore plus de chocs électriques. C’était si douloureux mais j'ai résisté  et le policier qui était assis sur moi a dû être remplacé plusieurs fois. Quand ils me torturaient, quelqu'un a essuyé quelque chose tout près de moi, plusieurs fois. Évidemment, je saignais. Je savais que  ma vie était en danger s'ils continuaient de me torture. Tous savent que la vie  est vraiment précieuse, mais qu’est-ce qui peut être comparé à  la vérité et à  la justice? L'esprit de la «  vérité compassion, tolérance » est sans prix.

Graduellement, je n'avais  plus aucune force pour lutter. Faisant face à la douleur intolérable, je me suis rappelé les paroles du Maître mentionnées dans la conférence # six,  (lecture 6) de Zhuan Falun:

« Vous avez peut-être entendu parler de certaine capacité, celle qu'on décrit dans des romans, comme la cloche d'or, la robe en fer, percer le peuplier à cent pas. En ce qui concerne la capacité du corps allégé, certains peuvent aller et venir dans les airs ; d'autres peuvent même entrer dans d'autres espaces. Est-ce que ce genre de capacité existe ? Oui, c'est sûr, mais elle n'existe pas chez les gens ordinaires. »

Donc, je commençai à me dire dans mon esprit : « cloche d'or, la robe en fer ». Lorsque je pensai à ceci, quoique c'était  toujours pénible de recevoir des chocs électriques et d’être battu, je continuai à endurer la souffrance, j’entendis quelqu’un venir de l’autre pièce dire: « Nous avons fini ici ». Quelqu'un d'autre dit: «Je sais mieux comment m’y prendre avec les femmes ». Évidemment, il y en avait  d'autres à part de nous qui avaient été arrêtés et torturés. Je ne sais pas depuis combien de temps ils étaient là, quand quelqu'un de l'autre salle est entré et a dit: « Liu Haibo n'a plus de  pouls ».  À ce moment, j'étais clair dans mon esprit que si je pouvais maintenir  l'enseignement du  Maître dans mon esprit, en  croyant fermement dans le Fa, que la Loi l'emporterait sur  toutes les perversités. Cependant, je n'avais aucune force  physique pour lutter. Ils essayèrent de prendre mon pouls et de vérifier à mon nez  si je respirais encore. Quelques temps après ils se sont servis d’un petit bâton pour me frapper l’arche du pied. J’entendis  une voix au téléphone dire: « Est-ce l’hôpital municipal? Veuillez envoyer une ambulance au Bureau de la Sous-station du commissariat de police  Kuancheng. Un nommé Liu Haibo n’a plus de pouls ».  Plus tard, la police a dit  qu’un pratiquant de Falun Gong était décédé, cette nuit-là.

Je ne sais si le cœur de Liu Haibo bat encore ou non. Je n’ai aucune nouvelle de lui depuis un an, maintenant. Nous  savons que le Bureau de la Sous-station du commissariat de police  Kuancheng bloque toutes les nouvelles reliées à son décès. (Note : Liu Haibo, homme, âgé de 30 ans était médecin à l’hôpital de Tchang-tchoun, municipalité du district de Luyuan. L’unité directement responsable de son meurtre est  le Sous-bureau pour la sécurité publique de Kuangcheng

Téléphone: 86-431-2798052, 86-0431- 2724830.

(à suivre)

TRADUIT AU CANADA: 3/6/2003