Un(e) disciple en Chine

(Minghui.org)

Récemment, un compagnon pratiquant, que j’appellerai « A », a été infesté par la gale. Il était dans une  telle douleur qu’il était incapable de faire les exercices et d’émettre la pensée droite comme d’habitude.

« A » est un pratiquant ferme avec l'esprit clair. Dû à une foi ferme dans le Dafa, une fois, il marcha jusqu'à la  centrale de police, détruisant alors la tentative de la perversité de l'envoyer à un camp de travail forcé. Durant les dernières années, peu importe comment la situation devint difficile, peu importe comment la pression semblait forte, ou comment il se sentait seul, « A » continua de  clarifier la vérité continuellement.

J’ai sérieusement pensé au sujet d’un problème que nous avons dans le groupe de pratique locale.

Premièrement, nous nous sommes trop fiés sur « A. » « A » a fait beaucoup de travail de rectification de la Loi, sans attirer l’attention des autres. De plus, « A » est capable de penser de la perspective de la Loi. Donc, tout le monde aime parler avec lui et cherche à connaître son opinion lorsque des problèmes surgissent. La situation est devenue plus évidente après que    « A »  se soit échappé de la centrale de police avec des pensées droites. En me prenant comme exemple, je ne veux pas prendre de  décision quand des choses arrivent et j'attends toujours pour décider juste après avoir su  ce que « A »  pense. Quand mes idées diffèrent de celles de  « A », je suis hésitant à prendre l’initiative et à penser par moi-même. Profondément dans  mon esprit,  je garde la pensée que les choses seront sans trouble si je  fais juste suivre « A. » Ce n’est pas seulement moi; quelques pratiquants qui n’interagissent pas directement avec « A » sont aussi comme ça. Un pratiquant a dit:  « A » est très important pour nous. Que ferions-nous si « A » n’était pas ici ? En fait, « A » est une personne très modeste. Ce sont  les pratiquants autour lui qui ne peuvent pas bien maîtriser cette  situation.

J’ai noté cette situation il y a environ trois mois. J'en ai discuté  avec quelques pratiquants individuellement, mais il n'y en a pas beaucoup ont prêté  attention à cela. Après avoir vu « A » souffrir de la gale, au sein de toutes les autres pressions qu’il subit, j’ai réalisé que c’était le moment de parler de ce sujet directement. Si beaucoup de pratiquants dans un groupe de pratique se fient trop sur certain(s) pratiquant(s) et ne veulent pas utiliser leurs propres capacités pour  prendre l’initiative de la rectification par la Loi, la perversité viendra persécuter  le(s) pratiquant(s), sur lequel  (ou lesquels)  les autres se fient.

Alors que  je regarde les quelques dernières années passées, il semble que quelques pratiquants tout près, ont eu des troubles les uns après les autres. Après une période paisible, ces pratiquants seraient  encore dans le trouble. Chaque fois que les autres pratiquants ont eu des troubles, « A » s'est toujours blâmé. J’ai compris graduellement que, même si un pratiquant spécifiquement en trouble a des omissions, c'était plus important de voir nos lacunes au seing  de  notre groupe de pratique. Quand le pratiquant B a eu du trouble récemment, « A » ne se sentait pas bien. Sentant l'augmentation de la pression, « A » est devenu un peu pessimiste. Résultat, la perversité  a pris avantage de cela  et l'a persécuté.

Ce fut  à travers cet incident que j’ai vu l’égoïsme en moi-même. Chaque fois que je rencontrais « A, » je lui racontais toujours,  les tribulations que je vivais, espérant avoir son éveil et ses conseils. Avant ça, je ne réalisais pas que « A » avait aussi besoin d’aide et de compréhension des autres pratiquants. C’était notre responsabilité de prendre l’initiative de prendre soin de « A. » Quand il a eu la gale au début, il me l’a mentionné. Cependant, je vivais mes propres tribulations à ce moment-là et je n'ai pas prêté attention à ce qu’il m’avait dit. Maintenant, voyant « A » souffrant de la gale, j'ai senti que j'étais aussi  égoïste.

J’espère que chacun de nous peut être responsable pour les choses que nous faisons. Nous avons besoin de prendre l’initiative et penser notre groupe comme un tout, au lieu de mettre de la pression sur quelques pratiquants individuellement.

Le 14 mars 2003

Traduit au Canada le 3 avril