(Minghui.org)

1.       La police locale : « Comment se fait-il que la Télévision Centrale Chinoise (CCTV) nous ait menti ? »

Le 19 février 2000, je suis allée à Beijing pour faire appel pour Falun Dafa. Quand je suis rentrée et que j’ai été illégalement emprisonnée au poste de police local, les policiers ont dit toutes sortes de choses irrespectueuses sur Maître Li et le Falun Dafa. Je leur ai clarifié la vérité avec compassion. A cause des questions qu’ils posaient, je leur ai suggéré : « Il y a des livres de Falun Dafa dans votre poste de police. Vous pourriez y jeter un coup d’œil et voir quels sont réellement les paroles originales de mon Maître. » Quelques instants plus tard, un policier a fait un signe de la tête au directeur, signifiant qu’il avait trouvé les paroles. Un policier grand et large a alors dit : « Comment se fait-il que CCTV nous ait menti ? » Depuis lors, je n’ai plus entendu ce grand policier dire quoique ce soit d’irrespectueux sur le Falun Dafa. Après cela, chaque fois qu’il me voyait, il m’appelait « sœur aînée ».

Pendant le jour et la nuit où j’ai été gardée au poste de police local, j’ai nettoyé à fond chaque pièce là-bas. Plus tard, j’ai été emprisonnée dans un centre de détention, dans la pièce n°20 construite temporairement. C’était dans le froid de l’hiver et il n’y avait pas de chauffage dans cette pièce. Il y avait un seul grand lit simple avec seulement une banquette et pas d’autre couchage. Il y avait des gouttes d’eau partout sur les murs et le plafond. Le soir, il y avait tellement de monde sur le lit que sept ou huit personnes devaient attendre leur tour en restant debout dans la nuit. Les familles des pratiquants de Falun Dafa n’étaient pas autorisées à faire des visites au centre de détention. Le prix de la marchandise était deux à trois fois plus élevé qu’au dehors. J’ai été emprisonnée illégalement pendant un mois et on m’a illégalement fait payer une amende de 1000 Yuan quand j’ai été libérée.

2.       Aller à Beijing pour faire appel une seconde fois et revenir saine et sauve

Le 1er juillet 2000, je suis allée à Beijing pour faire appel pour le Falun Dafa et j’ai été arrêtée. Un policier a réussi à deviner de quelle ville je venais à cause de mon accent. Après avoir contacté le bureau représentant ma ville à Beijing et avoir planifié que quelqu’un me ramène, il a tout d’un coup demandé : « Savez-vous ce qui va vous arriver une fois de retour ? » J’ai répondu : « Je pourrais être envoyée dans un camp de travaux forcés. » Il a demandé : « Vous êtes déjà venue ici auparavant ? Pourquoi êtes-vous revenue ? » J’ai dit : « Je fais appel pour mon Maître, pour le Falun Dafa et pour ces pratiquants de Falun Dafa qui sont illégalement emprisonnés. » Le policier a dit : « C’est vraiment grandiose, ce n’est pas pour vous. Ok, je ne peux pas faire des choses qui ne relèvent pas de mon devoir, mais il est en mon pouvoir de vous laisser partir. » Ainsi je suis retournée chez moi saine et sauve. J’étais très heureuse de l’action droite de ce policier.

Aux environs de 21h00. le jour suivant mon retour, deux policiers sont venus chez moi pour m’arrêter. Ils ont dit que mon appel pour le Falun Dafa à Beijing leur avait amené des ennuis et avait dérangé l’ordre social, je devais être envoyée dans un centre de détention. J’ai refusé, utilisant la pensée droite. Mon mari m’a aussi aidée. Les policiers ont alors fait un coup de téléphone à leur supérieur pour prendre conseil. Le supérieur a demandé : « Quelle est son attitude ? » « Très bonne. » « Alors laissez-la rester chez elle ! » Les policiers s’en sont alors allés.

3.       La police a peur

Le 22 juillet 2000, je suis retournée à Beijing pour faire appel. Bien que j’aie subi une inspection et que j’aie été interrogée plusieurs fois par le personnel de la sécurité publique, j’ai réussi à bien le gérer. Pendant ces jours spéciaux, il y avait plus de dix véhicules de police utilisés pour attraper les pratiquants de Falun Dafa sur la Place Tian An Men. Aux environs de dix heures du matin, j’ai été attrapée et emmenée au poste de police. Il y avait cinq longues files de pratiquants de Falun Dafa. Quand les autorités sont arrivées pour enregistrer sur vidéo la procédure, j’ai immédiatement commencé à réciter les poèmes de Maître Li tirés de Hongyin. La police en haut des escaliers nous a arrosés d’eau froide, ils n’arrivaient pas à nous empêcher de réciter Dafa.

Plus tard la police nous a poussé dans un long bus plein à craquer et nous a envoyés au centre de détention de Huariou à Beijing. Comme je ne leur ai pas donné mon nom, j’ai reçu le numéro 230. On m’a complètement retiré mes vêtements pour l’inspection. J’avais mes règles et ils m’avaient confisqué mes bandes hygiéniques. Nous avons ensuite été enfermés dans des cellules. La police ne nous a pas autorisés à acheter quoique ce soit pour nos besoins quotidiens et nous a retenu nos affaires de toilettes, nos habits et d’autres choses que nous avions emmenées avec nous. Lorsque le chef de police du centre de détention était à son poste et qu’il a découvert sur le moniteur qu’un pratiquant âgé de Wuhan, province du Hubei, était en train de pratiquer les exercices, il a appelé le pratiquant âgé dans la cour et lui a frappé le visage plus de dix fois, il a contraint ce pratiquant à rester sous le soleil brûlant de l’été pendant des heures. Un autre pratiquant qui était assis, pratiquant l’exercice de méditation du Falun Gong a été choqué avec des matraques électriques, frappé au visage et brûlé avec des cigarettes par le chef de police, dont le dernier nom est Ma. Les mains du pratiquant étaient couvertes de marques de brûlure. On l’a forcé à se tenir bras et jambes écartés sans bouger, plus tard il a été menotté dans une cellule. Pour protester contre les persécutions de la police à l’encontre des pratiquants de Falun Dafa, j’ai pris la tête d’une grève de la faim et j’ai été choquée avec des matraques électriques. Grâce à la pensée droite très forte de tous les pratiquants, la police a enlevé les menottes de ce compagnon de pratique.

Pendant que j’étais illégalement emprisonnée, j’ai souvent été interrogée, parfois deux fois par jour. J’ai souvent été menacée par la police pour me forcer à dire mon nom et mon adresse. Après avoir pris ma photo, la police de tout le pays était encore incapable de m’identifier. Pendant mon interrogatoire, la police m’a menacée : « Même si vous ne nous dites pas votre nom, vous serez quand même condamnée au camp de travaux forcés. » « Si vous ne nous dites toujours pas qui vous êtes, nous allons utiliser des instruments de torture sur vous. » J’ai dit : « Si vous voulez mes bras, mes jambes ou ma tête, vous pouvez les prendre. » En entendant cela, ils ont eu peur. Après un moment, il a parlé avec un autre qui m’avait interrogée : « J’ai parlé pendant plus d’une heure, tout cela en vain. Rien ne peut l’ébranler. » J’ai été libérée après avoir été emprisonnée illégalement pendant treize jours.

Après mon retour à la maison, la police locale m’a appelé au poste, disant que le directeur voulait me parler. Je n’ai pas eu l’autorisation d’aller à la maison. J’ai vu que le poste de police était très sale, alors j’ai nettoyé les verres et les tables et j’ai balayé le sol. Cet après-midi-là, tous les policiers du poste étaient en réunion. J’étais en train de nettoyer un crachoir dans le corridor lorsque j’ai entendu par hasard le directeur mentionner mon nom, il disait : « Le corridor et les escaliers ont été si bien nettoyés. J’espère que chacun les maintiendra propres. »

A l’heure du dîner, mon mari est venu au poste de police local pour demander ma libération. Le directeur de la police m’a dit : « Vous devez être très fatiguée, s’il vous plaît, rentrez chez vous. » Il nous a escorté, moi et mon mari, dans les escaliers et nous sommes ensuite partis chez nous.

Traduit en Europe le 18 mai 2003