(Minghui.org)

15 mai 2003

Le Département de santé de la Chine a émis ce mardi, une nouvelle politique concernant le SRAS, qui requiert que tout fonctionnaire gouvernemental doit signaler tout déclenchement de maladie contagieuse à ses supérieurs de chaque palier et ne pas dissimuler aucun fait concret. Des observateurs signalent que la raison pour laquelle le SRAS est hors contrôle en Chine est justement le manque de liberté pour les Médias des Nouvelles chinois. Le droit qu’a chaque citoyen de savoir la vérité est sérieusement foulé aux pieds.

D’après un reportage du « Voice of America (V.O.A.) » le 14 mai, le Département de la santé chinois a émis de nouvelles politiques pour la prévention et le traitement du SRAS. Les nouvelles  politiques stipulent que seul le Département de la santé sera responsable de sa gestion et de son contrôle. Des critiques ont dit que les politiques antérieures du Département de la santé et du Conseil de l’État -- « Des mesures d’urgence pour les déclarations soudaines d'incidents dans la Santé Publique » qui nécessitaient obligatoirement d’être reportées aux plus hautes autorités à  chaque niveau,  sans cachette,  ont échoué à prévenir à ce que le SRAS ne  se produise.

« Quelqu'un peut seulement tromper les fonctionnaires du plus haut niveau mais non pas les fonctionnaires du plus bas »

D’après Cai Maggie, rédactrice de «Open Magazine » à Hong Kong, les nouvelles politiques du Département de santé et du Conseil de l’État  ne s’adressent pas aux facteurs fondamentaux pour contenir l’épidémie du SRAS.

Cai dit que certains maintiennent que la Chine a fait de grand progrès en enlevant les interdictions sur le reportage du SRAS depuis la mi-avril. Ces opinions sont douteuses car même en ce moment, on peut voir clairement qu’il n’y a aucune liberté pour que les médias donnent des nouvelles du SRAS en Chine. Ils ne peuvent que suivre les instructions du Département de la propagande tributaire du PCC et faire des rapports positifs, articles après articles,  sur les actes héroïques de ceux qui ont combatu le SRAS.

« Héro anti-SRAS, Jiang Yanyong, n’a pas reçu aucune louange »

D’un autre côté, dit Cai, comme  vrai héro du combat chinois contre le SRAS, Jiang Yanyong un médecin en chef  du « 310 de l'Hôpital de l'Armée de la Libération du Peuple » n’a reçu aucune louange,  ni couverture médiatique.

Au début d’avril, en tant que médecin en chef de l’armée, Jiang Yanyong  ne pouvait plus suivre la propagande continuelle du faux message de la Chine disant que « le SRAS est sous contrôle » et il révéla la vérité aux Médias des Nouvelles de la Chine ainsi qu'à ceux du  monde entier. Donc, les gens autour du monde ont pu savoir qu’il y avait plusieurs cas de SRAS de dissimulés à Beijing. Le Gouvernement chinois, sous la pression, à l'interne et à l'externe de la Chine y compris « l'Organisme Mondial de la Santé »  admit à la mi-avril qu’il y avait eu un manque significatif  de reportage sur la sévérité du SRAS en Chine, plus tôt.

Cai dit que la façon dont le Gouvernement a traité Jiang Yanyong, les gens peuvent facilement voir, que la Chine n’a encore aucune intention de respecter le droit des citoyens de savoir la vérité, ni de prévenir que le  SRAS ne se répande. Cai fait aussi remarquer que le SRAS indique un problème fondamental qu’a la Chine,  ces dernières décenies, celle d’une vision étroite et à courte vue,  pour le développement économique. « A mon avis, depuis que la Chine a implanté sa réforme économique et  sa politique de porte ouverte, la Chine a poursuivi un développement boiteux qui mise seulement sur  l’augmentation de son taux  de « PNB » [Produit National Brut] . Ceci équivaut à  un développement économique  avec un développement national mais ignore l’amélioration de la Chine comme un tout. Des questions  telles que l’écologie, l’éducation et la santé publique ont été reléguées à l’arrière plan. »

À ce jour, le SRAS demeure toujours hors contrôle en Chine.

Traduit au Canada le 5/26/2003 de :