(Minghui.org)

Je suis une femme pratiquante. En novembre 2000, je fus arrêtée parce que j’allai à la Place Tiananmen pour clarifier la vérité aux gens sur la persécution du  Falun Gong. La police fit des tentatives pour me retourner à ma ville natale mais je pus m’échapper et plus tard, ma compagnie de travail me congédia.

Parce que je continuai de clarifier la vérité au public, en juin 2000, la police fouilla mon domicile et m’emmena sous mandat. Les policiers confisquèrent mes biens personnels, y compris : 10,350 Yuan comptant [monnaie chinoise, salaire moyen d’un travailleur urbain se situe autour de 500 Yuan]; un bureau et des chaises, un lit, une télévision, équipement pour chauffer la douche électrique, des ustensiles de cuisson et autres items de tous les jours. 

En juin 2001, au commissariat de police, ils essayèrent de me faire raconter les faits sur les autres pratiquants et de leur dire la source de la littérature de clarification de la vérité. Les policiers me frappèrent les parties génitales avec un manche de moppe et ils me donnèrent des coups sous la plante des pieds ; ils me tirèrent les cheveux, me frappèrent au visage, me lancèrent de l’eau, me donnèrent des chocs électriques avec des bâtons électriques et me menottèrent sur le «banc de    tigre » [un instrument de torture, où  on est forcé de s’asseoir sur un banc minuscule de fer avec les genoux attachés de façon serrée sur le banc avec les mains attachées derrière le dos. Habituellement, quelques objets durs sont insérés sous les mollets afin d’augmenter la douleur, voir illustration sur http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/11/24/16156.html]. Depuis juillet, je fus détenue au centre de détention de la ville, travaillant 10 heures par jour. La police me bat si je ne finis pas mon quota de travail.

En 2002, le commissariat de police m’accusa de « déranger l’ordre social» et me donna une peine de 3 ans dans un camp de travaux forcés. Je refusai de signer les documents de la peine et ils les signèrent à ma place afin de pouvoir exécuter la peine sans mon gré. Je fus détenue au Camp de Travaux forcés Hehuakeng de la ville de Tangshan, où les pratiquants de Falun Gong reçoivent d’amples persécutions. Les pratiquants de Falun Gong sont persécutés de différentes manières s’ils ne renoncent à leur cultivation. Quelques exemples suivent :

1.     Membres de famille ne peuvent me rendre visite.

2.     Détention à long terme chez « des groupes de supervision restreinte.» Les nouveaux venus sont premièrement torturés ici. Ils doivent s’asseoir sur un banc dix heures par jour pendant un mois environ, quoique leurs fesses douloureuses soient en lambeaux et ils ne peuvent remuer sans être battus. Les pratiquants sont obligés de dormir 2 ou 3 dans un lit de 80 cm de large, se couchant la tête au pied de l’autre personne. 

3.     Lavage de cerveau obligatoire : le camp de travaux forcés mettent souvent sur pieds des « groupes focus » afin de torturer les pratiquants de Falun Gong par le lavage de cerveau. Les pratiquants doivent se lever à 17 h00  et ne peuvent se coucher que vers les 2h00 ou 3h00.

4.     Et en ce qui concerne ces pratiquantes qui insistent fermement sur leurs croyances, refusant de signer les lettres de « critique»  et/ou de «  garantie », les autorités les jettent dans les chambres des gardiens. À l’intérieur de ces chambres, les pratiquantes se font menottées les mains et les pieds à un lit et les criminels sont invités à  battre les pratiquantes de Falun Gong, tournant leurs mains, les étouffant avec la fumée de cigarettes, les brûlant avec des cigarettes, marchant sur leur poitrine, et les abusant sexuellement avec des bâtons de bois.

5.     Lorsque les pratiquants font des grèves de la faim  en protestation de leur persécution, les officiers de police leur tournent les bras et menottent les quatre membres de leur corps en position fixe. Je fus menottée de cette façon 2 fois. Bien des pratiquants furent sévèrement blessés par cette torture, et cela prend des mois pour récupérer. 

6.     Lorsqu’elle fait face à des pratiquants immuables, la police envoie deux à quatre criminels pour abuser de chaque pratiquant. Les pratiquants n’ont pas le droit de parler à aucun autre pratiquant, ni lire les articles de Maître ni faire les exercices.

TRADUIT AU CANADA: 4/28/2003