le 3/20/2003

(Minghui.org)

J'étais faible et malade depuis mon enfance. Parfois, les migraines me causaient de telles douleurs que je me serais tapé la tête contre le mur. Si je me baissais en avant, j’avais l’impression que ma tête allait se fendre et que mes globes oculaires étaient sur le point de sortir. J'ai été souvent envoyée en traitement d’urgence pendant la nuit. J'ai grandi avec toutes sortes de médicaments et l’inquiétude quotidienne de mes parents à mon sujet. Je ne pouvais comprendre ce que je suis venue faire dans ce monde ?  Pourquoi je mène une vie si douloureuse ?

 Lorsque j’ai commencé à travailler, j’ai dû m’absenter souvent pour cause de maladies. J'étais maigre en raison d’une descente d’estomac et je ne pouvais  manger qu’un choix limité  de nourriture. L'arthrite rhumatismale me provoquait de la difficulté pour marcher. J'étais une personne manquant de capacité et j’ai souvent souffert  d'insomnie.

 Afin de retrouver la  santé, j'ai pratiqué différentes méthodes de qigong, [exercices traditionnels chinois] mais je n'ai persisté dans aucune d'entre elles parce qu'elles n’enseignaient que des exercices sans les principes du xinxing ( nature du cœur et de l’esprit ). J'ai acheté un traité sur le bouddhisme et l'ai lu à la maison  Je voulais échapper au samsara [ le cycle de la renaissance et de la mort comme décrit dans le Bouddhisme ]. Cependant, personne ne m'a enseigné la cultivation. Puis, j'ai pratiqué un faux qigong et j’ai traité des patients. J'ai recueilli des ennuis en plus de mes maladies. Parfois, j'avais si peur que je ne pouvais pas m’endormir la nuit et mon insomnie s’est développée plus sérieusement. J'étais dans un état d'esprit désorienté et j’avais mauvaise mine.

 En août 1996, mon ami m'a donné une copie du livre Zhuan Falun. Il m'a dit que c'était un livre qui enseigne vraiment aux gens comment cultiver. Je ne pouvais plus poser le livre après l’avoir lu. Je voyais  la lumière et mon cœur  était rempli de joie.  Pendant un mois de cultivation mon corps s’est purifié et j'étais joyeuse. Je n'avais plus peur de marcher seule la nuit et mon visage est devenu attrayant. Par la pratique j’ai abandonné l’attachement  à la  renommée et la fortune. Mes rapports familiaux sont devenus plus harmonieux.  Je travaillais  ferme et ne  recherchais plus  mon intérêt personnel.  Je ne m’inquiétais pas de combien je pouvais gagner et mon esprit était calme. J'ai complètement changé. Pendant la grande inondation de 1998, mon bureau a demandé à chacun de donner 50 Yuan, alors j’ai donné 600 Yuan et j’ai donné également 600 Yuan d'aide aux enfants qui ne pouvaient pas aller à l'école. Avant de pratiquer Dafa je n’aurais jamais fait ceci.

 Plus tard, mon entreprise m'a affectée au service  comptable et j'ai dû étudier un logiciel de comptabilité. Je ne connaissais rien de l'informatique et j’ai dû travailler avec ce logiciel après l’avoir étudié pendant seulement une semaine. Avec si peu de temps et le manque  d’expérience antérieure, beaucoup de problèmes ont gêné mon travail. Parfois j’avais mal à la  tête de réfléchir. Je me suis calmée et j’ai  pensé : Je suis une  pratiquante de Dafa. La pratique de Dafa doit ouvrir ma sagesse et les  pratiquants de Dafa peuvent supporter ce que les gens du commun ne peuvent pas. Rien ne peut m’arrêter. J'ai constamment surmonté les problèmes et souvent fait des heures supplémentaires. Malgré le poids du travail et le fait d’être sous pression, j'étais toujours intrépide et n'étais jamais fatiguée. Avant de pratiquer Dafa je n’aurais absolument  jamais pu faire ceci.

J'ai accompli l’informatisation de la comptabilité qui  était si redoutée dans tout notre bureau. D'autres compagnies ont également envoyé des employés pour l'étudier mais personne ne pouvait la faire.  À la fin de l'année, notre bureau a été félicité  par notre direction supérieure parce que nos analyses et rapports financiers étaient corrects et soumis à temps. Nous avons été félicités en qualité d'unité modèle de travail parce que nous avons été les premiers à réaliser l’informatisation de la comptabilité.  Notre chef était très heureux. Il m'a demandé: « Qui  d’autre fait un tel travail et pratique le Falun Gong ?  Demandons-lui de venir travailler chez nous. »  Mes collègues étaient témoins du changement extraordinaire de mon état physique et  mental après avoir pratiqué Dafa. Beaucoup de gens ont commencé à lire des livres de Dafa et plusieurs  sont venus à notre lieu de pratique pour se joindre au groupe.  Mon chef a envoyé deux fois une voiture pour m'aider à transporter des livres et des documents de Dafa sur le lieu de pratique.

  Pendant la cultivation, je me suis demandé d'agir selon « Vérité-Compassion-Tolérance ». Je me suis toujours comportée dignement et j’ai démontré la grandeur  d'un pratiquant de Dafa. Mon travail, mes paroles et  ma façon d’agir ont profondément impressionné les chefs de bureau et des départements supérieurs de notre entreprise et tous mes collègues m'ont respectée.  J'ai bénéficié physiquement et mentalement de la pratique de Dafa et j’étais heureuse au-delà de toute description.

Commençant le 20 juillet 1999, Dafa et les pratiquants de Dafa ont souffert une persécution sans précédent.  Le 20 juillet 1999 j'ai été conduite au département de la Police  et interrogée. On me demanda qui était l'organisateur à notre site de pratique et quelles activités se tenaient là . Le chef de mon unité de travail savait clairement que les pratiquants du Dafa étaient de bonnes personnes, cependant sous la pression il me contraignit à écrire une déclaration de garantie  et à critiquer le Falun Gong.  Il me menaça que je perderais mon emploi si je n'écrivait pas la déclaration de garantie. Il me parla très souvent et me repérait durant les grandes et les petites réunions  pour me forcer à abandonner la cultivation.  Plusieurs personnes s'éloignèrent de moi et n'osaient même plus dire  un simple mot.  Je ne pouvais simplement pas comprendre qu'est-ce qui était mauvais avec la pratique de  Vérité-Compassion-Tolérance. Pourquoi  de bonnes personnes  étaient la cible de la persécution ?

  Après une période de réflexion, j’ai compris n’avoir rien fait de mal en pratiquant Dafa. Dafa m'a donné une bonne santé et a fait de moi une personne noble. Je devais adresser quelques paroles justes et droites au Gouvernement. Vers la fin de 1999, j'ai fabriqué une bannière sur laquelle j’ai écrit:  « Falun Dafa est bon » et j’ai été amenée au poste de police pour  un  deuxième interrogatoire. A mon retour, mon bureau m’a supprimé ma bonification saisonnière et la direction m’a envoyée un assistant directeur général et un chef de quartier pour « m’instruire ».  « Le bureau 610 » m'a fait payer 5.000 Yuan de garantie et ils m’ont confisqué ma carte d’identité.

En juin 2000, je suis allé à Pékin pour faire appel et j’ai été arrêtée par la police, qui m'a ramenée et illégalement détenue pendant deux mois. J'ai souffert de traitements inhumains et toutes sortes de tortures. La division politique de sécurité du département de police m’a extorqué 10.000 Yuan avant de me  libérer. L’entreprise m'a donné une punition administrative d'une année et a retenu mon salaire et ma bonification. J'ai reçu seulement un minimum vital en salaire. J'ai été également affectée au travail le plus fatigant et le plus sale que personne d'autre voulait faire.  J'ai dû effectuer mon travail tandis que je recevais la pression de divers secteurs. Le salaire et la bonification qui m’ont  été retenues se montaient à plus de à 20.000 Yuan.  En décembre 2000, je suis allée de nouveau faire appel et j’ai été arrêtée par « des employés du bureau 610 » dans une gare parce que je n'avais pas ma carte d’identité. J’ai été extorquée de plus de 1.200 Yuan et ai été emmenée par la police locale.

 En 2001, j'ai été dénoncée par des voyous en distribuant des prospectus de clarification de la vérité et à nouveau illégalement détenue pendant presque deux mois.  Pendant ma détention, le chef de mon unité de travail a essayé de son mieux pour m'inciter à renoncer à la cultivation, il m’a proposé une promotion, un salaire et le rétablissement dans mon précédent emploi. Il a également essayé d'avoir un collaborateur [ les anciens pratiquants de gong de Falun qui se sont égarés en raison de la torture et du lavage de cerveau ] pour me soumettre à un lavage de cerveau. J'ai été envoyée au travaux forcés. Cependant, sous la pression je n'ai pas renoncé à mon attachement fondamental et j’avais peur de devenir quelqu'un comme le collaborateur.  Ainsi j'ai fait quelque chose qu’un pratiquant de Dafa ne doit pas faire.  Après mon retour à la maison, mon téléphone a été coupé et j'ai été enfermée à clef dans mon appartement avec l’interdiction de contact avec l'extérieur.  J'ai vivement regretté mon action et je  sentais que j’avais abandonné le Maître, j’étais indigne de Dafa. Sous la contrainte de mon entreprise je devais écrire une déclaration de garantie ou être expulsée. Ma famille dans sa crainte m'a également mise sous pression. Dans ces circonstances, j'ai écrit une déclaration de renonciation, garantissant que je ne pratiquerais plus le Falun Gong. Pourtant ne voulant pas renoncer à Dafa  je me suis emprisonnée dans la confusion et la douleur mentale.  Après ce conflit intérieur, j'ai décidé de sortir pour retrouver des pratiquants. Avec leur aide et leurs encouragements, j'ai commencé à étudier la Loi et j’ai trouvé mon attachement fondamental. J'ai édité une annonce solennelle sur le site  Minghui et suis revenu à la cultivation. Mon unité de travail m'a demandée de reprendre mon travail et a prolongé ma punition administrative. Ils ont continué à me payer un salaire minimum vital.  Cependant : « la contrainte ne peut pas changer le cœur de l’homme. »[ Principes essentiels pour un avancement assidu. Maître Li  Honzhi ],  j'a décidé de partir et j’ai demandé de me rendre ma déclaration de garantie.  Là où ma déclaration est entrée en vigueur, j’ai prouvé par mes actions que tout j'avais fait et dit qui n’était pas conforme au Dafa était faux. J'ai décidé de m'immerger entièrement dans la rectification de la Loi, et d’éliminer toutes les interférences et compenser les pertes que j'avais causé à Dafa.

 Mon père a changé d’attitude et me soutient en clarifiant la vérité.

 J'ai rencontré beaucoup de résistance en prenant cette décision. Les forces anciennes voulaient détruire tout ce que Dafa m'a donné. Elles persécutent directement non seulement les pratiquants en les mettant dans les camps de travaux forcés ou les prisons mais créent également indirectement des tribulations aux pratiquants par la fausse propagande qui trompe les membres de leur famille. Ma famille ne pouvaient pas réaliser la mauvaise nature de la persécution et a fait tout son possible pour que je m’arrête.

 C’était d’abord la pression de mon père. J'ai commencé à lui clarifier la vérité : « Sans cette persécution, quelle harmonie régnerait dans notre famille. Je pourrais aller travailler et pratiquer comme d'habitude. Je n’aurais pas besoin d'aller faire appel et d’être arrêtée.  Cependant, la pratique est interdite.  Si je ne pratique pas et que je tombe malade, qui en souffrira et qui payera les factures médicales?  Tu t’occupes de moi et tu t’inquiètes de mon état de santé. Tu connais les avantages que j'ai obtenus par la pratique de Dafa et tu sais que Dafa est bon. Si tu t’occupes vraiment de moi, s’il te plaît respecte mon choix et  soutiens moi, de sorte que je puisse faire de mon mieux ma cultivation. »

 Quand j'ai laissé tous les désagréments et suis à nouveau devenue une pratiquante digne, j'ai dit à mon père : « Je suis très heureuse maintenant. Tu ne te sens  pas heureux en voyant à quel point je suis heureuse? »  Mon père a immédiatement répondu : « C’est bon d'être heureux!  Bon  d’être heureux !"  Depuis lors, mon père ne m'a causé aucune pression. Une fois, alors que je distribuais les documents de vérité, mon père imitait comment les pratiquants envoient des pensées droites pour moi à la maison.  Mon père a changé complètement par mes efforts de clarifier la vérité.

 J'ai appris à avoir des pensées droites indestructibles en faisant face au rapport  familiaux.

 Ensuite c’était la pression de mon mari. Il m'a menacé de divorcer. Il est resté au travail et n'est pas rentré à la maison.  Quand je lui ai demandé de revenir il a répondu : «  Je ne rentrerai pas à la maison si tu ne changes pas. »  Je l'ai sincèrement conseillé : « Dormir sur le sofa à ton travail n'est pas bon pour ta santé et tu ne peux pas avoir un bon repos.  Si tu es simplement gêné avec moi, je peux rester à  l'extérieur jusqu'à ce que tu te sentes à l’aise. Je suis une pratiquante et je puis souffrir toutes les difficultés.»  Mes paroles sincères l'ont ému. Il a commencé à revenir à la maison, mais il rentrait tard ou ivre.  Il a voulu divorcer. Au début, j'ai convenu : « Si ma situation t’affecte et que tu ne peux pas supporter la douleur, je vais te laisser ta liberté.  Mais la propriété doit être partagée, moitié moitié si nous divorçons. » Il a été étonné : « Tu est une pratiquante. Une  pratiquante peut-elle aussi bien contester pour la propriété? »  Je lui ai dit : « Les besoins d'une pratiquante sont également de vivre. Je ne puis pas dormir dans la rue.  En outre, Je possède  la moitié de la propriété.  Je la possède par mon travail. »  Il a été choqué par mes paroles.

 Plus tard, j'ai réalisé que je ne prenais pas un chemin rigoureux. Pourquoi devrais-je être d'accord de divorcer?  Ainsi j'ai dit mon mari : « Je ne suis pas  d'accord de divorcer. Je ne t’ai rien fait de mal.  Si je divorçais, que penseront de moi les autres pratiquants ? Je ne peux pas accepter de divorcer. » Il m'a répondu : « Ce n’est pas important, que tu en conviennes ou pas je peux te poursuivre. » Je lui ai dit: « Vas-y. Tu as  peur que je nuise à l’exercice de ton pouvoir et à ton argent. Cependant, dans trois ou cinq ans, que penseront de toi les autres personnes ? »  Alors, depuis, il a cessé de ramener le sujet du divorce.

 L'attitude de mon mari a également influencé ses collègues et amis. Ils m’ont tous regardé curieusement et parlaient de moi  avec ironie. Tous les soirs ils l’ont traîné dehors pour boire et m'ont traitée en ennemi.  J'ai essayé de communiquer avec mon mari mais il était toujours ivre. J'ai toléré la situation silencieusement pendant longtemps. Je me suis calmée pour étudier la Loi et pour me centrer. J'ai réalisé que la situation n'était pas bonne.  Les forces anciennes tiraient profit de ma bonté. Si je continuais à m'adapter à mon mari, elle le détruirait.

 Une fois, pendant un dîner devant ses amis et collègues, mon mari s’est à nouveau moqué de moi et m’a outragée. Cette fois je ne suis pas restée silencieuse. J'ai   corrigé ses mauvaises actions. J'ai lui ai dit fermement : «  Est-ce que j'ai fait du mal ?  Tu continues à plusieurs reprises de  te moquer de moi. Je t’ai toléré  plusieurs fois.  Cependant, au lieu de te retenir, tu deviens pire. Je cultive Dafa et veux être une bonne personne.  Est-ce mal ?  Je suis devenue plus saine et plus élevée. Partout où je vais les gens me respectent en raison de ma cultivation de Dafa. Je fais tout dignement. Cependant, toi et tes amis vous vous moquez de moi. Voulez vous que je devienne une mauvaise personne? Si j’ai fait quelque chose de mal, faites-moi savoir et je me corrigerai tout à fait. »  Il a alors été choqué par mes paroles et ne pouvait répondre. Le soir même, il m'a appelée et a agi comme si rien ne s'était produit.  Il est rentré à la maison à l'heure.

 De cette expérience, j'ai compris ce que le Maître dit :

 « La pensée droite indestructible envers la vérité de l’Univers forme le corps de diamant solide comme le roc des bienveillants disciples de Dafa qui effraie toute perversité, la lumière de la vérité qu’elle émane fait se désagréger tous les facteurs conduisant à une pensée déviée chez chaque être. Autant de puissance de la pensée droite, autant de force majestueuse. Les disciples de Dafa sont en train de sortir réellement de l’homme ordinaire. » (Aussi, en deux mots)  Maître Li Hongzhi

 Je dis la vérité à tous ceux que je rencontre.

 En raison du changement de mon mari, ses collègues ont aussi graduellement changé. Chaque fois que je parlais avec eux je leur disais patiemment la vérité.  Avec une compassion pure de pratiquante de Dafa, je leur ai dit que Falun Dafa est bon et j’ai également parlé de la persécution dont souffrent les pratiquants de Dafa.

 Un jour un des amis de mon mari qui m'avait par le passé querellé avec des mots grossiers est venu chez moi. Je ne l'ai pas reçu avec de la haine, mais je lui ai expliqué les faits, comment Dafa a souffert de la persécution, et comment mon corps et mon esprit ont tous deux  bénéficié de la pratique, les changements dont j’ai bénéficié. Je lui ai également dit que bien que les pratiquants de Dafa aient subi beaucoup de souffrances, ils traitent toujours les autres avec compassion. Je lui ai expliqué que de traiter aimablement les pratiquants de Dafa et le Dafa lui apporterait un glorieux avenir.  Après avoir compris la vérité il m’a dit : « En conclusion, je vous comprends. À l'avenir, lorsque vous aurez des documents, donnez-les moi, je vous aiderai à les distribuer. Puisque je ne pratique pas, personne ne les découvrira. » Sa rationalité m'a émue aux larmes.

 J'ai commencé à dire la vérité à mes collègues et aux personnes autour de moi. Je leur ai également donné les documents et les disques de clarification. Parfois, mes collègues sont venus à la maison lors d’ invitations. J’employais cette occasion pour leur montrer les disques de clarification de la vérité. Après avoir clarifié la vérité aux personnes autour de moi, la plupart d'entre elles pouvaient changer leurs pensées, et dire qu'elles ne sont plus contre Dafa. En même temps j'ai également apporté l’appareil de DVD chez  mes parents et des amis pour leur montrer la vérité. L'effet a été bénéfique Quelques personnes ont même exprimé leur bonne volonté d'apprendre Dafa à l'avenir.

 Une fois, j’ai rencontré trois jeunes filles. Je leur ai expliqué les changements éprouvés après le début de la pratique du Falun Gong et également la persécution dont j'ai souffert.  Elles ont écouté attentivement.  L’une d’elles a même eu les larmes aux yeux.  Elle m'a demandée : « Vous avez tellement perdu, le regrettez-vous ? »  J'ai répondu : « Non, je ne regrette rien. Ce que j'ai gagné par le Dafa vaut davantage que tout ce que je puis acheter. Indépendamment de ce que je perds, je ne le regrette pas. »

 J'ai parlé avec elles pendant une heure et demi mais elles ne voulaient toujours pas me laisser partir, et elles m’ont demandé de leur en dire davantage lorsque  j'aurai le temps.

 Le Maître dit :

 « Votre comportement de pratiquant est pur et droit, tellement de personnes vous trouvent bons tout simplement en voyant votre comportement. Si nous-mêmes ne faisons pas en temps ordinaire attention à notre propre conduite, alors votre comportement peut être vu par un homme ordinaire, il ne va pas vous connaître en profondeur comme avec la lecture de la Loi, il va seulement voir votre comportement. Peut-être qu‘une phrase, un comportement de vous, peut faire qu’il ne pourra pas recevoir le salut, pourra engendrer une mauvaise impression de Dafa. Nous devons prendre ces problèmes en considération.»    (« Enseignement de la Loi à la conférence de Boston  27 avril 2002» )

Une fois, avec une autre  pratiquante, j'ai rencontré une dame par hasard dans un autobus. Quand l'autobus s'est soudainement arrêté, elle a perdu  deux fois l’équilibre contre moi.  Je ne l'ai pas blâmée, mais lui ai souri, en outre, je me suis serré pour faire une place et l'ai laissée s'asseoir. Elle était très reconnaissante. Nous avons commencé à lui exposer la vérité. L’une de nous lui parlait, alors que l'autre envoyait des pensées droites.  Nous avons répondu à toutes les questions qu'elle a posée. Un vieil homme assis dans la rangée devant nous a également prêté attention à ce que nous avons dit. J'ai envoyé des pensées droites et j’ai alors élevé la voix afin de permettre à toutes les personnes alentour de nous entendre et d'accepter ce que nous disions. Le vieil homme a souri tout en écoutant.  Nous nous sommes débarrassées  de la crainte, et plus nous parlions, plus nous nous sommes senties normales. Cette dame a complètement approuvé ce que nous lui avons dit. En descendant de l'autobus, le vieil homme nous faisant un signe de la main  nous a dit: « Vous êtes vraiment grands. » Après, partout où je suis allée, je disais la vérité à chaque personne contactée. En plusieurs mois, je suis allée à beaucoup d'endroits et j’ai accumulé beaucoup d'expériences dans la clarification.  Lorsque j'ai dit la vérité, la majorité de personnes l'acceptaient. Ceci m'a permis de sentir ce que le Maître a dit :

« Il vient en portant la vérité parfaite selon son gré

Va aux quatre coins du monde avec une aisance insouciante

Le principe de Loi se répand partout dans la voie de ce monde

Plein des êtres le bateau de Loi lève la voile. » Tathagata, Hong Yin.

LI Hongzhi

le 13 mai 2002

Lorsque des problèmes ont surgi lors de la clarification de la vérité, j’ai tout de suite cherché en moi pour savoir si  j’avais omis d’étudier suffisamment la Loi, si je n'avais pas envoyé des pensées droites à temps, si je n'avais pas assez de compassion, ou encore quelques attachements à abandonner. A travers ce processus j'ai abandonné  beaucoup d'attachements et la peur. Indifférent des jours sensibles [vacances chinoises ou lorsque le Gouvernement chinois a quelques réunions importantes, alors le gouvernement chinois envoie plus de policiers  pour harceler et arrêter des  pratiquants de Dafa ], ou de quelques autres jours spéciaux, je n'ai jamais cessé de dire la vérité au peuple.  J'ai constamment amélioré mon xinxing et le niveau de ma cultivation.  Dafa me donne la sagesse.  En aidant le  Maître à rectifier la Loi, j ‘ai mûri et suis plus raisonnable.  Indépendamment de ce que je perds dans le monde humain, je suis volontiers  sur le chemin pour aider le  Maître dans la rectification de la Loi. Je veux aussi faire mieux et avec plus d’attention.

traduit en Europe le 6 mai 2003