(Minghui.org)

Par Zhang Xiaogang

Note de l’éditeur : Cet article a été écrit par un non-pratiquant et ne représente pas nécessairement la compréhension des pratiquants de Falun Gong.


Les mensonges mettent en danger la presse, le tourisme et le commerce de Hong Kong

Le 11 février 2003, à une conférence de presse à Guangzhou, Chine, un fonctionnaire local a répondu à la question d'un journaliste de Hong Kong en disant :« les habitants de Hong Kong n'ont pas besoin de s'inquiéter de la mystérieuse maladie qui se répand actuellement dans la province de Guangdong. Ce n'est pas une nouvelle maladie et elle est complètement sous contrôle. Les habitants de Hong Kong devraient faire confiance au gouvernement chinois. »

Maintenant nous tous savons que pendant la période où la maladie a été prétendue être « totalement sous contrôle, » le nombre réel de victimes était de plusieurs fois plus élevé que ce qui a été rapporté par le gouvernement.

En conséquence, dix jours après cette conférence de presse, une sorte de virus plus tard appelé le syndrome « respiratoire »  aigu grave (SRAS) a traversé sans qu’on le sache le pont de Luohu, ai entré dans Hong Kong non préparé, puis s’est diffusé dans le monde. Le virus a causé environ cent décès à Hong Kong, a infecté des milliers d'habitants de Hong Kong et a sévèrement porté atteinte à l'économie de Hong Kong.

Aujourd'hui, plus de cinq ans après la cession de Hong Kong, un autre genre de « virus » est délibérément projeté pour entrer à Hong Kong. C'est « l'établissement

de l'article 23.» Son but est d’enfreindre les libertés de presse, d'expression, et

d’assemblée et pour supprimer le droit des habitants de Hong Kong de surveiller et de critiquer le gouvernement, qui rompt le système immunitaire de la société de Hong Kong. Bien que l’administration spéciale de la région (ASR) de Hong Kong le gouvernement et les fonctionnaires jurent solennellement que les habitants de Hong Kong n'ont pas besoin de s'inquiéter à son sujet, ce virus érodera fondamentalement le fonctionnement de la société de Hong Kong, et mettra le prétendu « un pays, deux systèmes » dans sa tombe. Cela deviendra le tournant pour que Hong Kong soit complètement converti à la loi chinoise.

La diffusion de ces deux virus a utilisé le même moyen, c’est à dire, mensonges et dissimulations. Non seulement le 11 février, non seulement avant le 20 avril, mais jusqu'à aujourd'hui, le gouvernement chinois interdit toujours les médias de rapporter la situation de l’épidémie sans approbation officielle. En outre, il utilise l'excuse de « la fabrication et la propagation de rumeurs » pour saisir et arrêter les personnes qui parlent au sujet de l'épidémie.

Selon le schéma courant, quand l'article 23 sera décrété, si une maladie comme le SRAS qui menace Hong Kong éclate et que le continent cache la réalité, si n’importe quels médias de Hong Kong ou habitants ordinaires de Hong Kong exposent ou rapportent la vraie situation, ou la répand simplement par le bouche à oreille, ils pourraient être mis en prison accusés « de révéler illégalement des secrets d'état. »

La semaine dernière, Yang Zili et trois autres jeunes étudiants préoccupés par des problèmes de société de la Chine ont été condamnés de huit à dix ans de prison pour avoir échangé des avis en privé. Deux semaines plus tôt, Huang Qi de Sichuan a reçu une sévère sentence pour avoir installer un site Web pour rechercher des enfants perdus. En décembre dernier, quand le SRAS a commencé à s'étendre en Chine, Liu Di, une étudiante de l'université de Beijing, a été arrêté parce qu'elle a exprimée son opinion sur l'Internet. Son cas n'a toujours pas été jugé.

Après le décret de l'article 23, tous cela  pourrait se produire à Hong Kong.

Pour l'amour de la santé de la société de Hong Kong, pour l'amour de la santé et  de la sûreté des habitants de Hong Kong et pour la santé et la sûreté du peuple du continent chinois et même la santé et la sûreté de chacun d’entre nous, le peuple de Hong Kong a besoin du droit de faire savoir la réalité, et du droit de l’exposer. Hong Kong a besoin d'un grand masque « anti- virus », c’est à dire s'opposant à l'établissement de l'article 23.

(Cet article est constitué du discours de Zhang Xiaogang au rassemblement public autorisé de Sydney, « Exposant des mensonges, Sauvant les vies. »)