The Washington Times : Le procès Falun Gong obtient appui

Par Frank J. Murray et Steve Sexton

Édité le 12 juin 2003

(Minghui.org)

Plus de trois douzaine de membres du Congrès demanderont ce matin au Juge Fédéral de Chicago de permettre aux pratiquants de Falun Gong de poursuivre leur procès de génocide contre l'ancien Chef chinois Jiang Zemin, devant  les tribunaux des Etats-Unis.

Le groupe du Congrès américain s'oppose aux demandes de l'administration de Bush d'écarter le procès. Les avocats du Falun Gong qui se sont rassemblés hier à Freedom Plaza condamnent cette attitude juridique de pression de la part de la Chine.

Affirmant un intérêt officiel pour « les conditions des droits de l'homme en République Populaire de Chine, » le groupe du Congrès bipartite a dit que le Département de Justice est allé trop loin pour protéger l'ancien président et chef du parti communiste.

 « La branche exécutive a outrepassé ses droits,  en protestant  les intérêts légitimes des Etats-Unis, » ont ils dit dans les documents qui arguent que les soucis de la politique étrangère,  ne devraient pas prendre aux  tribunaux de droit américain , le droit  de décider de la question inédite, qui est,  si un chef perd l'immunité – « le droit divin des rois » -- quand il se retire de ses fonctions.

Ce matin, le Juge Matthew F. Kennelly du District des Etats-Unis entendra la motion des membres de la Chambre pour se joindre au procès, comme un ami de la cour, ou amicus curiae, avant de décider de rejeter le procès. Le département de la Justice ne fait pas partie de la cause et  il est aussi impliqué comme un amicus curiae.

Un extrait de la questions légale a été rendue plus personnelle au rassemblement d'hier quand Yeong-Ching Foo du parc de Menlo, Californie, a parlé  à environ   40 personnes que la Chine détient son fiancé, Charles Li, un citoyen américain, depuis 4 mois parce qu‘il pratique le Falun Gong.

« Il n'y a aucun espoir pour la justice en Chine, ainsi nous devons compter sur le système de justice des Etats-Unis pour stopper la torture du Falun Gong, » a t-elle dit.

Un fonctionnaire du Département d'Etat a confirmé que M. Li est emprisonné et qu’un fonctionnaire du Consulat lui a rendu visite pour la dernière fois le 27 mars à la prison de Nanjing, où il purge une peine de trois ans pour ce que les fonctionnaires chinois appellent tentative de sabotage d'équipement radio.

Le procès du 18 octobre accuse M. Jiang d'avoir établi un  puissant bureau de contrôle du Falun Gong pour persécuter ceux qui expriment une croyance et qui pratiquent le Falun Gong et de mettre le bureau, lequel est aussi appelé le bureau 6/10, sous son commandement « d'effectuer une campagne d'assassinats, de torture, de terrorisme, de viol, de tabassages et de destruction de la propriété contre le Falun Gong et leurs familles. »

M. Jiang a interdit le Falun Gong et a juré de supprimer le mouvement, dont le nom est traduit comme étant  un groupe religieux de tolérance de « la pratique de la roue du Dharma. » Il implique cinq ensembles d'exercices en utilisant des postures de lotus et des mouvements de main, parfois accompagnés de musique.

Le Département de la Justice cherche à faire annuler ce  procès, lequel demande les déclarations pour arrêter la persécution et des offres de  compensation et des dommages punitifs pour les trois pratiquants de Falun Gong de la  Chine et expatriés, identifiés comme les  « Plaignants A, B, C, D, E, F et d'autres.... »

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Le procès invoque deux lois des Etats-Unis  -- La loi pour réclamer de dommages subis à l'étranger et la Loi pour la protection des victimes des tortures  [ The Alien Tort Claim Arc and Torture Victim Protection Act  ]-- pour permettre aux cours fédérales de juger Jiang Zemin responsable de génocide, de torture et d'autres actes contre l'humanité.

« En classant un dossier d'Amicus dans le procès, le Comité [de la Maison des Relations Internationales] affirme l’inviolabilité des droits inaliénables enchâssés dans notre Constitution, » a dit Alan Adler, directeur exécutif du Falun Gong des Etats-Unis.

En dépit de la description de M. Adler, des documents ont été classés non pas par le comité de Chambre mais par les 38 membres du Congrès dirigé par Henry J. Hyde, républicain de l'Illinois, et le démocrate des examinateurs du classement, Rep. Tom Lantos de Californie.