Récits concernant la rectification par la Loi d’une pratiquante âgée en Chine

(Minghui.org)

Madame Li est dans la soixantaine. Après le 25 avril 1999, la pratique des exercices en groupe a été interrompue. Quelques pratiquants ont cessé de se présenter le matin au centre de pratique des exercices. Mais madame Li persistait à aller faire ses exercices au centre régulièrement vers 3 h du matin chaque jour avec son magnétophone.

Un matin quand elle est arrivée au centre à vélo, deux membres du « personnel administratif » se sont approchés d’elle. Un d’eux a poussé la poignée de sa bicyclette tandis que l’autre a tiré le panier derrière le siège en essayant de l’éloigner du centre de pratique. Madame Li a eu cette pensée : « Je ferai les exercices, ne songez-pas à me pousser ! » Elle a résisté aux deux jeunes hommes de toutes ses forces. Ils ne pouvaient pas bouger la vieille dame. Madame Li a ouvert son tapis pour la méditation, mais il a été enlevé par les deux hommes. Elle a vu qu’elle en avait un autre dans son vélo. Afin de les empêcher de s’en emparer, elle a fait la pratique en s’accrochant à la courroie du magnétophone.

Les deux hommes ont alors apporté un haut-parleur pour faire  jouer du bruit dans ses oreilles. Une pensée lui est alors venue à l’esprit : « Je suis une pratiquante du Falun Dafa, personne ne peut me déplacer et personne ne peut m’interrompre! » Le « personnel administratif » a enlevé le haut-parleur.

En juillet 1999, la famille de madame Li était aussi harcelée parce qu’elle pratiquait le Falun Gong. Elle pensait qu’il n’y avait rien de mal à apprendre la grande Loi et à devenir une meilleure personne. Le gouvernement ne devrait pas persécuter le Falun Gong. Madame Li et plusieurs pratiquants ont alors décidé d’aller à Pékin ensemble pour manifester pacifiquement. Mais en cours de route, ils ont été arrêtés à Tianjin et incarcérés illégalement dans la cour d’un collège technique. Ce jour-là, de nombreux pratiquants étaient également détenus dans ce lieu. Les policiers ont donné des coups de pied et battu les pratiquants qui récitaient les articles du grand Maître. Madame Li et les pratiquants ont crié ensemble à haute voix : « Arrêtez de battre les gens, pour quelle raison les frappez-vous? » Plus tard, ils ont été ramenés par le personnel du poste de police de leur ville natale et enfermés seuls dans des cellules. Chacune d’elle pouvait contenir seulement une personne et n’avait aucune fenêtre. Il y avait seulement un morceau de natte déchirée dans la cellule qui piquait s’il fallait s’asseoir ou s’allonger dessus. Il y avait des insectes partout. Dans les cellules se trouvaient des sécrétions humaines qui sentaient très mauvais. Madame Li a installé ses vêtements au sol et elle s’est assise pour commencer à faire la méditation. Les agents ont essayé de séparer ses mains qui étaient en position de jieyin (la paume droite reposant sur celle de gauche au-dessous du nombril) ainsi que ses jambes qui étaient en position du lotus. Elle a fermement remis ses mains en position jieyin et ses jambes en position du lotus. Les policiers ont tenté plusieurs fois mais finalement ils ont dû abandonner. Quand elle a terminé sa méditation et ouvert ses yeux, elle a constaté que tous les insectes avaient disparu. Ses pensées droites ont choqué et semé la frayeur au sein de la perversité. À ce moment-là, elle s’est aperçue qu’elle était une bonne personne et qu’elle ne devrait pas être incarcérée. Elle devrait quitter ce lieu. Elle a alors commencé à parler au gardien : « Nous pratiquons le Falun Gong et nous voulons devenir de bonnes personnes. Nous ne devrions pas rester ici. Ce n’est pas un endroit où nous devrions rester. » Le gardien a dû lui donner une autre cellule. Les autres pratiquants et elle ont commencé à expliquer la vérité aux autres gardiens. Peu de temps après, elle a été libérée. Plus tard, madame Li s’est rendue à Pékin de nombreuses fois pour protester pacifiquement et valider la grande Loi.

Un jour, en automne 2000, les policiers de la localité ont fouillé illégalement la maison de madame Li et ils ont trouvé un exemplaire du nouvel article de Maître Li. Ils lui ont demandé où elle l’avait obtenu et elle a répondu calmement : « Je ne trahirai pas les autres personnes ». Ils l’ont emmenée au poste de police et l’ont ligotée à une chaise en métal. Dans la soirée, les membres de sa famille ont demandé à voir le commissaire pour demander sa libération. En ce temps-là, elle était inquiète du fait que son mari, qui n’est pas un pratiquant, allait révéler le nom du pratiquant qui lui a donné cet article. Soudain, elle a senti qu’elle avait le vertige et elle a commencé à crier fort : « J’ai le vertige. J’ai un mal de tête, aidez-moi s’il vous plaît! » Son fils et sa belle-fille ont couru à son chevet, son fils l’a réconfortée et a questionné le policier : « Vous lui avez causé du souci et maintenant sa maladie est revenue. Ma mère avait beaucoup de maladies auparavant et depuis qu’elle pratique le Falun Gong, elles ont toutes disparu. S’il lui arrive quelque chose, êtes-vous prêt à prendre la responsabilité? » Pour donner une indication à son fils, madame Li a hurlé : « Sortez tous! Je veux avoir la tranquillité pendant quelque temps. » Ayant compris le message, son fils a inventé une excuse et a demandé au policier de sortir. Elle a murmuré à son fils :  « Dis à ton père de ne pas révéler les noms des autres personnes. S’il arrive quelque chose, je m’en occuperai. Nous ne voulons pas impliquer d’autres personnes! » « Ne t’inquiète pas, je le dirai à papa », a répliqué le fils. Cette même nuit, madame Li a été libérée.

Une fois, les policiers ont utilisé la ruse pour l’attirer au poste de police. Ils lui ont dit qu’elle devait se rendre à leur bureau pour subir un interrogatoire. Elle s’est souvenue que Maître Li avait dit :

« …sans la peur n'existeraient plus les facteurs qui vous font peur. » (Éliminer le dernier attachement, Points Essentiels pour un Avancement Assidu).

Elle a fait face calmement aux policiers. Après l’interrogatoire, elle leur a demandé de la laisser retourner chez elle. Mais ils ont refusé de la laisser partir. Plus tard, son fils est arrivé avec 6 000 Yuan [un employé urbain gagne en moyenne un salaire mensuel de 500 Yuan en Chine]. Ils voulaient extorquer ce montant d’argent de lui. Elle a répondu sérieusement à son fils : « Veux-tu leur donner de l’argent afin qu’ils l’utilisent pour persécuter le Falun Gong ? Ils sont en train d’escroquer de l’argent. Ils enfreignent la loi en appliquant la loi. Ta mère n’a pas enfreint la loi ! » Puis, elle a répondu sévèrement aux policiers :   « Vous êtes une bande d’escrocs. Si vous m'escroquez de l’argent, je révélerai au monde entier votre méfait. »

« Autant de puissance de la pensée droite, autant de force majestueuse ».   ( Aussi en deux mots, Points Essentiels pour un Avancement Assidu 11 »

Elle a stupéfié les policiers et ils l’ont renvoyée à la maison dans une voiture.

En 2001, pendant qu’elle clarifiait la vérité aux gens de sa ville natale, elle a été illégalement kidnappée par les policiers de la localité. Les policiers voulaient l’enfermer toute seule dans une cellule sombre, mais elle a répondu fermement : « Je n’ai enfreint aucune loi, il n’y a aucune raison de m’arrêter et de me détenir toute seule dans une cellule sombre. » Plusieurs hommes ont essayé de l’entraîner dans la cellule et de l’enfermer mais ils ont essuyé un échec. Madame Li pensait : « Les policiers sont aussi dupés par les mensonges. Je veux leur expliquer la vérité et dénoncer la perversité. » Elle a alors parlé de tout ce dont elle a bénéficié en pratiquant le Falun Gong, de la persécution, de la corruption dans la société, de l’édification de la moralité chez les pratiquants, de la profondeur du contenu de la grande Loi et de la raison pour laquelle les pratiquants disent la vérité aux gens. Quand elle parlait, même le commissaire l’écoutait tranquillement. Elle a parlé pendant très longtemps. Elle sentait que ses pensées étaient très claires et tous les mots qu’elle voulait dire semblaient attendre leur tour pour sortir de sa bouche. Cette nuit-là, elle s’est assise sur une chaise au poste de police et a émis des pensées droites toute la nuit. Aucun policier n’est venu l’interrompre. Le matin, elle a demandé à Maître Li pendant que ses mains étaient en position de lotus : « Maître, je ne peux pas rester ici. Je dois quitter ce lieu pour sauver les gens, aidez-moi à m’échapper s’il vous plaît. » Elle a soudain senti le froid envahir son corps et elle a frissonné. La chaise sur laquelle elle était a commencé à faire du bruit. Les policiers ont eu peur et l’ont envoyée à l’hôpital en toute hâte. En raison de sa résistance, ils ne pouvaient pas lui donner des injections et ils ont dû la retourner au poste de police. Ils ont alors appelé les membres de sa famille pour la ramener à la maison. Pendant que sa famille négociait avec les policiers, elle a profité de l’occasion pour expliquer la vérité au sujet de la persécution aux policiers. Accompagnée de sa famille qui était venue la chercher, elle a continué à dire la vérité aux marchands de la route près de l’entrée du poste de police. En entrant dans la voiture, elle a ouvert la fenêtre et expliqué la vérité aux gens qui passaient.

À son retour chez elle, madame Li a pris le livre Points Essentiels pour un Avancement Assidu et l’a ouvert. Elle a vu Maître Li lui sourire.

Le 2 mai 2003

http://ww.clearwisdom.net/emh/articles/2003/5/23/36049.html

http://www.minghui.cc/mh/articles/2003/5/2/49510.html

Traduit au Canada le 10 juillet 2003.