(Minghui.org)

[Note du rédacteur en chef : L’article qui suit n’a pas été écrit par un pratiquant de Falun Gong et ne représente pas nécessairement la compréhension des pratiquants de Falun Gong.]

Le magazine Dongxiang a reporté dans l’édition du mois de juillet que pendant les derniers jours du mois de juin, le comité permanent du Politburo Chinois a revisé un projet de loi concernant:   « Le dévoilement public du revenu familial, des propriétés possédées et des fonds de réserve, pour les membres cadres du Parti politique ». Le projet de loi a été soumis par le comité d’inspection disciplinaire du gouvernement central et par le ministère de la supervision. Le résultat du vote du comité permanent du Politburo sur ce projet de loi a été 4 en faveur, 2 contre et 3 abstentions. Donc, pour la cinquième fois, ce vote a été mis de côté.

Pourquoi est-ce que les cadres du Parti ont si peur de rendre public leur revenu ou celui de leurs proches, les propriétés qu'ils possèdent et leurs fonds de réserve ?

Pendant que Jiang était au pouvoir, les chefs du Parti ont participé à des détournement de biens, à de la corruption, au trafic d’influence et à des détournements des argent du gouvernement. Ce phénomène a été extrêmement sérieux. Jiang lui-même, ainsi que les membres de sa famille et plusieurs de ses subordonnés dignes de confiance ont été impliqués sérieusement dans des détournements de fond et dans la corruption. Par exemple, un des subordonnés très proche de Jiang, le président titulaire de la conférence consultative politique, Jia Qinglin, est connecté de très près au cas notoire de Yuan Hua (Un cas de contrebande dans lequel plusieurs fonctionnaires chinois ont été impliqués). Alors qu’il était en charge de la province du Fujian, il a dévoyé et détourné 1.28 billion de Yuan du gouvernement provincial de Fujian. Ces fonds étaient réservés pour financer des projets de construction.

Zhou Zhengyi, (la personne la plus riche de Shanghai), et le président de la « Banque de la Chine » à Hong Kong, Liu Jinbao, ont été détenus et ont fait l'objet d'enquêtes par le comité permanent. Ces cas sont directement reliés avec la lutte de pouvoir entre les différentes factions dans la suprémacie chinoise et sont connectés à plusieurs chefs de hauts rangs actuels et anciens à Shanghai et aussi aux activités illégales du plus agé des fils de Jiang, Jiang Mianheng. Depuis 1994, Jiang Mianheng s’est procuré plusieurs compagnies et a acheté beaucoup de terre. Il est rapidement devenu le « roi de la télécommunication », de Shanghai. Pour un temps, il occupa la position de vice-doyen de l’académie chinoise des sciences. Combien d’argent Jiang Mianheng a-t-il  réellement gagné avec  son « emploi spécial » et combien de la richesse de la nation a-t-il pu bel et bien détourner ?

Ces derniers temps, il a été reporté que Jiang s’est acheté une maison de vancances gigantesque sur l’île de Dali, en Indonésie. Il a été dit que Jiang a utilisé son propre argent pour se procurer cette maison, mais le gouvernement chinois lui avait donné 1 million de dollars de subvention.

Alors, combien d’argent Jiang possède-t-il réellement et d’où provient cet argent ? Cette question est très importante. Éclaircir cette question est particulièrement important pour la lumière sur la lutte actuelle contre la corruption et le trafic d’influence. L’auteur de cet article spécule que Jiang Zemin, sa fille et ses fils, possèdent une richesse énorme. L’ancien président des Philippines, Marcos, a détourné plusieurs centaines de million de dollards américains durant son mandat. L’économie chinoise est, bien entendue, plus importante que celle des Philippines. Le détournement de fonds en Chine est infâme, donc ce n’est pas trop exagéré de prévoir que le détournement des fonds effectué par Jiang Zemin avec la corruption, surpasse celui  de Marcos.

Jiang adhère toujours à son pouvoir et refuse de se retirer. Il est probable que l'une des raisons principales est que doit reposer sur son habilité à avoir recours à la force militaire,  son influence pour protéger le pillage par sa famille de quantité énorme des biens du pays. Il est évident que la politique d'anti-détournement et d'anti-corruption émise par la Chine est extrêmement difficile à implanter dans de telles conditions.

Date originale de l’article : 8/8/2003

Traduit au Canada le 11/8/2003