(Minghui.org)

1.     Le 8 mai 2003, le camp de travail de Masanjia a créé une soi-disant « classe disciplinaire » pour commencer une nouvelle tournée de persécution contre les pratiquants de Falun Gong en forçant les pratiquants déterminés à regarder des vidéos diffamant la Grande Loi et Maître Li et à écouter des enregistrements calomniant la Grande Loi. Ces pratiquants ont été torturés et forcés à travailler jusqu’à minuit et ne pouvaient pas beaucoup dormir. Ils n’avaient pas l’autorisation de parler. Les pratiquants déterminés qui n’étaient pas placés dans la « classe disciplinaire » devaient s’accroupir dans le couloir face au mur pendant toute la journée et toute la nuit. Ils n’avaient pas le droit de bouger ou de dormir (parfois ils pouvaient dormir seulement une ou deux heures). Ils ne pouvaient pas aller librement aux toilettes, car un horaire avait été établi par des collaborateurs. On leur faisait constamment du tort physiquement et ils étaient choqués avec des matraques électriques de façon extrêmement cruelle. On ne leur permettait pas de dire au monde extérieur ce qui se passait réellement. Pendant cette persécution, le policier Qiu Ping en a fait le plus, mais tous les policiers de la première équipe sont impliqués.

2.     En 2001, Zou Guirong a été mis dans l’équipe sous le contrôle de Qiu Ping. Chaque fois qu’il disait : « Falun Dafa Hao, saisissez l’occasion de la rectification de la loi par Maître Li. », il était frappé et insulté, puis emmené et on lui injectait une substance inconnue. Des injections de cette substance pouvaient rendre la personne complètement inconsciente. Cela s’est passé plusieurs fois et a causé de grands dégâts chez Zou Guirong, aussi bien au niveau physique que psychique.

3.     Le camp de travail de Masanjia essayait de promouvoir son prestige en engageant des collaborateurs de l’extérieur pour faire subir des lavages de cerveau aux pratiquants de la Grande Loi. Il y avait ainsi de soi-disant maîtres de qi-gong, des professionnels et des professeurs venus pour aider. Les pratiquants de la Grande Loi déterminés qui n’ont pas coopérer avec les instructions ou les ordres de la police ont subi une persécution encore plus sévère.

4.     Dans le camp de travail de Masanjia, si des pratiquants de la Grande Loi refusaient de porter leur plaque d’identité devant la poitrine, s’ils refusaient de mémoriser les règles du camp, de porter des uniformes numérotés ou s’ils refusaient de travailler, ils recevaient des punitions à divers degrés. Par exemple, ils auraient seulement des graines entières et des légumes au vinaigre à manger, ou bien on les empêcheraient de sortir, ou bien on les ligoterait et les torturerait.

5.     Dans la 2ème et 3ème brigade pour femmes du camp de travail de Masanjia, il y avait une pratiquante appelée « Valider » (Elle n’a jamais donné son vrai nom. C’est en validant la Grande Loi qu’elle a reçu ce surnom). Elle était souvent enfermée dans une petite pièce isolée, parce qu’elle clarifiait la vérité pour valider la Grande Loi. Elle a traversé de nombreuses persécutions.

6.     Le 4ème étage dans le bâtiment multi-fonctionnel de l’école éducative du camp de travail de Masanjia abritait des pièces isolées et fermées à clé et des salles de classe. On les utilisait spécifiquement pour persécuter la Grande Loi et les pratiquants de la Grande Loi. Le camp de travail a embauché Zhao Yonghua et d’autres pour faire les lavages de cerveau et persécuter les pratiquants de la Grande Loi lors de sessions séparées pour la 1ère, 2ème et 3ème équipe. Le 3ème étage servait aux familles des pratiquants de la Grande Loi pour rester quand ils venaient leur rendre visite ; il était aussi utilisé pour faire des lavages de cerveau aux pratiquants pour qu’ils renoncent à leur croyance. Au cours du processus du lavage de cerveau, l’officier Fang (qui menait la classe) faisait des tentatives en plus et interrogeait les pratiquants de la Grande Loi l’un après l’autre pour voir s’il avait atteint le point d’être « converti ». Mais dans les pièces isolées, on entendait souvent la voix forte de pratiquants de la Grande Loi validant la Loi.

7.     En 2002, lors de la réunion au camp de travail de Masanjia « pour rectifier les disciples du camp de travail », Li Dongqing et Song Caihong ont été illégalement condamnés et ils ont été enfermés dans de petites cellules ou derrière la porte métallique du 1er étage où ils ont reçu de nombreuses tortures. Quand le pratiquant Sun Jinjun bougeait la bouche pour réciter les articles du Maître ou envoyer la pensée droite, même s’il ne produisait aucun son, les collaborateurs utilisaient du scotch pour lui sceller la bouche et le ligotaient avec des cordes. Xie Xiulan et Shi Changying et d’autres pratiquants déterminés de la Grande Loi étaient souvent enfermés dans de petites cellules où on ne leur permettait pas de parler. Il y avait deux collaborateurs qui étaient particulièrement mauvais ; l’un était Que (une femme) de Huludao et l’autre était Liu (une femme) de Benxi. Elles mettaient un pain de savon dans la bouche des pratiquants de la Grande Loi, scellaient leur bouche avec du scotch et ensuite les enfermaient dans de petites pièces séparées.

8.     Au camp de travail de Masanjia, Zhang Chunmei a été séparée des autres pratiquantes et menottée sur une chaise pendant des jours et des nuits. Elle devait dormir sur la chaise. Elle a eu les jambes enflées pendant longtemps. La même chose est arrivée à d’autres pratiquants. Quand les gardiens n’avaient plus de menottes, ils attachaient les pratiquants avec des cordes.

9.     En 2002, Li Xiaoyan de Huludao était en danger de mort à cause de cruelles tortures. Les policiers ont vu sa situation et ont eu peur d’en être tenus responsables, alors ils l’ont laissée partir à la maison. On ne connaît pas les détails sur ce qui s’est passé alors.

10.  Le pratiquant de Falun Gong Qi Zhenrong, de Benxi, a été tellement persécuté au camp de travail de Masanjia qu’il en est devenu mentalement anormal.

11.  La pratiquante de Falun Gong Wang Yan, de Dalian, a été souvent enfermée en isolement dans une petite pièce. Elle a soutenu une grève de la faim en guise de protestation, aussi les policiers l’ont-ils nourrie de force, cela lui a causé un grand malaise à l’estomac. Après ce calvaire, elle n’arrivait plus aller dormir le soir et était terrifiée. Plus tard elle est devenue mentalement anormale.

12.  Lorsqu’il est arrivé à Masanjia, le pratiquant de la Grande Loi Wang Jinfeng a commencé une grève de la faim qui a duré plus de 100 jours pour protester contre sa détention illégale. Les policiers l’ont nourri de force. Il est devenu extrêmement faible et de nombreuses parties de son corps ont l’air anormales.

13.  Le camp de travail de Masanjia ne suit aucune loi pour la persécution des pratiquants de la Grande Loi. Les peines des pratiquants déterminés sont rallongées au hasard de la durée que les préposés le désirent. Les peines de certains pratiquants avaient déjà expiré, mais de nombreuses excuses étaient utilisées pour rallonger leurs peines et continuer à les persécuter.

J’ai vu les persécutions ci-dessus de mes propres yeux au camp de travail de Masanjia.

Traduit en Europe le 8 août 2003