Leur quatre années solennelles de valider Falun Dafa et d’éveiller le cœur des gens.

(Minghui.org)

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M. Huang Ke et sa femme Mme. Zhong Yunxiu

Mme. Zhong Yunxiu

En Septembre 1999, Mme. Zhong Yunxiu, à 27ans, est décédé en détention policière parce qu'elle pratiquait le Falun Gong. A ce moment-là sa fille n'avait pas deux ans.

Le 3 juillet 2003, le mari de Mme Zhong, M. Huang Ke, 31ans, a été torturé à mort.

Leur fille a moins de six ans et est devenue orpheline. Leurs parents âgés ont un chagrin profond de la perte de leur seul enfant. Les gens qui les connaissaient ont été choqués et fâchés. Nous écrivons cet article en mémoire à la cultivation et à la pratique de ce couple et de leur esprit actif et solennel pour valider la Loi.

M. Huang Ke et Mme Zhong Yunxiu étaient un couple qui pratiquait dans le District de Wanghua, ville de Fushun, Province de Liaoning.

M. Huang était né en 1972 et travaillait pour le 10ème Bureau de Recherche de l’Institut de Recherche Industrielle du Pétrole et des Produits Chimiques de Fushun. Ses chefs et collègues admettent que M. Huang était une personne droite et bonne, et qu’il était très responsable pour son travail.

Mme Zhong Yunxiu était née en 1973 et était professeur d’anglais à l’école Beisanjia dans le Comté de Qingyuan, à Fushun. On l’a décrite comme étant ouverte et charmante.

M. Huang avait commencé la pratique du Falun Gong en 1996, et mme Zhong en 1997. Les deux étaient très assidus dans leur pratique et leur famille était pleine de bonheur.

Entre la fin de 1997 et le début de 1998, Mme Zhong est tombée enceinte, mais venait quand même au site de pratique pour faire les exercices. Quelquefois il faisait très froid, même 27 degré en dessous de 0, mais çà ne l’avait jamais empêchée de venir.

La fille du couple, nommée "Xinyu", est née en février 1998. Ils n’ont pas ralentis leur cultivation à cause des soins que demande un bébé. Ils étaient très assidus pour étudier la Loi, pratiquer les exercices, et copier les livres de Dafa et réciter les paroles du Maître. Pour aider les pratiquants à regarder les conférence du Maître dans les régions rurales, Mme Zhong amenait sa fille avec elle pour leur livrer les vidéos. Ses actions bienveillantes touchaient chacun.

Dans la nuit du 24 avril 1999, en découvrant que la police de la ville de Tianjin détenait illégalement des pratiquants, M. Huang est allé faire appel à Beijing pour le Falun Gong. Mme Zhong croyait qu’elle devait aussi y aller. Elle et sa fille ont surmonté les difficultés et se sont rendues à Beijing.

Après le 25 avril 1999, différentes formes de pression se sont abattues sur le couple, mais ils n’ont pas abandonné. A la place, ils sont devenus encore plus assidus. Ils ont convaincu leurs parents, qui s’inquiétaient à cause de la persécution, et ont été capable d’organiser un groupe d’étude de la Loi dans leur foyer.

Juste avant le 20 juillet 1999, le couple a fait appel pour le Falun Gong à Beijing à plusieurs reprises. Ils ont visité les Bureaux d’Appels, la télévision d’état CCTV et d’autres organes du gouvernement pour clarifier la vérité sur le Falun Gong. La mère de M. Hong avait une maladie mentale, et pour éviter que ses parents aient le fardeau de garder leur petite-fille, le couple amenait toujours leur fille avec eux, même si c’était difficile. Ils continuaient à communiquer avec les autres pratiquants pour partager les expériences de cultivation et s’encourager les uns les autres.

Pour clarifier la vérité, M. Huang a personnellement distribué le matériel de clarification de la vérité au président et au Secrétaire du Parti Communiste à son travail, à l’Institut de Recherche Industrielle de Pétrole et de Produit Chimique de Fushun.

La nuit du 15 juillet 1999, des douzaines de policiers d’une station de police affiliée au Bureau de la Sécurité Publique de Fushun dans la succursale du District de Wanghua sont allés au site de pratique et ont amenés les pratiquants qui avaient fait appel à Beijing pour le Falun Gong et les ont enregistrés. Les pratiquants ont été interrogés. Il pleuvait très fort ce jour-là. M. Huang travaillait de nuit et n’était pas à la maison. Mme. Zhong, tenant sa fille, a conduit les autres pratiquants à la station de police, demandant que la police relâche les pratiquants détenus. Tôt le lendemain matin, les pratiquants ont été relâchés.

Le matin du 20 juillet 1999, pendant que les pratiquants retournaient chez eux après avoir fait les exercices à l’extérieur, la police et les employés du Département de Gestion du Voisinage ont violemment kidnappé l’assistant au site de pratique. Leur action illégale action a poussé tous les autres pratiquants à aller au gouvernement municipal pour clarifier la vérité. Les pratiquants ont attendu en ligne, mais les fonctionnaires de la ville n’avaient pas du tout l’intention de les recevoir. Plus tard, les employés du Bureau d’Appel de la Ville sont venus pour enregistrer le nom de chaque pratiquant. Les pratiquants ont vu leur statégie et ont refusé de coopérer. Alors, ils ont envoyé des cameramen pour les filmer, et les employés de différents Départements de Gestion du Voisinage pour déranger l’appel paisible des pratiquants. Aux alentours de 18h, le gouvernement municipal a appelé un grand nombre de force de policiers et deux camions remplis de soldats armés. Mme Zhong s’est tenue devant la ligne tout le temps. La police à alors commencé à traîner de force les pratiquants dans les autos de police, incluant Mme Zhong.

Le jour suivant, le 21 juillet, les pratiquants sont allés à l’hôtel de ville pour faire appel pour le Falun Gong. La police y était déjà et avait érigé une barricade. Plusieurs pratiquants étaient détenus à l’interieur. Les autres pratiquants se tenaient des deux cotés de la rue, attendant paisiblement que les fonctionnaires de la ville les reçoivent. Peu après, plusieurs autobus transportant des pratiquants venaient de l’intérieur. Lorsque les pratiquants de l’extérieur l’ont réalisé, ils ont tous couru dans la rue, quelques-uns se sont assis au milieu de la rue pour bloquer les autobus. La police est venue et a violemment empoigné les pratiquants un par un et les a rejetés en arrière avec force. La situation était assez confuse. Mme Zhong, tenant sa fille dans ses bras, a essayé d’avancer en avant, mais a été arrêtée par d’autres pratiquants pour sa sécurité. Mme Zhong surveillait la situation anxieusement, avec une peine profonde dans ses yeux. En même temps, la police a lancé M. Huang Ke dans l’autobus. Les autobus sont partis sous garde de la police. En voyant que l’hôtel de ville ne montrait aucun signe de bonne volonté de voir les pratiquants, ils ont décidé de faire appel au gouvernement provincial.

Cette nuit-là, Mme Zhong Yunxiu et M. Huang Ke sont allés à Beijing pour faire appel. Ayant été témoins de la brutalité de la police de Beijing police envers le Falun Gong, ils ont décidé de laisser leur fille à la maison. Personne n’aurait deviné que ce serait la dernière fois qu’ils quitteraient leur enfant, ni dans l’esprit de l’enfant que ce serait la dernière fois qu’elle recevrait l’étreinte de sa mère.

En route vers Beijing, le couple a passé de nombreux poste de contrôle de la police. A ce moment-là, la police commençait à bloquer les routes. Lorsqu’ils sont arrivés à Beijing, ils ont découvert que la police de Beijing arrêtait aussi les pratiquants. Aucun pratiquant n’était capable d'indiquer au couple un endroit où demeurer. Le 22 juillet 1999, les TV d’état ont lancé une attaque frénétique contre le Falun Gong et son fondateur en manipulant et en fabriquant des histoires. La dure situation n’a pas affaibli la détermination du couple à demander justice pour le Falun Gong. Ils ont décidé de rester et de clarifier la vérité aux gens.

Parce que la police arrêtait les pratiquants sans motif, le couple a dormi dans les rues durant la nuit. Malheureusement, la police les a trouvés et les a arrêtés. La police les a mis avec d’autres pratiquants sur un train allant de Beijing à la station de train de Jinzhou. Le couple a eu l’occasion de s’échapper et se sont séparés de la police. Ils sont retournés à Beijing pour continuer à valider la Loi.

Mme Zhong a appelé les pratiquants de sa ville à plusieurs reprises pour encourager plus de pratiquants à sortir et valider la Loi au moment critique. Plus tard, lorsque d’autres pratiquants de sa ville sont venus à Beijing, chacun avait la larme à l’œil en voyant le couple. C’était l’automne et il faisait très froid dehors, mais ils avaient seulement quelques couches de vêtements à porter. Deux mois de dure vie dans la rue et de déménagements constants pour éviter d’être arrêté par la police avaient beaucoup amaigri le couple. Il était facile de voir que l’expérience a laquelle ils avaient fait face était inimaginable et extrêmement difficile. Ils ont tout surmonté pour une chose –valider la Loi.

Les pratiquants de la Ville de Fushun ont été choqués et peinés lorsqu’ils apprirent sa mort.

Apres la mort de Mme Zhong, la Commission de Droit et de Politique de la Ville de Fushun a détenu M. Huang Ke. Il n’a été relâché qu'après la Nouvelle Année Chinoise de l’an 2000, lorsque sa parenté a remis 5,000 Yuan pour sa liberté provisoire. Lors de sa détention, M. Huang a refusé de coopérer avec son employeur, et la Commission de Droit et de Politique et le Bureau de Sécurité Publique ont continué à le harceler, essayant de le forcer à écrire la "Déclaration de Garantie" [Cette déclaration de garantie force les pratiquants à signer une feuille déclarant qu’il ou elle est plein(e) de remords pour avoir pratiqué le Falun Gong, qu’il ou elle n’ira jamais à Beijing pour faire appel, qu’il ou elle ne s’associera plus avec d’autres pratiquants et qu’il ou elle renonce à la pratique.].

Aux alentours de mars 2000, l’employeur de M. Huang a agit de complicité avec la Commission de Droit et de Politique et la station locale de police pour l’envoyer au centre de lavage de cerveau au camp de travaux forcés de Fushun. Après plusieurs mois de détention, ils l’ont laissé retourner à la maison mais ne lui ont pas permis de retourner au travail.

A la fin de l’an 2000, M. Huang a vu que la persécution augmentait à chaque jour et est allé à Beijing encore une fois pour faire appel pour le Falun Gong. Il a déployé une bannière disant "Falun Dafa est Bon" sur la Place Tienanmen. La police l’a arrêté et détenu. Ce n’est que lorsqu’il a eu été torturé à deux doigts de la mort que la police a informé son employeur et sa famille. Il fut alors transporté à la maison. Avant qu’il puisse récupérer, M. Huang a été envoyé au centre de détention et plus tard au camp de travaux forcés. Quelques mois plus tard, il fut relâché.

A la fin de 2001, l’employeur de M. Huang a encore agi de complicité avec le Département de Gestion du Voisinage pour l’envoyer au camp de travaux forcés. Lorsqu’il fut retourné à la maison, sa famille ne pouvait pas endurer la pression des autorités et a essayé de l’empêcher de pratiquer le Falun Gong. Faisant face à des pressions venant des autorités et de sa famille, M. Huang n’a pas abandonné. Il le prit silencieusement avec un cœur calme, tout en leur clarifiant la vérité.

Le 18 mars, 2003, pendant que M. Huang clarifiant la vérité sur le Falun Gong aux gens, une vieille dame trompée par le gouvernement et la fausse propagande des médias l’a dénoncé à la police. La police de la Station de Guangming l’a arrêté et l’a envoyé au centre de détention. Il fut condamné à sept ans de prison pour avoir peint "Falun Dafa est Bon" sur un mur. [Note:Sans accès à aucun moyen de communication typique tels que les journaux, revues, TV ou radio, les pratiquants du Falun Gong ont recours à plusieurs façons créatives et quelquefois peu communes pour éveiller la conscience parmi les Chinois au sujet de la persécution.] M. Huang a fait grève de la faim pour protester contre son mauvais traitement. Les gardes de la prison ont alors ordonné aux criminels de le nourrir de force. Plus tard, il a été envoyé à l’hôpital pour être nourri de force. Après plus de dix jours de torture, M. Huang était au seuil de la mort. La police a été forcée de le remettre en liberté. On dit qu’il a été sauvé après avoir reçu un traitement d’urgence à l’hôpital.

A la fin du mois de juin 2003, la police de la Station de Guangming dans le District de Wanghua à Fushun l’a kidnappé à nouveau et l’a détenu au Premier Centre de Détention de Fushun. M. Huang a fait une grève de la faim et a subi des gavages à plusieurs reprises. Apres dix jours de torture, à 6 heures le 3 juillet 2003, il est décédé.

Information additionnelle:

La persécution des pratiquants à l’Institut de Recherche Industrielle de Pétrole et de Produit Chimique de Fushun est dirigée par le “Bureau 610”, qui consiste du Comité du Parti, le secrétaire du comité, et le Département de la Sécurité de l’Institut. Le Département de la Sécurité arrête directement les pratiquants. Ce " Bureau 610 " travaille étroitement avec les commissions de la ville, les Bureaux de Sécurité Publique, et les stations de police pour persécuter les pratiquants.

Information additionnelle sur les auteurs des crimes:

Lv Shun, employé au Département de la Sécurité à l’Institut de Recherche Industrielle de Pétrole et de Produit Chimique de Fushun.

Wang Xingtong, le secrétaire du Comité de la Ligue de Jeunesse Communiste de l’Institut.

Le Premier Centre de Détention de Funshun est tout d’abord responsable de la mort de M. Huang Ke.

13 août, 2003

Traduit au Canada le 9/9/2003