(Minghui.org)

Rapport du 13 août : La Commission des Etats-Unis sur la Liberté religieuse internationale (USCIRF) a déclaré le 9 août que le gouvernement chinois « a ajouté des conditions inacceptables à la dernière minute et a refusé de nous laisser visiter Hong Kong », l’organisation donc été contrainte d'annuler sa toute première visite prévue en Chine continentale au début d’août. En ce qui concerne les maintes rétractations des promesses du gouvernement chinois et de l’obstacle dressé devant l’organisation afin de l’empêcher de visiter la Chine dans le but de couvrir sa violente persécution contre les organisations religieuses, l’USCIRF a dit qu’elle garde l’espoir de visiter dans l’avenir ce pays.

Visite retardée

Le gouvernement de Pékin a dit que l’annulation de la visite était due à des raisons techniques. Selon des nouvelles, l’USCIRF a cependant commencé à négocier cette visite avec le gouvernement chinois dès le début de février 2003. Une semaine auparavant, l’organisation s’est plainte du fait que le gouvernement chinois ait proposé quelques inadmissibles conditions obligatoires à la dernière minute avant la visite, ce qui a pratiquement annulé le plan original. L’USCIRF est une organisation spéciale fondée par le gouvernement des Etats-Unis, selon la Loi sur la Liberté religieuse internationale de 1998. Elle soumet des rapports et suggestions à propos des conditions relatives à la liberté religieuse dans des pays du monde entier. En décembre 2002, les autorités chinoises ont dit à Richard L. Armitage, Secrétaire-adjoint du Département d’état Américain, qu’elles étaient prêtes à inviter les membres de l’USCIRF à visiter la Chine. Après six mois de négociations diplomatiques, l’USCIRF a reçu soudain un avis de Pékin juste avant le voyage. La note demandant à l’organisation d’annuler sa visite à Hong Kong sinon le gouvernement chinois n’émettra pas de visa. Finalement, l’USCIRF a décidé d'annuler sa visite.

L’avenir de la politique « d’un pays, deux systèmes » est inquiétant

L’USCIRF a tenu une conférence de presse pour déclarer qu’elle a demandé au gouvernement chinois dès le début de février de cette année d’inclure au début de leurs négociations Hong Kong dans la visite. À ce moment-là, Pékin a dit qu’il n’y aurait pas de problèmes pour la visite à Hong Kong. Cependant, une semaine avant l’arrivée prévue de l’USCIRF en Chine, Pékin n’avait toujours pas fourni à l’organisation une liste des villes qu’elle pourrait visiter. Le gouvernement chinois ne pouvait pas assurer à l’organisation qu’elle pourrait interviewer des organisations religieuses célèbres et leurs chefs. De plus, il a « insisté » pour que Hong Kong soit enlevé de l’itinéraire.

M. Gaer, Président de l’USCIRF, a dit que les agissements du gouvernement chinois montrent que le contact étranger avec Hong Kong exercé par le Parti a atteint un niveau sans précédent, et il viole la politique « d’un pays, deux systèmes ». Cette action a soulevé l’inquiétude que six ans seulement après le retour de Hong Kong à la souveraineté chinoise, l’autonomie de Hong Kong est devenue très instable.

Martin Lee, Président du parti Démocratique de Hong Kong, a critiqué Pékin et a dit que la capitale chinoise a agi ainsi parce qu’il ne voulait pas que l’USCIRF parle aux chefs religieux de ce territoire qui étaient contre l’Article 23. Ha Seong-Kwong, Chef de la Fondation de la Mission Catholique à Hong Kong a été surpris du geste du Parti, puisque même si le Parti a interdit à l’USCIRF de visiter Hong Kong, l’organisation pouvait quand même être au courant de la situation sur ce territoire. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi le Parti avait pris une décision aussi « stupide ».

La nature de la persécution des religions en Chine

Même cette année, M. Li Shixiong, Président du Comité pour l’investigation sur la persécution religieuse en Chine, a soumis à la Convention des droits humains des Nations Unies des photos des documents authentiques prises par les Chrétiens en Chine, montrant la persécution des Chrétiens et la violation des droits de l’homme exercées par la le gouvernement chinois. Il a présenté aux Nations Unies des documents secrets émis par le département de la Sécurité publique de la province de Jilin. Le document a indiqué explicitement que le gouvernement chinois « doit augmenter la force de frappe à l’égard des pratiquants du Falun Gong. Quand ces personnes sont attrapées, il faut les arrêter avant et faire les procédures après. La persécution du Falun Gong par le gouvernement excède sa persécution de la Maison de l’Église. Selon des nouvelles, Jiang a donné des directives aux camps de travaux forcés et aux prisons, en disant « aucune loi règle le traitement des pratiquants du Falun Gong, » le « décès des pratiquants du Falun Gong à la suite des rossées n’est rien et peut être considérer comme le suicide. » Durant les quatre dernières années, au moins 100 000 pratiquants du Falun Gong ont été envoyés dans des camps de travaux forcés sans avoir droit à un jugement du tribunal, et au moins 760 pratiquants ont été torturés à mort. Leurs noms et cas ont été vérifiés et publiés sur Clartés et Sagesse.net (clearwidom.net ).

Li Shixiong a fait remarquer dans sa lettre que Jiang est comme Hitler parce qu’il utilise la bannière de « nation » et du « peuple » tout en satisfaisant ses désirs pervers et égoïstes et en servant ses propres intérêts. Il applique du terrorisme légalisé sous le nom de « loi nationale ».

Dans son rapport annuel publié en mai 2003, l’USCIRF a révélé que de nombreuses « graves violations de la liberté religieuse » exercées par le Parti. Bien que la constitution chinoise permet aux citoyens d’avoir la liberté religieuse, le Parti contrôle, surveille et restreint les activités religieuses, et déclare qu’il « protège la sécurité publique, maintient l’ordre public et assure la santé du public ». La Chine a signé l’accord sur les Droits civils internationaux et les droits politiques en 1998 pour exprimer son acceptation de protéger la liberté de pensée, la liberté de la conscience et la liberté religieuse. Cependant, c’est tout simplement un feuille de papier pour le Parti, car ce dernier n’a aucune intention de le suivre de n’importe quelle façon.

Traduit au Canada le 1er septembre 2003.