Par Chen Gang

(Minghui.org)

Pourquoi n’y-t-il rien à l’épreuve des policiers dans cette poursuite de conduite inhumaine? Premièrement, eux aussi sont également des victimes des mensonges et de la haine créée et instiguée par Jiang et ses cohortes. De plus, le régime de Jiang et le « Bureau 610 » ressemblant à la Gestapo font un lien entre la persécution du Falun Gong, le lavage de cerveau et les soi-disant « taux de réforme » avec des bénéfices tels que promotions, augmentations de salaires, bonis, meilleures conditions de domicile pour les fonctionnaires du gouvernement et la police, les forçant ainsi de promouvoir diligemment la persécution. Par exemple, dans les camps de travaux forcés, un officier de la police peut obtenir 1000 yuan de bonis pour la « réforme » de chaque pratiquant sous sa surveillance et s’il échoue dans sa transformation de pratiquants en temps ou si un pratiquant « transformé » répudie sa déclaration précédente et déclare sa renonciation au Dafa nulle et non avenue, on leur déduit 1,500 yuan de leur salaire ! La police dans les camps de travaux forcés est habituellement d’éducation assez pauvre. L’éducation par l’entremise du système de labeur, qui passe outre aux auditions de la Cour et prive directement le peuple de leur liberté personnelle, devrait être interdite en premier lieu dans la société d’aujourd’hui parce que cela contredit directement la « règle de la loi » . Si le régime de Jiang n’avait pas choisi les camps de travaux forcés comme plate-forme pour persécuter le Falun Gong, les camps de travaux forcés auraient été largement négligés. Le salaire et les bénéfices qui en découlent dans les camps de travaux forcés sont en général à un minimum et les gens ayant un peu d’habilités, normalement évitent ces endroits; par conséquent, la police travaillant dans ces lieux est en général d’une instruction très réduite et elle n'est même pas trop certaine elle-même des devoirs professionnels qui lui sont demandés. Les policiers maudissent les gens, les battent et prennent plaisir à les torturer. Les policiers qui sont de nature plus équitable et qui ne veulent pas s’impliquer dans la persécution sont considérés comme des employés de pauvre performance et on leur demande de se retirer ou de prendre leur retraite.

En conséquence, les camps de travaux forcés sont maintenant des endroits où la fausseté, la perversité et la brutalité sont choses courantes et effrénées. Ils ne sont pas du tout comme cela est suggéré dans la propagande de Jiang : « La police traite les pratiquants de Falun Gong comme un professeur, son élève, comme un médecin son patient, » et les camps de travaux forcés sont comme, « la pluie et un vent de printemps qui donnent la vie » Bien des gens trouve cela difficile à comprendre comment il se peut que certains pratiquants de Falun Gong, si immuables puisent être « transformés » dans les camps de travaux forcés. Pourquoi est-ce que des gens éduqués possédant une expérience de vie des plus riches et une connaissance assez approfondie, qui aient été si tenaces et déterminés en parlant en faveur du Falun Gong au risque de perdre leur famille et leur vie puissent être de façon ridicule « éduqués » et « touchés » par la police ? En fait, ces gens sont déroutés car ils ne comprennent pas les tortures physiques et mentales employées dans les camps de travail qui suivent les instructions de Jiang Zemin concernant la persécution du Falun Gong : « Ruiner leur réputation, les détruire financièrement et les éliminer physiquement »

Dans le camp de travail, parce que je ne voulais pas abandonner le Falun Gong, je avais moins de 4 heures de sommeil par nuit. Parfois, je fus privé de sommeil pendant 15 jours. En dépit de cela, je devais faire un dur travail manuel, tous les jours et/ou la torture physique à long terme pendant de longues périodes. Voyant bien que je ne renoncerais pas, ils ont demandé aux collaborateurs [ancien pratiquant de Falun Gong qui s’est égaré dû à des lavements de cerveau et à la torture] de me persuader en se servant de toutes sortes d’arguments tordus. Une fois, afin de me faire renoncer à ma foi, ils m’ont torturé avec des matraques électriques de haut voltage pendant de longues périodes de temps, brûlant de grandes sections de ma peau sur la tête et sur le corps. Tout simplement parce que je refusais de réciter les livres diffamant le Falun Gong, la police m‘a envoyé sous la tutelle d’une équipe d’entraînement intensif, où j’ai dû souffrir atrocement de mauvais traitements. J’ai protester contre la persécution et la police m'a délibérément fait mal en me gavant de nourriture. Par exemple, lorsqu’on m’a gavé par le nez (un tube inséré dans le nez jusqu’à l’estomac) ils ont volontairement tiré et tordu le tube pour créer une nausée et une douleur des plus extrêmes. Après un gavage au gruau, le tube était couvert de sang.

En février 2001, la police a incité plus d’une dizaine de collaborateurs de me battre sans pitié. Parmi eux il y avait même un compagnon pratiquant que j'avais connu avant que je sois envoyé au camp de travail. J'étais couvert de blessures et mon visage était difforme. Ils m’ont alors scellé la bouche avec une bande auto-collante et m’ont attaché les jambes ensemble et les bras derrière le dos. Ils ont plié mon corps vers l’avant et m’ont attaché la tête et les jambes étroitement ensemble. Mon dos était dans une telle agonie qui je pensais suffoquer et que ma vie ne tenait qu'à un fil. Lorsque je ne pouvais plus supporter une telle douleur extrême, je me suis effondré mentalement et j’ai donné mon consentement contre mon gré. Dans les deux semaines qui suivirent, je ne pouvais presque pas marcher et un autre pratiquant du nom de Lu Changjun a été torturé de la même façon, est devenu handicapé et ne pouvait plus se tenir debout.

Je n’oublierai jamais cette scène douloureuse : parce que j’étais couvert de plaies et que mon dos était blessé, j’étais étendu comme un poisson mort sur le lit, incapable de bouger. J’entendais des cris de douleur constants des autres pratiquants de Falun Gong qui étaient torturés et les larmes me coulaient au visage. Je pensais que l’enfer ne pouvait être aussi horrible que ça! Mais ce qui me faisait le plus mal était au plus profond de mon être, dans mon cœur ! Depuis que Jiang avait commencé à persécuter le Falun Gong avec tout le mécanisme de l’État entier, j’avais perdu un excellent travail et ma famille si heureuse était déchirée. Je fus envoyé à un camp de travail pour aucune raison valable et privé de toute dignité et droits, réprimé et insulté et je vivais jour et nuit, une vie pire qu’un esclave. Même dans un environnement aussi terrible, la police féroce et rusée ne nous laissait pas tranquille et persistait à continuer la torture jusqu’à ce qu’elle détruise le peu de dignité qui nous restait, notre innocence et nos croyances. Ils m’ont forcé à devenir quelqu’un que je hais, ils ont sali ma dignité et mon âme et on a piétiné sur mon désir de sagesse et de beauté et on m’a forcé dans un tel état où je me sentais honteux, douloureux et désappointé. Je sentais comme si un groupe de démons riait de moi pendant qu’on me torturait, « Tu mérites de vivre en enfer ! Voilà ce dont tu vaux, d’être humilié et manipulé par nos mains ! Tu ne sortiras jamais d’ici ! »

Comme ma famille me manquait et je m’ennuyais en ce temps-là ! Et cependant je n’osais même pas y penser. Je savais pourquoi mes parents m’avaient surnommé « Groupe(Gang) ». Ce qui signifie fort et ferme. C'était leur souhait sincère après avoir été persécutés pendant la révolution culturelle : Un être d'humain devrait avoir l'intégrité morale et l'épine dorsale ! Cependant, je les avais déçus ! Je n’osais même pas penser à mon vénéré cher Maître Li Honzhi. J’avais fait le vœu de suivre et de pratiquer la Vérité-Bienveillance-Tolérance et de baser la valeur de ma vie sur ceci, et j’avais en toute connaissance de cause agi contre ma conscience et les enseignements de Maître ! Comment pourrais-je être digne des enseignements de Maître ? Je n’osais penser à envisager mes collègues, mes amis, mes voisins et quiconque pourraient savoir. Je ne voulais pas qu’on sache que j’étais un lâche, une personne faible, perfide, pas de sang dans les veines. Pendant un certain temps ma volonté s'est effondrée, je me noyais d’inquiétude, d'inertie et de dépression, et j'ai presque perdu le désir de vivre. Au cours d'une courte période de temps, je suis devenu vieux et faible, mes cheveux sont devenus gris en deux à trois mois, comme si j'avais 10 ans de plus. Bien que je plus tard, j’aie déclaré que je serais immuable dans ma croyance, j'ai été forcé d’abandonner par la suite. Néanmoins, parce que j'ai rapporté les crimes du camp de travail, par exemple les personnes qui se faisaient battre au point d’être estropiées, la police de travail de camp hébergeait du ressentiment envers moi et a prolongé ma peine de six mois supplémentaires avec l'excuse qu'il « a interféré dans l’ordre de la surveillance. »

Pendant ce temps j’étais à mon point le plus faible mentalement. Heureusement j'étais certain dans mon esprit que le Falun Gong ne nous permet pas de faire rien qui soit pervers et la « Vérité-Bienveillance –Tolérance », sont bons. J'étais capable de percevoir clairement ceux qui trahissaient totalement le Falun Gong, afin de montrer qu’ils « étaient complètement transformés, » battaient ou maudissaient fréquemment les gens, et se comportaient encore pire que les voyous. Ils pouvaient facilement rejeter la dignité, l'intégrité et la moralité, juste pour obtenir une morceau de nourriture, pour éviter le travail ou pour obtenir un mot d'éloge de la police de travail de camp. Tout ce qu'ils démontraient était un manque de scrupule et une bouffonnerie honteuse. Ce qui se reflétait dans ces gens-là est l’essence même de la persécution féroce : transformation des gens précédemment bons en voyous et brutes violentes ! Je pensais, qui est en effet un mauvais culte pervers? Le Parti gouverne avec violence et dictature trompeuse et un contrôle mental qui suffoque l’esprit des gens, et avec répression cruelle et irrationnelle et l’exploitation. N’est-ce pas un culte pervers des plus méchants et des plus destructeurs? me suis-je dit. » Je veux être différent de ces gens-là, je veux toujours être une bonne personne et suivre les enseignements de Maître Li et marcher dans la direction de la « Vérité-Bienveillance –Tolérance ». Avec cette pensée toujours à l’esprit, je me suis débattu dans la noirceur avec un corps et un esprit blessés.

Certaines personnes pitoyables qui ont accepté le lavage de cerveau absurde et qui n’ont plus osé suivre les enseignements du Falun Gong, ne pouvaient néanmoins se détourner de la distorsion mentale extrême et de la pression et ils ont subi éventuellement une dépression nerveuse. Je fus témoin de six personnes comme cela, y compris mon bon ami Zhu Zhiliang. Après avoir été forcé « à se transformer » il est devenu schizophrène. Il avait l'habitude d'être un ingénieur très futé et capable, il détenait une maîtrise ; cependant, après être sorti du camp de travail, il ne pouvait pas même identifier ses parents ni son épouse, et il ne pouvait pas parler logiquement.

(À suivre)

1ère partie à lire http://fr.minghui.org/news/0401/17/E43204_20031216