Par Oyang Fei

(Minghui.org)

Au début d'octobre, cette année, la police de sécurité nationale à Shanghai a illégalement et secrètement détenu Lin Xiaokai, un pratiquant de Falun Gong, un Taiwanais pendant vingt jours. Lors de son retour à Taiwan, la première question posée par M. Lin à son épouse fut la suivante: « Puis-je avoir confiance en vous ? »

 Ceci me rappelle une série de TV, « L’homme de nulle part » (« Nowhere Man » ) que j'avais l'habitude de visionner, il y a huit ans. L'histoire commençait en montrant le négatif d'une photographie. Un photographe professionnel appelé Thomas Veil expose cette photo qui démontre du personnel militaire tuant un civil, une manière d'exécuter, une photo qu'il avait prise par accident. Quelques jours plus tard, il dînait avec son épouse dans un restaurant. Elle est disparue pendant qu'il était allé à la toilette. Quand il est revenu à la maison, son épouse lui a ouvert la porte, mais agissait totalement comme une étrangère, et un autre homme est apparu de l'intérieur de la maison prétendant être son mari. Aucun des amis et/ou des parents de Thomas ne l'a reconnu, ni identifié. Il a constaté que tous ses dossiers avaient été détruits. Il a été mené de force à un hôpital psychiatrique, où il a vite compris que ceci également faisait partie du complot. Conservant ce secret dans le négatif, il s’est échappé de l’hôpital avec le négatif en main et il est devenu par la suite, un fugitif.

« L’homme de nulle part » (« Nowhere Man ») n’est pas un film d'horreur dans le sens conventionnel. Mais les gens devrait être prévenus du choc profond que peut causer une méfiance soudaine de tous les gens. J’ai vu nombres de films d’horreur ayant fantômes et monstres, mais il n’y a seulement que ce film non qualifié de film d’horreur qui m’a laissé avec un vif souvenir en mémoire d’horreur. Même Bruce Greenwood qui a joué le rôle de Thomas dans le film a dit avec une trépidation lancinante : Soudainement lorsque je me regarde dans le miroir, je ne sais plus si je suis réellement celui que je pense être ou si les choses que je pense avoir eu lieu, ont vraiment en fait, eu lieu. Ceci est une représentation réaliste de la façon dont Lin Xiaokai se sentait lorsqu’il a posé cette question à sa femme. «Puis-je avoir confiance en vous ?» lors de son retour à Taiwan.

. Les souvenirs de M. Lin

« Au premier jour de mon retour à Taiwan, je n'osais pas retourner à la maison, car j'avais peur que le téléphone à la maison soit sous surveillance ou que tout simplement quelque chose de mal m'arriverait là. Alors, je n'ai pas osé laisser les gens être au courant de mon retour et je suis demeuré dans une chambre d'hôtel. Je ne suis retourné chez moi que la deuxième journée, mais je n'osais prendre aucun téléphone, de peur que cela puisse être de la Chine continentale me demandant de faire des choses.

«J'ai rencontré un homme d'affaire taiwanais à Macau, qui m'a demandé de lui aider à résoudre quelques problèmes avec son billet d'avion. J'étais un peu craintif, ne sachant trop s'il représentait un agent envoyé par la Chine continentale pour me surveiller. Je l'ai aidé avec son billet d'avion, j'ai pris le repas avec lui, j'ai même pris l'avion avec lui et je suis descendu de l'avion avec lui. Mais je me sentais mal pendant tout le trajet. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder tout le temps avec un œil aux aguets pour voir s'il était en fait un agent qui était venu ici pour me surveiller.

« J'ai, en ma possession, un message e-mail sur mon ordinateur contenant un article que j'avais envoyé à Clartés et Sagesse.net, qui n'avait jamais été publié. Ce qui me trouble grandement est le fait que les autorités chinoises ont cet article de ma messagerie de e-mail non édité en leur possession.

«Je ne pouvais plus tolérer la situation; sous de telles circonstances, j'étais un étranger ici, ne connaissant personne et ils complotaient tout tellement méticuleusement. Je ne savais plus en qui avoir confiance. Je devins très confus durant tout le processus. Je ne savais pas si je devais croire quoi que ce soit, ou quoiqu'ils disent et j'étais constamment anxieux sur ce qu'ils allaient faire de moi par la suite. »

Contrairement à la série de « L’homme de nulle part » (« Nowhere Man », ) une fiction évidemment, l'expérience de M. Lin au Département de sécurité nationale à Shanghai est véridique. Dans « L’homme de nulle part » toutes les connaissances ne pouvaient pas identifier Thomas, et toute l'horreur était confinée à un seul individu. Dans le cas de M. Lin, les gens l'ont identifié mais il a été rendu trop craintif pour les reconnaître par lui-même. Ce qui faisait partie intègre d'un attentat à propager la terreur et la peur aux autres personnes par l’entremise de M. Lin.

Les tactiques de terrorisme du régime de Jiang sont inégalées

M. Lin croit que l'infiltration du groupe de Falun Gong taiwanais par les agents secrets du Parti chinois a atteint une étape des plus effrayantes ; ils ont obtenu de l'information sur au moins 80% des pratiquants.

La cause réelle derrière l’intention du Département de sécurité nationale à Shanghai de terroriser M. Lin pendant 20 jours se cache dans le fait qu’on voulait que sa peur s’extériorise et que la terreur soit suscitée, choses qu’ils ont planifiées soigneusement afin que cette terreur soit propager à travers le monde à l’extérieur de la Chine

Pourquoi le régime de Jiang a-t-il appliqué de telles tactiques aux pratiquants de Falun Gong?

Ceci est actuellement une indication que Jiang desserre son emprise sur la suppression du Falun Gong.

Il y a plusieurs années lorsque Jiang était des plus effrénés, il y avait des arrestations et des condamnations sans cause en Chine, des lavages de cerveau, des incendies de livres Dafa; de la culpabilité et des punitions par association, de l'expulsion de son travail et de son école, des suicides montés, des homicides et le coup monté de l'incident de l'immolation erronée, incident tentant de rendre les pratiquants de Falun Gong coupables d'un coup monté. Ils ont dupé toute une nation en critiquant le Falun Gong. Hors la Chine, les pratiquants recevaient des messages de menaces, ils étaient battus par des voyous payés pour le faire; leurs autos ont été brûlées, leurs téléphones ont été sous surveillance, leurs maisons et bureaux ont été saccagés et leurs possessions ont été volées. Les sites Falun Gong ont été attaqués et inondés de courriels inutiles pour faire déborder les messageries. Les persécuteurs ont agi férocement comme si personne ne pouvait les toucher ni les arrêter.

Mais à chaque fois qu'ils font un de ces mauvais coups, cela devient une occasion pour nous d'exposer au monde entier leur perversité. Durant ces dernières années, la persistance des pratiquants du Falun Gong en leur résistance pacifique et leurs efforts de clarifier la vérité ont permis à de plus en plus de gens à reconnaître la nature perverse de Jiang Zemin. Le nouveau truc dont Jiang emploie est la « terreur parmi les individus » afin de créer une « atmosphère de crainte pénétrante qui s’infiltre. Bien que cette tactique soit venimeuse et mauvaise, elle prouve que Jiang échoue globalement. Il ne peut plus effectuer des « actes de terrorisme » à grande échelle comme il le voudrait.

 Dans le cas de M. Lin, leur stratagème a été d'avoir un agent de sécurité nationale de Shanghai qui s'est présenté comme un pratiquant et qui a suivi M. Lin, qui clarifiait la vérité au sujet du Falun Gong au peuple sur le continent. L'agent a recueilli toute l'information personnelle possible sur la personne de M. Lin, et en exploitant son innocence et sa bonne nature, il l'a dupé à faire un trajet à Shanghai. Alors, là, ils l’ont arrêté, lui ont montré les détails de toutes les informations qu’ils possédaient sur lui afin de provoquer la peur chez lui. C'était encore particulièrement des plus énervant qu’ils en savaient tellement sur M. Lin parce qu’habituellement c’était un homme effacé. Ceci l'a incité à croire leur mensonge qu'ils avaient acquis de l'information détaillée sur 80% des pratiquants de Taiwan.

M. Lin a été effrayé principalement parce qu'il avait toujours vécu dans un environnement social normal, et n'avait pas éprouvé le genre de lutte culturelle répandue en Chine continentale. Au cours des dernières décennies, par l’entremise d’un mouvement politique après l’autre, la partie régnante sur le continent a accumulé une richesse de tactiques pour faire affaire avec ces gens. C’est inimaginable que cela puisse être aussi pervers. Mais cela a également fourni à M. Lin et tout autre Taiwanais une image plus claire de la perversité de cette persécution, et donc cela les a inspirés à travailler plus dur pour exposer au monde la persécution du gouvernement chinois et pour condamner et arrêter les actes de terrorisme de Jiang.

Récemment, les autorités chinoises ont commencé à attaquer les ordinateurs des pratiquants avec des virus, créant ainsi un sentiment de crainte sur l’Internet. Certains agents répandent des rumeurs sur l’Internet qu’ils peuvent facilement surveiller les téléphones cellulaires des pratiquants et décrivent de quelle façon il leur est facile d’infiltrer les cercles de pratiquants.

En fait, la transition entre les attaques précédentes beaucoup plus audacieuses et ouvertes à la manœuvre secrète d'aujourd'hui indique que le régime de Jiang approche de sa fin.

La dernière fois que j'ai écrit un article, « Lorsque la haine et l'hostilité devient la culture politique » (référez-vous à

J’ai voulu faire le point sur la propagande et les mensonges fabriqués par le régime de Jiang en tant que tentative pour inciter à la haine et forcer le Falun Gong à subir des pressions externes, ainsi donnant un certain appui à la répression. Cette fois-ci, le régime de Jiang crée « une atmosphère de terreur » parmi les pratiquants de Falun Gong eux-mêmes, causant une méfiance entre les pratiquants eux-mêmes et par la suite répandant cette atmosphère à la société entière. Ils sont la cause d’une crainte parmi les pratiquants ce qui les rend muets et les empêchent de parler en faveur du Falun Gong lorsqu’ils le devraient. Ils se servent de la terreur pour oblitérer les consciences des gens, leur sens de la moralité et leur envie et soutien pour la droiture.

On peut dire que Jiang crée présentement une « culture de terreur » dans une tentative de contrôler l’esprit des gens, d'arrêter la pensée indépendante, et de réaliser finalement de façon ultime le contrôle du comportement des gens.

La Chine a une culture de 5,000 ans, une qui souligne la bonté, la droiture, la civilité, la sagesse, la confiance, et l'harmonie. Pour supprimer « la vérité, la bienveillance, et la tolérance, » le régime de Jiang essaie de créer une « culture de haine » et une « culture de la terreur. » Cela est équivalent à infuser une toxine lente à long terme, qui infiltre la circulation sanguine de la culture chinoise. C'est vraiment dégradant pour notre esprit culturel.

Une atrocité peut détruire toute une génération, mais le poison qui est infusé dans une culture nuira à bien des générations à venir. J'espère que tous les Chinois pourront se réveiller à temps et n'hébergeront aucune illusion au sujet du créateur et de l'instigateur de la « culture de la terreur. » À savoir si une société peut protéger les droits fondamentaux de l'homme et la sécurité de ses citoyens, cela dépend du pouvoir de chaque membre de cette société de pouvoir choisir selon sa propre conscience individuelle.