(Minghui.org)

Le 25 décembre 2001 du calendrier lunaire (6 février 2002), nous sommes allés dans une foire tout en maintenant des pensées droites au cours du trajet. Nous étions très heureux de voir toutes les affiches colorées de clarification de la vérité sur les arbres et poteaux de téléphone le long de la route, affiches que nous avions placées la nuit précédente. D’autres personnes parlaient de ces affiches avec compréhension et sympathie. Personne n’avait été envoyé pour les enlever.

Cependant, lors du chemin du retour, nous avons vu que les affiches le long de la route avaient disparu. Nous avons aussi appris que la personne responsable de la « question » du Falun Gong dans notre ville était allée chez les pratiquants de chaque village pour faire une enquête.

Dans l’après-midi, quelques pratiquants et moi-même sommes allés chez ma sœur pour préparer des affiches clarifiant la vérité. Nous nous sommes relâchés sur la question de la sécurité parce que la police était déjà venue faire une vérification le matin. Alors nous avons pensé qu’ils ne reviendraient pas et nous n’avons pas bien fermé la porte de la cour; nous avons seulement bien fermé la porte de notre chambre. Soudain nous avons entendu des coups sur notre porte et nous nous sommes sentis inquiets. Mais nous nous sommes toute de suite repris et nous avons commencé à émettre des pensées droites. Entre-temps, nous avons rapidement ramassé nos affaires.

La pratiquante C est allée ouvrir la porte. Quatre hommes grands se sont précipités à l’intérieur et ont voulu enlever immédiatement la couette sur le kang (lit en briques chauffées). Nous avons continué à émettre des pensées droites. Le pratiquant B est resté debout sur le kang et a mis son pied sur le bord de la couette tranquillement. Je me suis assis sur un coin de la couette et j’ai dit : « Je ne vais pas interférer avec votre travail mais vous devez présenter votre mandat de perquisition, parce que selon la Constitution, vous ne pouvez pas empiéter illégalement dans les résidences des citoyens en République Populaire de Chine. Une fouille illégale de la maison d’un citoyen est interdite. » Un type court et gros a répondu : « OK. Attendez ici. » Ensuite il a essayé de téléphoner le Bureau 610 de la ville. Personne n’a répondu à son appel parce que c’était dimanche.

Le gros gars m’a demandé d’où je venais et il voulait que je lui montre ma carte d’identité. Je lui ai dit que c’était la résidence d’une de mes sœurs aînées. C’était parfaitement légal de visiter un membre de sa famille. Puis, je lui ai dit : « Si vous n’avez pas de mandat de perquisition, vous êtes entré par effraction dans une résidence privée. En tant qu’employé du gouvernement responsable de faire respecter la loi, votre crime est d’autant plus grave. Sortez. » Ensuite ils ont essayé de m’enlever pour m’emmener au commissariat.

Je les ai regardés et je les ai montré du doigt : « Qui ose me toucher ? » Ils étaient sidérés. Au moment où nous avons ramassé nos livres, nous avons oublié un exemplaire de Points essentiels pour un avancement assidu sur la table. Un gars mince a ouvert le livre et l’a feuilleté pendant 2 à 3 minutes. Le pratiquant D a émis de puissantes pensées droites et a demandé de l’aide au Maître. À la fin, le gars mince n’a rien dit et a remis le livre à sa place. Le pratiquant B est resté immobile tout en émettant des pensées droites avec ses pieds au bord de la couette. Celui qui était gros et court s’est approché du kang et a voulu enlever la couette. Il a aussi demandé au pratiquant B de s’écarter du kang. Mais B a répondu : « C’est ma maison. C’est moi qui décide comment je vis ici. » Le gros gars a dit : « Nous t’avons vu cacher quelque chose avant qu’on entre ici. » B a répondu : « Ce sont des affiches pour le nouvel an chinois. » Les quatre hommes n’ont rien dit et ont quitté la cour déconfits. Je les ai suivis de près et leur ai dit : « Ma sœur n’a enfreint aucune loi. Vous l’avez arrêtée parce que vous le vouliez. Y a-t-il encore des lois ? »

Quand nous sommes arrivés dans la rue, de plus en plus de personnes se sont rassemblées pour nous regarder. J’ai pensé que c’était vraiment une grande occasion pour leur clarifier la vérité et exposer la perversité. Alors, j’ai dit sérieusement aux quatre hommes : « Ma sœur a été incarcérée pendant plus de 10 mois. Il n’y avait aucune preuve pour son “ crime ” et vous n’aviez même pas présenté un mandat d’arrêt. Vous avez enfreint la loi en tant que fonctionnaire responsable de faire respecter la loi et vous l’avez obligée à écrire une “ déclaration de garantie ” promettant d’abandonner le Falun Gong. Vous avez même extorqué 3 000 Yuan en échange de sa libération. Sa famille est pauvre et n’a pas un tel montant d’argent. Et pourtant vous ne l’avez pas libérée ! »

Les quatre hommes se sont réfugiés tout honteux dans leur voiture. À cet instant, la pratiquante C et sa mère se sont placées devant leur voiture et C leur a dit calmement : « Pouvez-vous me dire ce qu’il y a de mal si nous apprenons le Falun Dafa et nous nous cultivons selon les principes de Vérité, Compassion, Tolérance ? Nous voulons être de bonnes personnes. Nous n’extorquons pas d’argent même si nous avons été heurtés par la voiture de quelqu’un. Est-ce que c’est illégal d’être une bonne personne ? Vous n’arrêtez pas ceux qui trichent, volent et kidnappent les autres mais seulement des gens qui respectent la loi … » À ce moment-là, de plus en plus de gens se sont rassemblés autour de nous. Le mari de C est lui aussi venu nous regarder. Il ne savait pas ce qui s’était passé et il nous a éloignés. Les quatre hommes ont profité de l’occasion pour filer.

Après cet épisode, plusieurs d’entre nous avons eu une discussion à ce sujet : nous devons exposer les crimes de la perversité et clarifier la vérité au public. C’est seulement en clarifiant la vérité que les gens seront sauvés.

Le 14 septembre 2004

Traduit le 3 octobre 2004 au Canada de l’anglais :