(Minghui.org)

Par un disciple de Falun Dafa dans la province de Hubei.

Salutations au Maître ! Salutations à tous les compagnons de pratique !

Je suis une pratiquante de Dafa de Chine continentale âgée de 72 ans. J’étais auparavant illettrée, mais le pouvoir de Dafa m’a rendue plus sage et m’a aidée à partager mes expériences. Pendant les cinq années au cours desquelles notre Maître a souffert d’injustice, Dafa a subi des épreuves et, alors que les disciples de Dafa faisaient face à la persécution, j’ai validé Dafa courageusement. J'arrive à me souvenir de mes expériences aussi clairement que si c’était hier et maintenant je souhaite les partager avec le Maître et mes compagnons de pratique.

1. Ma santé s’est grandement améliorée après que j’aie commencé à pratiquer le Falun Dafa

J’ai souffert de néphrite et de problèmes d’estomac pendant plus de 30 ans. J'avais un glaucome tellement grave que je suis presque devenue aveugle de l’oeil gauche. J’ai été entre la vie et la mort pendant longtemps et j'ai perdu beaucoup d’argent dans différents médicaments sans aucune amélioration. Heureusement, au printemps 1996, j'ai rencontré le Falun Dafa. Peu de temps après, j’ai pu réunir tous mes médicaments et seringues dans un panier et les jeter. Comme attendu, toutes les maladies chroniques qui m'avaient torturées pendant des dizaines d'années ont disparu totalement. J’avais oublié comment c’était de se sentir en bonne santé et indemne, tous ceux qui me voyaient disaient que j’étais comme une nouvelle personne depuis que j’avais commencé à pratiquer le Falun Dafa. J’étais tellement reconnaissante envers le Maître et Dafa pour m’avoir donné une deuxième chance de vie, que j’ai décidé de persister dans la cultivation malgré toutes les difficultés.

Quand j’ai exprimé ce souhait, le Maître m’a aidée mentalement et physiquement. Je pouvais bientôt lire et écrire. Grâce à la profonde étude de la Loi, j’ai graduellement pris conscience des principes de la Loi et mon cœur s’est empli de joie. J'ai avancé avec diligence dans la pratique et l’étude de la Loi. Pendant l’étape de la cultivation personnelle, j’ai étudié et récité la loi intensément, j'ai pratiqué assidûment et j'ai transcrit un livre de Dafa. Ceci a créé une fondation solide pour ma cultivation dans la rectification de la Loi.

2. Valider Dafa et souffrir de la persécution

En juillet 1999, de sombres nuages se sont réunis au-dessus de la Chine quand la persécution a commencé. La coordinatrice de notre lieu de pratique locale a été arrêtée et le 22 juillet, nous nous sommes rendus auprès du gouvernement provincial pour demander la libération de tous les coordinateurs. A cause de cela, nous avons été détenus pendant toute la nuit et forcés à regarder une cassette vidéo insultant le Maître.

Le soir du 25 décembre, des compagnons pratiquants et moi-même avons pratiqué les exercices à l'endroit habituel, afin de valider Dafa. Des officiers du commissariat du canton nous ont arrêtés et frappés, ils nous ont maltraités pendant les interrogatoires dans leur bureau. A minuit, une douzaine d’entre nous étions détenus dans une seule cellule ; à cause du froid de l’hiver et du manque de couvertures nous nous serrions les uns contre les autres pour nous réchauffer. Nous avons subi diverses tortures là-bas. Par exemple, bien que notre bouillie était faite de restes de riz que nous mangions dans les pots de chambre nauséabonds des criminels, on nous a ordonné tout de même de payer 30 Yuan (1) pour la nourriture quotidienne. Les persécuteurs nous ont interrogé illégalement et nous ont demandé d’écrire une lettre de garantie, de renoncer à notre pratique du Falun Dafa, mais seulement une personne âgée a été poussée par la peur à abandonner la pratique et a été relâchée. Les onze autres ont affirmé qu’ils persisteraient dans leur pratique. A cause de cela, nous avons été détenus pendant deux semaines et chacun a reçu une amende entre 1'000 et 3'000 Yuan.

Après que j’ai été relâchée, je suis retournée au travail, les employés du bureau m’ont dit que pratiquer le Falun Gong était interdit parmi les membres du parti communiste et m’ont demandé si j’allais continuer la pratique. J’ai répondu que j’allais bien sûr continuer, puisque le Falun Gong guide les gens à devenir plus compatissant, ainsi qu'en forme et en bonne santé. J’ai par conséquent perdu mon adhésion au parti que j’avais eu pendant 40 ans.

Le 8 janvier 2002, quatre pratiquants âgés parmi nous nous sommes mis d’accord pour aller à Pékin pour faire appel. Malgré le froid et la pluie rien n’a bloqué notre détermination à valider la Loi. Nous avons pris un bus en direction de Wuhan, puis avons ensuite acheté des billets de train pour Pékin à 17h. Mais une demi-heure avant de prendre le train, des policiers locaux en civil nous ont arrêtés illégalement et se sont emparés de nos billets de train. Bien qu’ils voulaient savoir pourquoi nous allions à Pékin, nous n’avons pas coopéré avec la perversité. Plus tard ils ont reconnu notre accent et ont appelé notre police locale, qui nous a reconnus, et a commencé à nous frapper et à nous donner des coups de pieds avec brutalité, jusqu’à ce que nous restions le nez en sang et le visage enflé. Après cela, nous avons été menottés, traînés dans une voiture de police et ramenés au centre de détention local, où nous sommes arrivés à minuit. Comme un policier pervers n’a vu personne aux alentours, il nous a extorqué 680 Yuan, puis s’est esquivé.

Avant les deux conférences de l’année dernière, j’ai entendu des nouvelles d’un policier pervers qui conspirait pour enlever des groupes de pratiquants de Dafa pendant l’événement quand ils feraient appel à Pékin. La nuit suivante, j’ai rêvé qu’il y avait un trou noir dans lequel il y avait deux serpents noirs qui travaillaient en coopération avec trois personnes. A ce moment-là, cela m’a étonné que les serpents ne les mordent pas. A 16h., trois jours plus tard, cinq employés de la préfecture de police sont arrivés chez moi. En voyant leurs habits et leur humeur intérieure, j’ai réalisé que la situation était similaire à mon rêve. Il s’est avéré que les deux serpents étaient les personnes perverses de la préfecture de police, alors que les trois autres employés étaient des gardes de trois unités qui coopéraient avec la police pour m’arrêter. J’ai envoyé des pensées droites pour éliminer la perversité et j'ai refusé d’ouvrir la porte. Après un moment ils sont partis. Quand ma fille est rentrée du travail, je lui ai dit ce qui s’était passé. Elle a dit : « Ne t’inquiète pas. Nous n’allons pas allumer la lumière ce soir et demain je t’emmènerai dans un quartier rural pour te cacher ». La nuit suivante, toujours insatisfaites, ces personnes perverses ont causé des problèmes à ma fille. Ils ont dit que le gouvernement central était sur le point d’organiser deux conférences politiques essentielles et qu’ils désiraient me parler. Ils l’ont menacée de perdre son travail, à moins qu’elle ne leur dise où je me trouvais. Ma fille a répondu avec confiance et fermement : « Comment pouvez-vous me retirer mon travail ? Ma mère a les libertés de l'individu et la liberté de croyance. Le Falun Gong enseigne aux gens à être bienveillants, en forme et en bonne santé, alors comment cela peut-il enfreindre la loi ? Vous feriez mieux de cesser de lui causer des problèmes ». Les hommes pervers ont légèrement changé d’attitude, disant qu’ils n’étaient pas venus pour l’arrêter, mais pour lui parler de son voyage à Pékin pour faire appel, chose qu’elle ne devrait pas faire. Malgré cela ils n’ont toujours pas abandonné et sont revenus secrètement le jour suivant. Comme il faisait sombre et qu'il pleuvait, ils sont allés à la mauvaise porte et nous avons pu partir en voiture sans être remarquées.

En novembre de l’année dernière, un autre compagnon pratiquant et moi-même avons organisé une conférence d’échange avec plus de quarante participants. La police est venue plus tard pour m’arrêter, déclarant que quelqu’un avait dénoncé que nous avions tenu une conférence et que j’en était l’organisatrice. Le jour de leur venue, j’étais sortie 30 minutes avant que les autorités n’arrivent à 11h.30. Ils ont appelé à la porte extérieure, tandis que ma fille et mon neveu étaient à l’intérieur. En voyant la police, ils ont refusé d’ouvrir la porte. Ma fille est venue me trouver juste après et m'a expliqué ce qui s’était passé. Elle m’a dit de ne pas retourner à la maison au cas où les personnes perverses reviendraient. En fait, ils sont revenus trois fois ce jour là, j’ai donc été obligée de rester loin de la maison pendant un certain temps.

3. Clarifier la vérité sur le Falun Dafa pour sauver les êtres

Entre juin 1999 et août 2002, j’ai écrit de nombreuses lettres. Le 13 juin 1999, le Maître a publié l’article « Stabilité », dans lequel il a dit :

« Les élèves peuvent rapporter les faits au gouvernement à tous les échelons ou aux dirigeants du pays, par la voie normale selon les preuves que vous possédez, que dans certaines régions il y a certains départements, qui directement ou indirectement interfèrent et perturbent la pratique des élèves du Falun Gong, que certaines personnes ont même utilisé leur pouvoir pour provoquer l'événement du Falun Gong, et opposent le peuple au gouvernement, afin de rechercher des avantages politiques. » (« Points Essentiels pour un avancement diligent I »)

Ceci m’a inspiré pour écrire des lettres aux dirigeants du comité du canton pour valider Dafa et pour clarifier les faits.

Au tout début, j’ai rencontré beaucoup de difficultés, en particulier le problème courant d’être vieille et illettrée. Le Maître a peut-être vu mes pensées, car, alors que j’étais assise en méditation cette nuit-là, Son image dorée est apparue au-dessus de mon front qui me souriait légèrement. J’ai réalisé que le Maître m’encourageait, car cette idée était correcte, alors j’ai décidé de m’y mettre. Le jour suivant, j’ai commencé à faire des brouillons de lettres pour le comité du canton, le gouvernement du canton, le Congrès du Peuple et le comité consultatif politique du peuple. Après avoir écrit, j’ai échangé mon point de vue avec des compagnons pratiquants et je leur ai demandé de faire des améliorations avant que je ne les envoie. Peu de temps après, j'ai commencé à écrire une lettre au premier ministre Zhu Rongji. Mes actions ont également guidé d’autres pratiquants à écrire des lettres pour valider Dafa, l’un après l’autre. Plus tard, les pratiquants qui se sont rendus à Pékin pour faire appel ont copié la lettre et l’ont distribuée dans les villes de Wuhan, Shijiazhuang, Handan et même à Pékin.

Quand je suis allée chez un compagnon de pratique pour corriger mes lettres une troisième fois, il n’était pas chez lui. Sans comprendre [pourquoi c'était ainsi - ndt], j’ai demandé à un jeune pratiquant de m’aider à la place. Il a dit qu’il ne savait pas comment faire, mais je ne comprenais toujours pas. Alors j’ai entendu la voix du Maître dans mon oreille me dire : « Vous feriez mieux de la retoucher vous-même. » J’étais heureuse et honteuse à la fois, car je me suis rendue compte que je ne devais pas compter sur les compagnons de pratique, carils ont leur propre travail à faire. Après cela, j’ai commencé à écrire et éditer les lettres moi-même, et très vite ce n’était plus aussi difficile qu’auparavant. Par la suite, quand j'ai pris mon stylo en me demandant comment écrire, un miracle s’est produit – l’article tout entier est apparu dans mon esprit, donc je l’ai recopié ligne par ligne. Même mon écriture s’est considérablement améliorée. Parfois, le Maître m’apprenait de nouveaux mots et comment utiliser la ponctuation. Ma pensée était si agile et l’écriture si rapide que j’en oubliais que j’avais été illettrée. J’ai réalisé que cette sagesse m’était donné par le Maître et qu’il était près de moi quand j’écrivais. J’ai persisté à écrire des lettres à des dirigeants à différents niveaux, des entreprises, des filiales du gouvernement, des écoles et des commissariats, et aussi à aider des compagnons pratiquants à écrire. Quand j’ai montré mes lettres à ma famille, ils ont tous dit : « C’est un miracle que tu puisses si bien écrire. » J’ai souri en disant : « C’est grâce à la puissance de Dafa et l’aide du Maître. »

La seconde étape, de août 2002 jusqu'à aujourd'hui, comprend clarifier la vérité face à face. Le 21 août 2002, le Maître nous a dit de nous dépêcher et de dire aux gens les faits. J’ai compris qu’il était très urgent de sauver les êtres et donc je me suis faite un emploi du temps pour clarifier la vérité partout où j’allais. J’ai parlé dans les villes et dans les campagnes. En juin de l’année dernière, par une journée très chaude, j’ai pris un chapeau, une serviette, de l’eau et j'ai rendu visite à une amie avec qui j’avais l’habitude de marcher en montagne quand nous étions jeunes. A plus de 70 ans maintenant, et sans s’être vues pendant plusieurs dizaines d’années, nous nous sommes à peine reconnues. Quand elle a appris les faits sur Dafa, elle a été touchée aux larmes et a dit sur un ton animé : « Tu es si vieille et tu as pourtant marché une si longue distance dans la chaleur pour nous dire les faits sur Dafa. Je te suis vraiment reconnaissante. Nous avons été trompés par les mensonges à la télévision pendant des années et nous avons suivi la télévision pour insulter Dafa. Pas étonnant que mes yeux aient été douloureux pendant des années. Nous ne croirons plus jamais les mensonges et nous nous souviendrons que Falun Dafa est bon ! »

Un des fils de ma collègue travaillait à l’étranger à un poste hautement rémunéré après son diplôme. Quand elle et son mari ont vu les nombreux désastres à l’étranger à la télévision, ils se sont inquiétés constamment de sa sécurité et ils priaient Dieu de le bénir tous les jours. Je lui ai parlé des faits de la persécution et comment Dafa va apporter le bonheur et la gloire aux être humains et j'ai suggéré qu’elle écrive à son fils en lui disant que l’on aura de la chance et évitera les désastres si l’on dit à haute voix : « Falun Dafa est bon ». Le vieux couple s’est senti extrêmement heureux après avoir appris ces faits.

Un vieil homme âgé de 86 ans s’est senti inquiet lorsque je lui ai dit les faits sur Dafa. Il a dit avec anxiété : « J’ai fait une mauvaise chose en brûlant un exemplaire de « Zhuan Falun ». Que dois-je faire maintenant ? » Je me suis sentie un peu triste et j'ai répondu : « Comment avez-vous pu brûler un livre céleste ? » Il a répondu : « Quand Dafa était distribué largement, quelqu’un m’a donné un exemplaire de « Zhuan Falun ». Comme j'ai réussi à soigner de petites maladies, j’ai essayé de trouver des erreurs dans le livre. Plus tard quand la persécution a commencé, j’ai vu que les pratiquants de Falun Gong étaient arrêtés et j’étais tellement effrayé que j’ai brûlé le livre. Mais peu après cela, mon fils de 62 ans a été battu à mort par quelqu’un et plusieurs de mes anciennes maladies sont revenues. Est-ce que cela est dû au fait que j’ai brûlé le livre ? » Comme il a montré de la pénitence et demandé à être pardonné, j’ai dit avec compassion : « En tant que disciple de Dafa, je suis responsable pour vous, je dois donc vous faire savoir que Dafa est très miséricordieux envers tous les êtres, mais il est également solennel. Quiconque commet des crimes contre Dafa devra payer pour cela. « Zhuan Falun » est la Loi de l'univers et sauve les êtres. Que vous l’ayez détruit intentionnellement ou pas, cela compte comme un péché. Heureusement que vous avez parlé, vous aurez donc une chance de réparer. »

Effectivement, après avoir appris les faits sur Dafa, le vieil homme a insisté pour saluer le Maître en joignant ses paumes et en disant à haute voix : « Falun Dafa est bon, Maître Li est bon ». Peu de temps après, ses maladies ont disparu et il était d’une santé resplendissante. Il racontait à tous ceux qu’il rencontrait son expérience personnelle d’avoir bénéficié de Dafa mentalement et physiquement, et que l’on va recevoir des bienfaits si l'on dit à haute voix : « Falun Dafa est bon ». Comme il est vieux et en très bonne santé, tout le monde le croit.

Il y a de nombreux cas similaires. Beaucoup de gens ont été libérés de leurs maladies après avoir appris la vérité grâce à ma clarification face à face. Ils téléphonaient chez moi pour me remercier et certains m’ont emprunté des livres de Dafa. J’ai compris que ceci était la grâce du Maître plutôt que mon propre talent.

4. Suivre la Loi comme Maître pour aider les compagnons de pratique

Le Maître a dit dans « Aller vers la plénitude parfaite » :

« Malgré cela, dans la situation où de nombreux disciples qui se cultivent véritablement endurent de graves difficultés, on prolonge encore et encore le temps pour terminer, attendant que ces gens reconnaissent leurs propres attachements fondamentaux, car parmi eux nombre de gens sont des gens qui ont l'affinité prédestinée, de plus ils ont l'espoir d’atteindre la plénitude parfaite. » (« Points essentiels pour un avancement assidu II »)

La persécution était sévère dans notre canton. D’abord, les coordinateurs ont été arrêtés, des compagnons de pratique ont été forcés de quitter leur maison et d’aller de place en place pour éviter d’être persécutés et d'autres ne sortaient pas de leur maison. Alors que la persécution s’accentuait, certains pratiquants ont mal fait à cause de la peur et de l’inquiétude. A cause de cela, le canton entier n’était pas très bon. Voulant changer cette situation, j’ai partagé mes pensées avec une autre pratiquante et j'ai décidé d’aider les pratiquants qui étaient tombés à s’améliorer dans la Loi, pour réduire les pertes de Dafa, pour renforcer leurs pensées droites et pour atteindre le but de s’améliorer comme un tout afin de rattraper le processus de la rectification par la Loi du Maître. Nous avons appelé ceux qui avaient peur, nous sommes restés tranquillement chez eux pour échanger des points de vue. Pour ceux qui ne faisaient pas de progrès assidus, nous avons arrangé une conférence de la Loi pour partager nos expériences et identifier nos lacunes. Cela a été très efficace.

Il y avait un couple de pratiquants âgés. Le mari était retraité et sa femme était illettrée, donc il a commencé à lui apprendre à lire et écrire. Ils étudiaient la Loi, pratiquaient les exercices et cultivaient « la nature de leur esprit » très diligemment. Après le début de la persécution le 20 juillet 1999, le mari a eu peur, car son unité de travail coopérait avec la perversité pour le forcer à rendre tous ses livres de Dafa et la photo du Maître. Ils ont détruit toutes ces choses et l’ont menacé, en lui disant d’arrêter de pratiquer. Dans son agonie il était trop terrifié pour parler, pour contacter les autres ou apprendre à sa femme à lire et il est tombé sur le chemin de la cultivation. Sa femme s’inquiétait de comment elle pourrait étudier la Loi sans l’aide de son mari et en contemplant la photo du Maître sur le mur, elle a pleuré : « Maître, pourquoi tout cela ? »

L’interférence de l’unité de travail de son mari, l’incompréhension de ses enfants pour Dafa, la censure de ses collègues et la pression extérieure pesaient lourd sur la vieille femme. C’était presque au-delà de son endurance. Malgré les dangers, je lui rendais souvent visite pour la soutenir et l’encourager. « Il ne faut pas avoir peur, car le Maître et la Loi sont avec vous. Tant que vous vous considérez comme une pratiquante et croyez toujours résolument dans le Maître et la Loi, vous pourrez passer toutes les épreuves ». Après deux ans d’efforts continus, cette dame a passé ces épreuves gigantesques et son mari a aussi réalisé ses erreurs. Maintenant ils font tous les deux « les trois choses » très bien et suivent les demandes du Maître.

Une autre coordinatrice a fait d’importants efforts pour distribuer des documents sur Dafa avant la persécution. Au moment où la persécution a commencé, elle a été mise en prison. Comme la persécution était très sévère, elle a eu peur et plus tard a déménagé dans une contrée lointaine pour affaires. Ceci l’a gardée très occupée et donc elle a abandonné l’étude de la Loi et la pratique. Je me sentais souvent inquiète à son sujet et peu après que le Maître ait publié l’article « Suggestion », j’ai compris qu’il ne voulait abandonner pas même un seul disciple et que je devais l’aider, donc je lui ai rendu visite avec l’article. Je l’ai retrouvée après une longue recherche et j’étais très heureuse de la retrouver enfin et de lui donner l’article. Elle a versé des larmes encore et encore après l’avoir lu et elle a dit avec regret : « Le Maître attend encore que je me ressaisisse. » Je lui ai répondu : « Le Maître est trop miséricordieux pour laisser partir même un seul disciple. Tu as souffert tellement d’épreuves quand Dafa était partout, mais après que la persécution a commencé, tu as déménagé pour diverses raisons. Je suis venue ici plusieurs fois pour t’aider à comprendre et ne pas tomber, car la Loi est si difficile à obtenir. » Elle a tout de suite dit : « Je dois reprendre ma cultivation. »

Une autre pratiquante avait pratiqué pendant plusieurs années, mais elle n’avait pas étudié la Loi en profondeur et son sens de l’éveil était pauvre. Après le début de la persécution, elle a vu de nombreuses personnes perverses collecter et détruire des livres de Dafa partout, donc elle a abandonné la cultivation. Après une longue période, elle est venue me rendre visite et m’a expliqué sa situation, me demandant si je cultivais toujours. J’ai dit que oui et pour l’aider j’ai ouvert les pages dans « Zhuan Falun » où le Maître dit :

                      « C’est lorsqu’il y a interférence démoniaque que l’on peut connaître votre capacité à      poursuivre la cultivation, à comprendre la Voie grâce à votre sens de l’éveil et                       persévérer malgré les dérangements dans cette école de la Loi. La cultivation et la               pratique ressemblent aux vagues puissantes emportant et lavant le sable et qui ne            laissent finalement que de l’or pur. »

Grâce à l’étude de la Loi et à l’échange d’idées, elle a réalisé qu’elle était tombée dans sa cultivation ! Maintenant nous étudions toujours la Loi ensemble et sa compréhension s’est améliorée graduellement. Bien que le temps soit limité, nous avons obtenu de bons résultats pendant les nombreuses années dans cet environnement pervers en organisant des conférences de la Loi pour aider les pratiquants qui n’avaient pas avancé assidûment. Avant chaque conférence, nous avons fait des arrangements minutieux afin d'assurer son succès et la sécurité des participants. A chaque fois, des pratiquants ont réalisé leurs lacunes et se sont améliorés. Le Maître nous a enseigné dans « Enseignement de la Loi à la conférence de Loi de Chicago 2004 »

« Il y a aussi une partie des gens qui ne sont jamais sortis depuis le début, ils se cachent à la maison pour lire, ils trouvent des prétextes pour cela, en réalité c’est leur esprit de crainte qui les hante. Je souhaite aussi que les autres disciples de Dafa en Chine continentale aident un peu ces personnes, pour qu’elles sortent faire ce qu’un disciple de Dafa doit faire. »

J’étais satisfaite après avoir lu cela, car je faisais ce que je devais faire.

Tout ceci est ce que j’ai fait au cours de la cultivation pendant la rectification de la Loi grâce à la puissance de la Loi et à la grâce du Maître. Mais je sens que j’ai encore un long chemin à faire. En regardant en arrière ces cinq années d’épreuves et de difficultés, je réalise que j'ai avancé pas à pas sous la garde du Maître. En tant que femme âgée de 70 ans, auparavant en mauvaise santé, je suis grandement honorée que le Maître m’ait autorisée à être une disciple de Dafa pendant la période de la rectification par la Loi et je chéris vraiment cette chance, qui est si difficile à obtenir.

Pour finir, j’aimerais partager une histoire à propos de comment le Maître nous a protégés, moi et des compagnons de pratique. En janvier 2003, je suis allée au deuxième étage de la maison d’un compagnon de pratique pour participer à une conférence de la Loi avec d’anciens pratiquants de deux autres cantons et villes. A 22h., nous avons appris que nous étions cernés par la police, mais aucun de nous n’avait peur et nous avons tous envoyé des pensées droites pour éliminer la perversité. Plus tard, la police a fait irruption pour nous frapper et nous arrêter, mais tout le monde a évité la perversité en s’esquivant. Peu après, j’ai été frappée au sol, mais quand je me suis levée pour m’échapper en sautant de l'immeuble, le Maître m’a dit de rester allongée, ce que j’ai fait.

La police a continué à chercher en haut et en bas de l'immeuble, mais ne m’a pas remarquée. Plus tard un vieux policier est venu en haut et m’a demandé d'aller avec lui, mais j’ai envoyé des pensées droites et j'ai refusé de coopérer. Il a dit : « Vous êtes si vieille. Qu’est s’est-il passé ? » Je lui ai dit que la police m’avait frappée et que je ne pouvais plus bouger. Donc il m’a mise sur un lit et est rapidement parti. Je me suis levée tout de suite quand un pratiquant de sept ans est monté pour me dire qu’ils étaient partis et que je devais tout de suite descendre. Avant que je ne sois sortie par la porte, plusieurs policiers sont revenus avec des lampes torches pour me chercher, mais je suis très vite allée dans les toilettes. J’en ai entendu un dire : « Elle était allongée sur le lit il y a un instant. Comment a-t-elle disparu si vite ? » Après qu’ils soient partis, le jeune pratiquant m’a dit de nouveau : « Dépêchez vous de partir ». Je lui ai demandé : « Dans quelle direction dois-je aller ? » Il a dit que je devais aller sur le côté du jardin potager, donc je me suis mise à marcher dans l’obscurité jusqu’à ce que je passe une motte de paille. Un autre pratiquant en est sorti et m’a guidée. Je savais que c’était l’arrangement ingénieux de notre Maître bienveillant pour m’aider à échapper au danger saine et sauve.

Merci Maître ! Merci compagnons pratiquants !

Remarques :

(1) Le Yuan est la monnaie chinoise. Le salaire mensuel moyen d’un travailleur urbain en Chine est d’environ 500 Yuan.

(Article de partage sélectionné pour la première conférence d’échange écrite des pratiquants en Chine continentale)

Traduit en Suède le 5 novembre de l’anglais :