(Minghui.org)

Mme Zhang Liping, pratiquante de Falun Gong, a 32 ans. Elle a été illégalement condamnée à 11 ans de prison. Elle a une tumeur au côlon, par conséquent elle pourrait avoir les intestins perforés à tout moment, ce qui pourrait la tuer. Au début, elle était détenue au centre de détention n°3 de Shuangyang dans la ville de Changchun et les autorités du centre de détention l’ont envoyée à neuf reprises à la prison pour femmes de Heizuizi, mais la prison a refusé de l’accepter en raison de la faiblesse de son état de santé. Mme Zhang est toujours incarcérée au centre de détention n°3 de Shuangyang.

La pratiquante Mme Wang Yuling a environ 48 ans. Elle est actuellement gardée en détention à l'hôpital de rééducation par le travail du centre d'administration de la prison de la ville de Changchun, après avoir été torturée au centre de détention n°3 de Shuangyang. Mme Wang était tout à fait en bonne santé avant son arrestation, mais les malfaiteurs l'ont torturée avec le « Banc du tigre » pendant neuf jours et nuits consécutifs, ils lui ont fait des électrochocs avec des matraques électriques et l’ont battue avec brutalité. En ce moment, elle souffre d'ischémie cardiaque grave [manque de sang et d'oxygène au coeur], de calculs rénaux, d'un oedème au corps entier et est au bord de la mort. Les autorités du centre de détention ont essayé d'envoyer Wang Yuling à la prison pour femmes de Heizuizi en quatre occasions différentes, mais elle a été rejetée à chaque fois en raison de son état très faible de santé. Le centre de détention n°3 de Shuangyang ne pouvait plus se permettre de payer ses dépenses médicales, alors les autorités ont autorisé l'hôpital à lui couper ses médicaments.

Le Banc du Tigre : on force les pratiquants à s'asseoir sur un petit banc en fer d'environ 20 cm de haut, avec les genoux attachés ensemble. Les mains attachées dans le dos ou parfois placées sur les genoux, on les oblige à rester assis bien droit et à regarder devant eux. Ils n'ont pas la permission de tourner la tête, ni de fermer les yeux, ni de parler à qui que ce soit, ni de bouger. Plusieurs détenus ont la tâche de les surveiller et de les obliger à rester immobile quand ils sont assis sur le banc. D'ordinaire, on place des objets durs sous les jambes ou sous les chevilles du pratiquant pour rendre ce mauvais traitement plus difficile. (voir illustration à la page : http://fr.minghui.org/news/0406/14/E49036_20040612_fr.htm)

Traduit au Canada : le 3 décembre 2004