(écrit lors du premier échange d’expériences pour les pratiquants de Falun Gong en Chine)

(Minghui.org)

Bonjour Maître ! Bonjour, compagnons de pratique !

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Avant cette période, ma vie était remplie de frustrations et j’avais même essayé de commettre un suicide. Après avoir commencé la pratique, la pensée du suicide s’est affaiblie de plus en plus jusqu’à ce qu’elle disparaisse finalement. Je récitais la Loi même quand je marchais. Parfois je me réveillais vers 2 heures du matin et je devais lire quelques paragraphes des livres avant de pouvoir me rendormir profondément à nouveau. J’ai bénéficié beaucoup de l’étude de groupe avant 1999. J’ai passé quelques tests dans ma cultivation personnelle, et j’ai vécu la magnifique expérience de « Cultiver l’intérieur pacifie l’extérieur » (de Points essentiels pour un avancement diligent) et l’immense pouvoir de la bienveillance.

Pendant un certain temps après 1999, j’étais toujours dans la cultivation personnelle. Mais je me rappelais souvent que je n’étais pas venue vivre une vie ordinaire ; que j’étais venue pour pratiquer la cultivation. En ce temps-là, j’avais toujours les larmes qui coulaient sur mon visage à chaque fois que je m’asseyais pour méditer. Plus tard, j’ai compris que la partie de moi qui comprenait avait vu l’immense souffrance que le Maître a endurée pour nous. En juin 2000, grâce aux échanges des autres pratiquants, j’ai abandonné mes inquiétudes et je suis allée à la place Tienanmen. J’ai senti le grand réconfort et la joie de se sacrifier pour tous les êtres vivants avec altruisme. Plus tard, durant les années difficiles j’ai été détenue cinq fois. La plus longue période a été de cinq jours, tandis que la plus courte a été de quelques heures. Sous la protection bienveillante du Maître, je me suis efforcée d’avancer dans ma cultivation de la rectification de la loi.

J’ai commencé à clarifier la vérité en allant à la place Tienanmen. Puis, j’ai commencé à distribuer quelques dépliants tranquillement après le travail. Finalement, j’ai été capable de clarifier la vérité devant ma maison et à mon unité de travail publiquement. Je vois que ma peur a diminué de plus en plus, et elle a été remplacée par la responsabilité et la bienveillance pour tous les êtres vivants.

Je suis une enseignante. Je clarifie la vérité aux étudiants dans la salle de classe. La première fois que j’ai eu l’intention de clarifier la vérité en classe, j’étais nerveuse. J’avais trois classes, plus de 100 étudiants. Je devais leur dire la vérité pendant au moins 20 minutes. Avant cela, je leur avais déjà subtilement parlé des nombreux principes de Dafa aux niveaux les plus bas, au sujet d’être une bonne personne, etc. Je sentais que je devais dire la vérité aux étudiants ; sinon je le regretterais parce que cela pourrait probablement être leur seule chance.

Finalement chaque classe m’a applaudie avec enthousiasme, Cela montrait leur accord avec le Dafa. Et j’étais très contente. Plus tard c’est devenu plutôt naturel. Mais quand j’en ai parlé à mon mari, qui est aussi un cultivateur, les larmes lui sont venues aux yeux. Ces étudiants ont eu leur diplôme maintenant. Une d’elle m’a appelée et m’a dit que j’étais la seule enseignante dont elle se souvenait de ses années à l’école. Bien que je savais qu’ils se souviendraient de moi et se souviendraient de ce que je leur avais dit, j’étais pourtant surprise. Me souvenant de ma mentalité en ce temps-là, j’étais vraiment prête à tout abandonner afin de leur dire la vérité, et je n’avais rien à regretter.

Une fois, le comité du voisinage (en Chine, le Parti a mis sur pied des comités du voisinage et de la rue afin de mettre en application la volonté politique du Parti) a fait une exposition photos pour diffamer le Dafa et l’a affichée à l’intérieur d’une vitrine en verre. C’était minuit quand je l’ai vue. J’ai ouvert la porte de la fenêtre en verre sans hésitation, et j’ai essayé de l’enlever, mais les cartons des photos étaient grands. Quatre ou cinq morceaux d’entre eux formaient un gros ensemble, ce qui était trop pour que je le transporte en une fois, mais je n’avais pas d’endroit pour les jeter.

Il y avait une chose seulement que je pouvais faire, et c’était de clarifier la vérité au comité du voisinage. J’ai trouvé quelques pratiquants et je leur ai demandé d’émettre des pensées droites. Ils ont demandé : « Est-ce que c’est utile de clarifier la vérité au comité du voisinage ? Après tout, il n’y a pas beaucoup de personnes pour croire au contenu sur les posters d’exposition de toute façon. » J’étais triste. Peu importe ce que les autres font, c’était ma responsabilité.

Je suis allée au comité du voisinage. Tout le monde était gentil à l’exception d’un directeur. Une personne m’a dit qu’il y avait plus de 30 tableaux d’affichage, et qu’ils avaient l’intention de les montrer successivement. Je me suis dit qu’aussi longtemps que les tableaux d’affichage n’étaient pas enlevés, je serai le tableau d’affichage vivant devant leur vitrine et je clarifierai la vérité aux passants.

Alors j’ai commencé à me mettre debout là-bas et à clarifier la vérité tous les jours. D’autres pratiquants sont aussi venus clarifier la vérité. Quand nous retournions à la maison le soir, nous renforcions l’émission de nos pensées droites. Quelques jours plus tard, le tableau a été enlevé. Le policier du Bureau 6.10 est venu me voir et m’a dit : « Le comité du voisinage t’a dénoncée. Je t’en supplie, peux-tu arrêter de parler [clarifier la vérité] partout ? »

Je n’ai jamais raté aucun des rassemblements des camarades de classe peu importe la distance, et à chaque fois, je pouvais voir différents camarades de classe et des professeurs. De plus, j’ai essayé de clarifier la vérité à tout le monde autour de moi, incluant les opérateurs des ascenseurs, des chauffeurs de taxi, des mendiants, des gens qui demandaient des directions, des représentants de commerce, des techniciens électriques, des parents et des enfants, et les camarades de classe et les amis des enfants. Chaque jour il y avait une audience à qui je pouvais clarifier la vérité. Quand à ceux auxquels je ne pouvais pas clarifier la vérité face à face, je notais leurs adresses et leur envoyais des lettres à mon retour chez moi. J’ai écrit des numéros de téléphone et de télécopieur et je les ai envoyés à l’étranger pour que les pratiquants à l’étranger puissent aider. Il y a des numéros de téléphone et de télécopieur sur beaucoup de choses, comme des emballages pour la nourriture et des appareils électriques. Je prête attention et je les collecte tous.

Tant que mon cœur est pur en sauvant les êtres vivants, le Maître m’aidera. A une époque, on a perdu la source de la documentation. Au moment le plus difficile, la distribution des documents a repris miraculeusement. Quand nous n’avions pas de source pour obtenir un VCD, un exemplaire du VCD Witness nous a été envoyé de l’étranger sans aucune demande. J’ai entendu qu’il y avait le programme Fengyu Tiandixing sur VCD [Voyage entre le ciel et la terre et La terre dans le vent et la pluie]. Je voulais vraiment l’obtenir. Je l’ai cherché pendant longtemps, et j’ai demandé à chaque pratiquant que je connaissais, mais tout le monde me disait qu’il ne pouvait pas l’obtenir. J’ai eu la chance d’aller à un autre endroit pour clarifier la vérité en été 2004. J’ai demandé à Maître chaque jour quand je brûlais l’encens : « Maître, aidez- moi à obtenir ce VCD s’il vous plaît. J’en ai réellement besoin pour sauver les gens. » Quelques jours avant mon départ, je n’avais toujours pas eu le VCD. J’ai cessé d’entrer en contact avec d’autres pratiquants. A mon retour, on m’a dit que deux jours avant mon départ, ils avaient reçu le VCD Fengyu Tiandixing. J’ai eu une multitude de sentiments qui ont émergé ce jour-là. Je me suis blâmée de ne pas avoir eu une bonne compréhension, et de ne pas croire fidèlement au Maître. Et j’étais désolée de ne pas l’avoir obtenu pour utilisation cette fois-ci. Mais j’étais surtout contente que nous ayons le VCD qui clarifierait la vérité d’une façon presque complète. Quel grand rôle il allait jouer ! Ce jour a été le jour le plus heureux depuis ces dernières années.

Subir des tribulations

J’ai été arrêtée illégalement cinq fois durant ces quelques années, et après chaque arrestation, j’ai été capable de quitter le centre de détention et retourner chez moi dignement. Un facteur très important est que je garde toujours mes pensées droites. Je me souviens toujours que je suis un disciple de Dafa et que je suis venue assister le Maître dans la rectification de la loi, au lieu de vivre une vie ordinaire. De cette façon je suis capable d’utiliser mes pensées droites pour traiter les tribulations que j’ai vécues lors des situations dangereuses. Je me suis souvent rappelée que je joue un rôle important sur la grande scène du monde humain et que je ne suis pas venue dans ce monde pour endurer des tribulations.

La deuxième fois, je suis allée à la place Tienanmen pour valider le Dafa, j’ai été arrêtée quand je pratiquais les exercices devant la police. Je pensais seulement à protéger ma propre foi et refusais de reconnaître tout « méfait ». Je n’avais même pas peur de perdre mon emploi. Mais, j’ai été capable de travailler comme d’habitude. Mon unité de travail m’a aussi assigné un nouvel appartement. À chaque fois que je validais le Dafa, je voyais que j’avais des lacunes dans mes compréhensions et ma mentalité précédentes. Je suis passé de l’utilisation de la mentalité de confrontation pour empêcher la police de faire des méfaits, à la clarification de la vérité à la police, mais avec une mentalité de les traiter différemment afin de sortir de la détention rapidement, à persuader avec ardeur la police d’être de bonnes personnes, avec l’unique pensée d’aider le Maître dans la rectification de la loi et sans aucun attachement d’être libéré ou non. Je sens que je ne devrais pas avoir peur et que j’avais encore des insuffisances. Tant que je peux toujours me rappeler ma mission d’aider le Maître dans la rectification de la loi et ma position concernant mon rôle important sur la grande scène du monde humain, toutes les mentalités anormales seront corrigées par le Dafa et toutes les mauvaises choses deviendront de bonnes choses. Les quelques fois où j’ai été arrêtée illégalement sont devenues des exemples vivants que je peux utiliser dans ma clarification de la vérité.

Une fois, un policier et le chef de ma compagnie sont venus pour m’emmener au centre de lavage de cerveau. Je n’avais jamais été envoyée à un centre de lavage de cerveau avant, et personne n’avait essayé de me faire subir un lavage de cerveau. Donc, face au policier local et au chef de ma compagnie, j’étais très véhémente (mais je n’avais pas peur), et je ne pouvais pas empêcher mes jambes de trembler. Mais j’avais juste une pensée dans mon esprit : « Qu’est-ce que je dois faire afin de ne pas coopérer avec la perversité ? » Le policier local a menacé : « Tu peux aller là-bas soit par toi-même soi en étant portée par d’autres. » et « Tu seras envoyée au camp de travail forcé de Masanjia si tu refuses d’être réformée [c’est-à-dire, subir le lavage de cerveau] après que tu ailles là-bas. » Ils ont aussi mentionné qu’un de mes compagnons de pratique avait déjà été « réformé » et avait confessé que c’était moi qui fournissais les documents de Dafa qui étaient en circulation dans notre localité.

Après avoir entendu cela, j’étais un peu surprise, mais je n’avais aucune rancune envers ce compagnon de pratique, et je n’ai même pas nié que j’avais fourni les documents. Je pensais que c’était mieux si la police croyait que j’avais distribué la documentation de Dafa, afin qu’ils ne créent pas de problèmes pour d’autres pratiquants. Je n’avais toujours pas une compréhension claire de la question du point de vue de la Loi. Je venais juste d’obtenir un exemplaire de Suggestion, un nouvel article de Maître Li. Je ne savais pas qu’il signifiait de ne pas coopérer avec la perversité. Devrais-je refuser de partir sans me préoccuper de si j’allais vivre ou mourir, ou devrais-je aller au centre de lavage de cerveau pour clarifier la vérité ?

J’avais toujours une rancune envers le policier, alors bien que je voulais suivre ce que Maître avait suggéré dans son nouvel article et dire au policier le principe que le bien est récompensé par le bien et le mal génère le mal, je n’avais pas envie de le lui dire, car je sentais que lui dire cela de cette façon, c’était comme une injure. Je décidais d’aller au centre de lavage de cerveau afin que je puisse apporter les nouveaux articles du Maître là-bas. Si aucun pratiquant au centre de lavage de cerveau ne pouvait comprendre leurs erreurs, je trouverais une façon de m’échapper.

À la fin, pendant qu’ils m’emmenaient au centre de lavage de cerveau, j’ai eu subitement une crise cardiaque. Alors l’incident s’est terminé car ils m’ont envoyée à l’hôpital et puis chez moi. Plus tard, le policier de la localité a été critiqué pour « n’avoir pas bien exécuté ses tâches ». Avant cet épisode, mon mari avait été enlevé pour le centre de lavage de cerveau. Plus tard, il m’a dit qu’il avait eu une pensée pendant son arrestation : « C’est dommage que cette fois-ci je ne puisse plus voir mon enfant. » Par conséquent, il a eu une « compréhension » basée sur le chemin pervers au centre de lavage de cerveau.

Peu importe que je sois à la maison ou en détention, je n’ai jamais eu la pensée que je serai détenue là-bas longtemps. Je me souviens que lors d’un échange de points de vue sur ce sujet avec des compagnons de pratique, le pratiquant A, qui avait été illégalement arrêté et réformé plus tard contre son gré, a dit : « Je ne subirai pas de lavage de cerveau quand je serai arrêté la prochaine fois. »

J’ai dit : « Pourquoi devrais-tu être arrêté ? Si cela arrive, je sortirai certainement… peu importe comment je sortirai, debout ou allongée (morte) ? » Ce pratiquant a dit que j’étais trop radicale.

Quelque temps après, nous avons été arrêtés pendant que nous partagions nos expériences de cultivation et compréhensions, j’étais enceinte de six mois. Bien que je n’avais pas peur d’être arrêtée, j’avais peur d’être obligée de subir un avortement. J’étais capable de penser à cette question d’une façon différente, c’est-à-dire, puisque mon enfant est venu pour la Loi, tant que je fais bien mon cheminement, il aura un bon destin peu importe ce qu’il rencontrera dans le monde des humains. Alors je me suis calmée, et j’ai clarifié la vérité à la police. J’ai récité « Lunyu », [préface du livre Zhuan Falun], j’ai envoyé des pensées droites et j’ai mené les autres pratiquants à faire les exercices. Quand j’étais clairement consciente que je jouais un rôle important sur la grande scène du monde des humains, les policiers étaient très gentils avec moi, et ils agissaient même comme si ils étaient mes domestiques. Mais quand je perdais ma compassion, que je n’avais pas l’état d’esprit de sauver les êtres vivants, que j’avais des rancunes et que j’étais mécontente, la police me malmenait et me donnait des ordres. Après vingt heures, je n’ai pas donné mon nom. La police n’a même pas pris ma photo (la police a pris les photos des autres). Je suis retournée à la maison dignement. Le pratiquant A a été condamné à deux ans de travaux forcés et a enduré une énorme tribulation (incluant l’interdiction de dormir pendant plus de trente jours). Le pratiquant A, pour la 2e fois, a été réformé.

Ce qui m’a le plus bouleversé a été mon évasion du danger il y a plusieurs mois de cela :

Dans notre localité beaucoup de pratiquants ont été illégalement condamnés à la prison et au camp de travail. Beaucoup des pratiquants qui n’ont pas été arrêtés n’acceptaient que les nouveaux articles du Maître, et ils ne voulaient pas accepter les documents de clarification de la vérité. En voyant cette situation, j’étais très inquiète. Je me suis souvenue alors d’un rêve que j’avais fait l’an dernier. Quelques camarades de classe et moi passions un examen. Quand il était presque l’heure de rendre nos copies, j’avais encore plusieurs questions sans réponse, mais je savais que je n’avais aucun problème pour passer l’examen. Puis le professeur responsable de l’examen est arrivé. Il a pris mon stylo et a montré du doigt les copies de mes camarades de classe, qui n’avaient presque rien répondu sur leurs papiers d’examen, en disant : « Dépêche-toi et aide les à répondre aux questions ! »

Je savais que je devais aider ces compagnons de pratique. Mais quand je l’ai fait, j’ai senti que c’était très difficile, et c’était beaucoup plus difficile que de clarifier la vérité au public.

Certains pratiquants avaient beaucoup de temps et d’argent, mais ils étaient très attachés à leur mentalité humaine ordinaire. Ils croyaient que ce n’était pas important qu’ils aient de la documentation sur le Dafa ou pas, et ils ne prenaient pas l’initiative de préparer la documentation eux-mêmes. Je voulais avoir l’occasion de partager les compréhensions avec eux, mais seulement certains ont répondu favorablement à ma proposition d’échanger avec eux.

Quand j’ai clarifié la vérité au public autour de moi, j’ai ressenti le pire quand je les ai entendus dire : « Pourquoi êtes-vous si stupide ? Untel est aussi un pratiquant de Dafa mais il a déclaré publiquement qu’il avait quitté la pratique. Il n’a perdu aucun de ces bienfaits. En rentrant chez lui, il peut faire ce qu’il veut. Qui sait ce qui se passe ? » À chaque fois que je rencontrais ces pratiquants, je les rappelais gentiment. J’ai vécu des situations où j’ai eu un refus quand j’ai demandé aux compagnons de pratique d’émettre des pensées droites et de distribuer des documents de clarification de la vérité ensemble avec moi. Par exemple, je ne pouvais pas obtenir de la documentation sur le Dafa après avoir porté mon bébé pendant quatre ou cinq heures dans la neige pour aller la chercher. Même quand les pratiquants qui venaient de sortir du camp de travail refusaient d’accepter les documents que je leur avais apportés, je m’encourageais souvent en disant : « C’est difficile à endurer, mais vous pouvez l’endurer. C’est difficile à faire, mais vous pouvez le faire. »

Cependant, après un certain, j’étais fatiguée et déçue. A cette époque-là, deux occasions pour moi de partir à l’étranger se sont présentées. Pensant aux membres de ma famille, à mes proches et à amis en Chine, j’ai clarifié la vérité à presque tous et je n’avais aucun regret. La grande responsabilité qui m’incombait en restant en Chine était d’aider les pratiquants qui ne s’étaient pas avancé à le faire. Après avoir vu très peu de résultats pendant si longtemps, je sentais que ce serait facile pour moi d’aller à l’étranger. Bien que j’aie songé à partir à l’étranger, je n’ai pas démarré le processus de préparation pour différentes raisons.

Cette mentalité incorrecte et ces pensées relatives à mon souhait de valider la Loi moi seule a donné une excuse aux forces anciennes pour me créer des problèmes. Un jour, à minuit, la mère du compagnon de pratique B m’a appelée de l’étranger et m’a dit que le pratiquant B avait été enlevé pour le centre de lavage de cerveau. Elle m’a demandé de quitter ma maison et de trouver un endroit sain et sauf pour y rester. J’ai emballé mes affaires à toute hâte et j’ai quitté la maison à l’aube. Sur la route, je n’ai même pas eu le temps de clarifier la vérité au chauffeur de taxi. À mon arrivée chez ma camarade de classe, elle m’a accueillie avec beaucoup de froideur. J’ai commencé à penser à cela : « « Pourquoi me suis-je dépêchée ? Ne suis-je pas venue pour sauver les gens ? » Je suis alors retournée à la maison. Plus tard, la mère du pratiquant B m’a appelée encore plusieurs fois, pour me demander de me cacher. Elle m’a aussi dit que le Bureau 6.10 avait demandé au pratiquant B la provenance de la documentation sur le Dafa et que le pratiquant B était sur le point de s’effondrer sous la pression. D’après ce que j’ai compris au sujet des mots et actions du pratiquant B, j’ai senti que ce serait très difficile pour le pratiquant B de quitter son lieu d’incarcération avec des pensées droites.

À suivre