Par tous les pratiquants du Comté de Chicheng, Province de Hebei

(Minghui.org)

Depuis le 20 juillet 1999, le secrétaire du Parti du Comté de Chicheng, Qui Jianguo, seul avec le vice secrétaire et le chef du « Bureau 610 » Song Wangui, ont donné des directives et ont contrôlé leurs subalternes pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Ils ont utilisé des moyens illégaux comme la détention, la torture, la surveillance, l’écoute téléphonique, les perquisitions dans les résidences, le renvoi des pratiquants de leur travail, les lavages de cerveau, l’envoi dans des camps de travaux forcés et les condamnations à la prison. Durant les quatre dernières années, ils ont illégalement détenu 150 pratiquants, envoyé 70 à des sessions de lavages de cerveaux, forcé 8 pratiquants à quitter leur maison afin d’éviter d’être arrêtés, envoyé 54 personnes dans des camps de travaux forcés, 5 en prison, causé des invalidités à 2 personnes et provoqué 3 morts.

Depuis le 20 juillet 1999, les pratiquants de Falun Gong ont été rejetés et ont été persécutés. Un grand nombre de pratiquants ont exercé leur droit conféré par la Constitution de faire appel et aller à Pékin, mais à peine arrivés, ils ont été saisis par la police, ils ont été détenus et taxés d’amende. 13 pratiquants ont été mis dans des centres de détention, alors que plus de 1000 ont été détenus dans différents endroits. La police a utilisé la force pour les contraindre à abandonner leur croyance en Falun Dafa et à écrire des « lettres de garantie » pour renoncer à leur pratique. La police a aussi taxé d’amendesallant jusqu’à 1000 yuans les pratiquants qui étaient allés à Pékin pour faire appel et demandé à ceux qui n’étaient pas allés à Pékin de payer de quelques dizaines de yuan à des milliers de yuans. Les policiers ont fait même payer les pratiquants pour leur nourriture et les frais d’administration durant leur détention. Sur le chemin menant à Pékin, à l’arrêt Luotuoshan, deux pratiquantes ont grimpé une montagne afin d’éviter les interrogatoires de police impliquant souvent des tortures. Parce qu’il faisait nuit et que la route était très dangereuse, les deux femmes sont tombées de la montagne. Cependant la police a menti en disant qu’elles avaient sauté exprès.

Afin de gagner du poids en politique et être promus, Qiu Jianguo et Song Wangui ont menti à leurs supérieurs, disant que la transformation des pratiquants du Falun Gong atteignait 100% dans le Comté de Chicheng. Ils ont ensuite fait publier cette information dans le journal. Certains pratiquants sont allés au « Bureau 610 » pour clarifier la vérité le 13 avril 2000. Non seulement les personnels refusaient de les écouter, mais les ont en plus envoyés dans un centre de détention. Au total, 17 pratiquants ont été détenus pendant 30 jours. A la fin, le personnel du « Bureau 610 » a tenté de forcer les pratiquants à écrire une lettre garantissant qu’ils n’iraient plus à Pékin. Certains ont été taxé de 1000 yuans d’amendes mais n’ont obtenu aucun reçu pour ce qu’ils avaient payé.

Afin d’empêcher les pratiquants d’aller faire appel, la police a confisqué leur carte d’identité et a mis en place des barrages aux intersections des routes menant à Pékin. Les passagers des bus sont obligés d’avoir avec eux leur carte d’identité. Pendant chaque période de fête et des soi-disants jours sensibles, des agents spéciaux sont envoyés pour contrôler les pratiquants. Les pratiquants ont besoin d’autorisation même pour sortir. Le personnel du « Bureau 610 » a même suivi secrètement les pratiquants. Ils ont aussi installé des équipements de détection et ont souvent arrêté des gens secrètement. Les pratiquants de Dafa Wang Haojun, Zhao Chunxiang et Wang Yufeng étaient tous les trois des personnes de contact. Ils ont été arrêtés la nuit et ont été détenus pendant une longue période. Quand nous avons demandé cela à la police, les policiers ont dit : « Nous arrêterons quiconque, Qiu Jianguo nous demande de le faire, surtout des gens comme vous qui êtes des personnes de contact ! »

A cause de la persécution illégale, les pratiquants de Dafa ont perdu leurs droits fondamentaux et leur liberté. Devant des actions illégales, nous n’avons pas d’autres endroits pour trouver justice. C’est la raison pour laquelle, les pratiquants de Dafa, un après l’autre, sont allés spontanément à Pékin pour exercer leur droit constitutionnel de faire appel. Nous espérions la fin de la répression après que de plus en plus de fonctionnaires aient connu les faits. Mais ce que les pratiquants ont reçu en retour fut une persécution cruelle. Quand les policiers attrapent des pratiquants qui vont à Pékin ou qui distribuent des documents, ils les torturent. Ils utilisent des fouets, des bâtons électriques et les obligent à être attachés sur le « Banc du Tigre » [la personne doit s’asseoir sur un petit banc en métal qui mesure environ 20 cm de haut. Elle doit être assise de manière droite et regarder droit devant elle. Ses mains sont placées sur ses genoux.] Ils ont envoyé des pratiquants dans des centres de détention, dans des camps de travaux forcés ou même dans des prisons pour des détentions plus longues.

Qiu et Wan ont intensifié la persécution sous la pression du régime de Jiang. Dans la région de Xiaodiaoe, quelques personnes mal inspirées ont créé un centre de lavage du cerveau. Ils ont saisi des pratiquants qui n’avaient pas renoncé à leur croyance en Falun Dafa à leur maison et à leur travail et les ont emmenés au centre et les ont assujettis au lavage de cerveau. Environ 70 personnes ont été détenues. Parce que les pratiquants ont résisté au lavage du cerveau, le chef du centre, Liang Zhibin s’est plaint envers Song Wangui qui a ensuite laissé des policiers criminels venir dans le centre pour battre et menacer les pratiquants. Liang a battu Mme Sun Fuqin sur son visage et l’a suspendue en l’air pendant quatre heures, jusqu’à 7 heures du soir. Mme Huai Dianying a été si sévèrement battue que des protubérances se sont développées sur ses vertèbres lombaires et elle avait de la difficulté pour marcher. M. Yan Jingcai a été battu jusqu’à ce qu’il arrive à peine à marcher. M. Wei Shufeng et M. Xiao Kuicheng ont été torturés avec des électrochocs. A cause de sa détention de longue durée et du lavage du cerveau, Mme Wang Chunmei a souffert d’un effondrement mental. Les autorités ont investi beaucoup d’hommes, de matériels et de ressources financières dans ce projet. En une seule année, 2001, la persécution du Falun gong a coûté environ 800'000 yuans malgré le fait que le Comté de Chicheng est si pauvre et que les salaires ne peuvent même pas parfois être payés à temps.

Les autorités font même payer des amendes aux pratiquants. Quand la période de détention d’un pratiquant arrive à terme, la police extorque de l’argent à sa famille en disant que c’est pour « payer le bail », sinon ils les menacent de les envoyer dans des camps de travaux forcés ou en prison. Les familles ne peuvent rien faire mais ils doivent payer ces frais, allant même jusqu’à des sommes frôlant des milliers ou des dizaines de milliers de yuans. La police ne donne aucun reçu et l’argent qu’ils reçoivent devient une sorte de bonus en plus. Il y a une maxime en Chine concernant ce genre de policiers. Les gens disent « On attrape puis on relâche ; on relâche puis on attrape. S’ils n’attrapent pas et ne relâchent pas ils n’auront pas d’argent ».

La police enferme pendant de longues périodes les pratiquants de Dafa qui refusent de renoncer à leur croyance. Ils refusent de les relâcher à la fin de 30 jours de détention et étendent arbitrairement la période de détention jusqu’à plus de 6 mois sans passer par des procédures légales. Les pratiquants à l’intérieur des camps souffrent d’une persécution sévère et ceci aussi bien au niveau physique que mental à cause des tortures utilisées par la police. Par exemple, en juin 2001, des pratiquants ont protesté contre leur détention illégale en refusant de retourner dans leurs cellules à midi et ont demandé leur libération immédiate. Le chef du centre de détention a laissé plus de 20 gardiens forcer ces pratiquants à retourner dans leurs cellules. Certaines pratiquantes avaient leurs vêtements déchirés. Finalement la police les a littéralement jetés dans leur cellule leur causant des blessures à beaucoup d’endroits du corps.

Le 20 juillet 2001, dans le but de protester contre la persécution du Falun Dafa, certains pratiquants ont déployé des banderoles où on pouvait lire : « Vérité, Bienveillance, Tolérance » et « Falun Dafa Hao », etc. D’autres personnes avaient écrit sur leur T-shirts ces mots pour exprimer leur appel. Les gardiens sont alors devenus très en colère et ont rapporté ces actions à leurs supérieurs. Le chef a alors conduit un groupe de gardes pour trouver les cellules concernées et battre les pratiquants. Wang Manlin a battu Mme Jin Jianhua et Mme Zhang Xiufen au visage. Les gardiens ont dépouillé de leurs vêtements des pratiquantes pour procéder à des recherches. Une gardienne nommé Shi Hongwei a enlevé les sous-vêtements d’une des pratiquantes en présence des gardiens et des criminels, la laissant nue devant tout le monde. Ils ont menotté 16 pratiquants, avec leurs mains derrière leur dos, parmi eux se trouvaient 10 pratiquantes. Deux pratiquants ont été menottés aux pieds. Pendant la nuit, ils ne pouvaient pas dormir et ne pouvaient pas aller aux toilettes. Les bras de Mme Zhao Binheng étaient tellement gonflés à cause de cette position qu’elle ne pouvait presque plus sentir ses bras. Elle a été menottée de cette manière durant 15 jours, jusqu’au jour où des supérieurs sont venus au centre pour un contrôle. Ses bras n’ont plus eu de sensation pendant une longue période à cause des dommages nerveux. Jusqu’à encore aujourd’hui, elle ressent une sensation de faiblesse et d’engourdissement dans ses mains et est devenue légèrement handicapée à cause de cela.

M. Li Yuchuan a exprimé sa protestation contre les actions illégales des gardiens, alors le supérieur a tenté de mettre des menottes exprès trop petites pour lui en lui causant énormément de douleur. Li Yuchuan a serré ses mains très fort pour résister aux menottes ; même quand les gardes l’ont poussé contre le sol, ils ne pouvaient ouvrir ses mains. Cui Zhengjun a pris une autre menotte et l’a fermé sur un des bras de Li et a ensuite secoué très fort ce qui a provoqué des saignements de ses poignets. C’est seulement de cette façon qu’ils ont réussi à mettre des menottes trop petites aux poignets de Li.

Li Yuchuan a subi énormément de douleur et ses mains sont devenues gonflées. Les gardes de service ainsi que les docteurs disaient tous que c’était vraiment sérieux, mais ils disaient qu’ils n’oseraient pas enlever les menottes car c’était le chef qui les avait mises. Alors Li est resté de cette manière toute la nuit. La douleur était indescriptible avec des mots. Il a souffert jusqu’au petit matin, ses mains avaient enflé jusqu’à une taille énorme à cause du manque de circulation et étaient devenues complètement insensibles. Le supérieur a finalement inspecté les mains de Li et a donné l’ordre aux gardes de lui mettre des menottes plus larges. Le gardien Cao Yu a regardé les mains de Li Yuchuan et a vu qu’une cloque aussi grande qu’une balle de ping-pong s’était formée sur chacun des poignets. Il a alors éprouvé de la sympathie pour Li et a demandé au supérieur de renoncer à ces tortures. Finalement le supérieur a donné son feu vert, mais il a dit à Li : « Si tu ne m’écoutes pas, ce sera facile pour moi de faire en sorte que tu deviennes handicapé ! » Les deux cloques ont pris longtemps pour guérir et ont laissé deux cicatrices noires. Maintenant les deux mains de Li sont engourdies et sont à peine fonctionnelles.

Les gardiens ont également commis beaucoup d’actes illégaux. Par exemple, un gardien prénommé Chen Yu a laissé le criminel Zhang Youli entrer dans les cellules des pratiquantes pour leur dérober les T-shirts qu’elles portaient avec les mots « Vérité, Bienveillance, Tolérance ». Ils ont déchiré le T-shirt de Mme Zhou Yumei la laissant nue. Leurs comportements qui violent gravement le règlement des prisons sont comparables aux comportements des vauriens. Quand des pratiquants ont critiqué leurs actions, ils ont dit sans aucune honte : « Bien sûr que j’ai violé la loi, poursuis-moi en justice quand tu veux, je n’ai pas peur. » Le supérieur ne faisait pas attention à ces actions illégales ; au contraire, il les encourageait.

Sous la direction et en collaboration avec le supérieur, les prisonniers sont devenus aussi agressifs envers les pratiquants. Afin de flatter les gardiens, ils torturaient et humiliaient souvent des pratiquants de Dafa, surtout les pratiquantes. Ils avaient peur que les pratiquants écrivent quelque chose pour exposer leurs crimes, alors ils ont interdit aux pratiquants d’avoir des papiers et des stylos. Les criminels ont enlevé les habits propres des pratiquants et les papiers de toilettes. Chaque fois qu’un pratiquant allait aux toilettes, les prisonniers leur tendaient seulement un petit morceau de papier de toilette ce qui n’était même pas suffisant pour un homme, et ceci même pendant les périodes de menstruation des pratiquantes. Les prisonniers utilisaient aussi un langage obscène. Ils limitaient le temps des pratiquants pour aller à la salle de bain et s’ils prenaient plus de cinq minutes, ils commençaient alors à les harceler. Quand les pratiquantes allaient à la salle de bain, les prisonniers jetaient des pierres sur elles.

Ces prisonniers osaient même battre des pratiquants devant des témoins. Le corps de Mme Li Hongying ne cessait de trembler après avoir reçu ces coups. Sous la forte protestation des pratiquants, le supérieur a dû faire détenir ce prisonnier dans une cellule en guise de punition.

En plus de tout ceci, la police a privé les pratiquants de tous leurs droits. Les pratiquants n’avaient pas l’autorisation de recevoir des visites de leur famille pendant le jour mensuel réservé aux visites ; même les criminels condamnés à mort pouvaient voir leur famille durant cette journée. Elle ne faisait pas attention aux pratiquants qui étaient en grève de la faim. Après sept jours, la police commençait à les gaver de force et elle continuait même quand l’œsophage des pratiquants commençait à saigner. La vie de certaines personnes était en danger, mais la police ne montrait aucune considération à leur égard.

Mme Jiang Shuhua a été arrêtée par l’état de la ville de Yangtian et par la police locale le 27 janvier 2002 ; elle a été sévèrement torturée. Plus tard elle a été envoyée dans un centre de détention. Elle a alors commencé une grève de la faim en signe de protestation. Quand sa vie fut en danger, les gardiens ne le prirent pas du tout en considération et refusèrent de la secourir. C’est seulement quand ils ont vu que Jiang était mourante qu’ils ont averti sa famille et leur ont demandé de l’amener à l’hôpital. Cependant il était trop tard, Jiang Shuhua est morte. Le personnel de l’hôpital de Zhangjiakou a témoigné qu’il y avait une cicatrice dans son dos. La police torture cruellement une personne sans prendre de responsabilité. Après que Jiang Shuhua ait été torturée mort, les autorités ont eu peur que cette affaire ne devienne publique, alors ils ont accordé 3000 yuans aux membres de sa famille comme compensation. Cependant, ils ne leur ont donné que sous forme de reconnaissance de dette.

Les gardiens policiers ont perdu leur humanité en persécutant les pratiquants ; ils n'ont même pas lâché une étudiante du collège. Xu Yan avait 16 ans quand elle a été détenue. Elle est allée à Pékin faire appel pour Falun Dafa et a été mise dans un centre de détention pendant une demi année. Quand le jour national d’examen d’entrée pour les hautes écoles approchait, elle a écrit plusieurs fois à l’état du Comté, au « Bureau 610 » ainsi qu’au département de la police pour demander de pouvoir participer aux examens de son école, mais sans résultat. Les autorités ont même privé une collégienne du droit de recevoir une éducation.

Les autorités ont utilisé tous les moyens possibles mais ils n’ont pu changer la croyance des pratiquants de Dafa en « Vérité, Bienveillance, Tolérance ». Cela les a fait devenir encore plus impitoyables. Ils ont envoyé des pratiquants aux camps de travaux forcés dès qu’ils les attrapaient. Beaucoup de pratiquants ont été envoyés dans des camps de travaux forcés sans passer par des procédures légales. A cause des coups féroces et des détentions de long terme, les pratiquants sont devenus très faibles et squelettiques. Tous ceux envoyés dans des camps ont été diagnostiqués comme étant dans une condition physique anormale. Quand les camps refusaient de les accepter, la police leur payait des pots-de-vin afin de faire entrer ces pratiquants. Le secrétaire de la ville de Dongmao, Su You, est connu pour sa cruauté dans le traitement des pratiquants. Il les attache et les bat. Certains ont été battus jusqu’à perdre connaissance. Certains autres ont été envoyés au camp de travaux forcés mais ont été refusés à cause de leur mauvaise santé. Su You a alors donné un pot-de- vin de 3000 yuan au camp pour que les autorités acceptent de faire entrer ces pratiquants. Durant les années passées, il a fait arrêter 120 pratiquants et en a envoyé 14 aux camps de travaux forcés.

Durant les années passées, 54 pratiquants du Comté de Chicheng ont été envoyés au camp. Beaucoup d’entre eux ont été forcés de quitter leur maison pour éviter d’être arrêtés et n’ont pu y retourner. Les familles de certains ont été déchirées. Par exemple, le pratiquant Wang Haojun a été le chef du Bureau d’Industrie et de Commerce du Comté de Chicheng et sa femme Ling Ying travaillait comme comptable dans une entreprise de tabac du Comté. Leurs deux filles étudiaient à l’université. Ils avaient à charge aussi une mère âgée. Dans le passé, Wang et sa femme avaient de sérieux problèmes de santé. Wang Haojun avait des gastrites et cholécystites. Sa femme avait des indispositions d’estomac sérieuses. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995, ils ont retrouvé leur santé et jouissaient d’une vie heureuse et paisible. Cependant après le 20 juillet 1999, parce qu’ils ne voulaient pas renoncer à leur croyance et parce que Wang était une personne de contact du Falun Gong, la police est allée plusieurs fois dans sa maison faire des fouilles. Quand vinrent des « jours sensibles », il a été mis dans un centre de détention et retenu pendant une longue période. Wang a été alors forcé à quitter sa maison pour éviter de subir d’autres arrestations et harcèlements et a mené une vie d’errance. Le département de police a obtenu un mandat d'arrestation contre lui et a offert une large récompense pour sa capture. Finalement Wang a été arrêté et condamné à deux ans de travaux forcés. Sa femme a été condamnée à cinq ans de prison pour être allée à Pékin faire appel. Leur vieille mère a eu le cœur brisé ; elle est décédée par la suite de grief et d’indignation après que la police ait mis à sac leur maison maintes fois, provoquant ainsi une atmosphère de terreur. Leurs enfants qui vont à l’université dans d’autres villes sont obligées d’être dépendantes de leurs proches parents pour leurs dépenses de tous les jours puisque leurs parents ne peuvent plus les soutenir financièrement. Les enfants et leurs parents ne sont pas autorisés à se voir.

La persécution vicieuse que subissent les pratiquants de Dafa depuis 4 ans ne peut être décrite avec des mots. Par les quelques exemples cités plus haut, nous pouvons voir que la raison pour laquelle les fonctionnaires de chaque niveau social sont sans scrupule et si inhumains dans leur répression des pratiquants est qu’ils sont dirigés par Jiang Zemin et suivent son ordre de « ruiner leur réputation (des pratiquants), les détruire économiquement, les éliminer physiquement » et de considérer les morts causés par la torture comme des suicides.