(Minghui.org)

27 février 2004

Le Quartier chinois de Montréal, au Canada, a été revigoré cette semaine lorsque plus de 200 pratiquants de Falun Gong sont venus de partout au Canada, revêtus de chauds vêtements, apportant un peu plus de chaleur à cette ville, en plein hiver rigoureux. Le matin et le midi, ils ont pratiqué leurs exercices devant la cathédrale de Notre-Dame Reine des Cœurs et l'Hôtel de Ville de Montréal, situés à l’est et à l’ouest du Palais de Justice. Ils ont aussi distribué des dépliants, le sourire aux lèvres, aux intersections achalandées, bravant la bise des matins et les rafales des midis de février. La plupart venaient de Toronto. Certains venaient par avion de la Côte est américaine. Plus de 30 pratiquants sont venus des États-Unis en voyageant de nuit en voiture, pour appuyer l’événement.

C’était le 3e jour des plaidoiries du procès, impliquant les pratiquants de Falun Gong versus le journal Les Presses Chinoises. L’avocat de la défense a présenté son argumentation finale. Sa plaidoirie a duré toute la journée et l’on pensait qu’elle se poursuivrait le lendemain. Voyons ce que les gens, qui ont assisté au procès, dans la plus grande salle d’audience du Palais de Justice de Montréal, ont pensé de la plaidoirie de l’avocat de Les Presses Chinoises. L’avocat de la défense argumenta qu’il ne devrait y avoir aucune limite à la liberté d’expression; que tout individu et toute croyance pouvaient être attaqués. Ne devrait-il pas y avoir des standards d'éthique de base concernant la liberté d’expression ?

Mme Liu de Toronto a fait de grands efforts pour essayer de comprendre ce point de vue et elle a dit : «Je suis surprise des propos de l’avocat de la défense aujourd’hui. J’ai toujours pensé que les avocats devraient avoir un comportement noble et qu’ils devraient parler en faveur des faibles avec un sens de la justice, qu'ils devraient être rigoureux, pratiques et réalistes. Ce qu’il a dit aujourd’hui m’a bouleversé. Si tous les gens s’attaquaient à leur guise, cette société se trouverait aux extrêmes entre le bien et le mal, la bonté et la perversité ? Ce serait terrible.»

Mme Liu n’est pas une plaignante. Elle est simplement venue pour appuyer la cause, car elle se sent concernée.

Une femme d’Ottawa a dit: «Toute liberté a ses limites. Autrement, les droits humains ne seraient pas respectés.»

Me Grey, l’avocat de la défense, a dit : «Quand tous les témoins ont lu l’article de Bing He attaquant le Falun Gong, publié dans Les Presses Chinoises, ils ont eu des frissons et étaient terrorisés. Ils tremblaient et ressentaient qu’ils étaient de retour en Chine. À ce moment, ils ne pouvaient réfléchir normalement… ce qui fait qu'on peut avoir des doutes sur la fiabilité de leurs témoignages.»

Un homme de Toronto a dit : «Il [l’avocat de la défense] vit dans une belle maison au Canada. Il ne peut comprendre la persécution que les pratiquants de Falun Gong subissent et ce qu’ils ressentent. S’il prenait un livre de Falun Gong et allait en Chine pour crier «Falun Dafa est bon», après avoir été arrêté et battu par la police, il comprendrait.»

L’avocat de la défense a dit que la plupart des gens qui étaient venus à la cour pour témoigner étaient «difficile à croire». Par exemple, il était impossible que le Professeur Zhang ait vraiment créer lui-même plusieurs sculptures qui agençait les styles artistiques de l’Est et de l’Ouest. Il a dit qu’avec autant de plaignants qui ont témoigné en novembre dernier pendant trois semaines et plus de 200 personnes qui ont assisté aux délibérations finales, qu'il était étrange qu’autant de personnes ne soient pas allées au travail pendant une si longue période de temps, considérant le coucher, la nourriture et le voyage que cela impliquaient d'être pendant si longtemps en cour. Il insinuait qu’elles devaient avoir été payées d’une certaine façon. Toutefois, les pratiquants de Falun Gong ont tous déclaré que tout ce qu'ils faisaient était fait avec leur propre argent. Le Falun Gong n’est pas une organisation et n’accepte pas les dons. Comme ils ont tous ainsi témoigné lors de leur interrogatoire, Me Grey a déclaré que les plaignants et les 200 personnes et plus, de l’audience, étaient des menteurs.

Une dame qui a assisté aux plaidoiries jusqu'à la fin a dit : «La prochaine fois, nous devrions préparer du matériel et demander au Professeur Zhang de faire une sculpture en public et la montrer à l’avocat de la défense. Alors nous verrions ce qu’il dirait.»

Un pratiquant de Falun Gong de Boston est venu à Montréal en faisant 6 heures de route et a dit : «Je suis très triste. En novembre dernier, j’ai aussi assisté aux interrogatoires devant la cour. Cette cause touche le cœur de toute bonne personne droite. J’ai donc demandé la permission de pouvoir m'absenter de mon travail pour venir ici, à mes frais . Personne ne m'a rémunéré. Nous habitons chez d’autres pratiquants, nous mangeons des soupes aux nouilles instantanées et nous dormons dans des sacs de couchage. Nous voulons seulement que plus de gens se souviennent de « Vérité-Compassion-Tolérance». »

Une dame qui étudie dans un collège à Ottawa a analysé les arguments et a dit : «Les avocats ont des principes et une éthique professionnelle. L’avocat de la défense a attaqué tous nos témoignages, sans s’appuyer sur des faits et a parlé en termes absolus. Je pense qu’il n’a pas été raisonnable.»

Plusieurs se sont fait demander leur opinion sur cette cause et ils ont tous exprimé la même idée : les dommages causés par Les Presses Chinoises dans sa diffamation des pratiquants de Falun Gong ne peut être évalué en argent. Nous souhaitons que plus de gens connaissent plus la vérité au sujet du Falun Gong et que justice soit rendue.