Par un pratiquant chinois vivant aux Etats Unis.

(Minghui.org)

L’écriture d’articles et la distribution de ces articles pour Minghui sont le fruit d’une collaboration entre les disciples de Dafa en Chine et en dehors de Chine. Les dispositifs mis en place par les centres de distribution en Chine, collectage de matériel, envoi d’information, impression de matériel en grande quantité et exposition de la persécution, ont été à l’origine de beaucoup d’histoires émouvantes. Les disciples de Dafa en Chine ont tout donné, y compris leurs vies. Dans un environnement particulièrement difficile et assujettis à des contraintes matérielles lourdes, ils ont paisiblement établi, sauvegardé et développé des structures Minghui pour recevoir et distribuer des informations.

Permettez-moi de vous présenter sous un nouvel éclairage ces trois compagnons de pratique en Chine.

A l’origine, Wang Chan travaillait à Pékin, mais, à cause de la persécution, il avait dû quitter son domicile et retourner vivre dans sa ville natale à Shandong. Il ne travaillait pas seulement pour Minghui, il amenait également d’autres disciples de Dafa venant de lieus différents avec lui. En quelques années à peine, on pouvait suivre les traces de Wang Chan à travers de nombreuses régions et des dizaines de villes, devenant ainsi un des coordinateurs les plus sûrs de Chine. Ce rôle de coordinateur lui était venu naturellement. L’état vers lequel il cultivait attirait naturellement les gens à lui. Que ce soit en établissant ou en sauvegardant des informations pour les structures Minghui, que ce soit en distribuant largement des articles ou du matériel pour Minghui, que ce soit en aidant chacun à s’améliorer avec diligence dans sa cultivation au moment de la rectification de la Loi, l’aide de Wang Chan était tout à fait précieuse.

Yuan Jiang était un ancien élève de l’université de Quighua. Il était responsable du centre d’aide de la région de Gansu. Après le début de la persécution en 1999, il avait amené les pratiquants locaux de la région de Gansu à se joindre à la rectification de la Loi. Il était devenu coordinateur Minghui et avait participé à de nombreux projets. Il avait contribué de façon considérable à la mise en place d’une relation de travail et d’échange entre Minghui et les pratiquants locaux : collectage d’information pour les articles Minghui, création de centres de distribution de matériel, instauration et sauvegarde de structures Minghui. Il utilisait également de bons articles Minghui exposant les principes de la Loi pour encourager les pratiquants locaux à s’améliorer au cours de leur cultivation.

Li Zhongmin était un pratiquant inébranlable. Il avait été capturé, emprisonné et battu à de nombreuses reprises mais avait réussi à se libérer d’un repaire démoniaque grâce à des pensées droites, déroutant complètement la perversité. Après avoir été obligé à abandonner son domicile, Zhongmin a continué cependant à faire tranquillement les 3 choses qu’un disciple de la période de la rectification de la Loi doit faire et il est devenu un contact pour Minghui en Chine. Il était particulièrement diligent pour ce qui était de veiller sur le fonctionnement des centres de matériel, pour ce qui était de sa propre cultivation et pour ce qui était de clarifier la vérité. Ses compagnons de pratique pouvaient voir ses actions et cela avait un effet de cohésion tout à fait considérable.

Les informations ci-dessous sont certains détails que nous pouvons partager à propos de ces trois compagnons de pratique (la persécution n’étant pas encore terminée, nous ne rentrerons pas dans des détails trop spécifiques à propos du fonctionnement de Minghui, de façon à protéger les pratiquants de Chine)

Wang Chan

Wang Chan était un homme de 39 ans. Il était diplômé de l’Institut Industriel de Shandong (ancien nom de l’université de Shandong). Il était employé au bureau central de la Banque du Peuple de Chine. Il était reconnu comme étant un directeur technique compétent et accompli.

Wang Chan a été un des premiers pratiquants à comprendre l’importance de clarifier  la vérité au public. Il a mit sa compréhension en action et a amené de nombreux pratiquants à remplir la tâche importante de clarifier la vérité.

Dés le début de la persécution en 1999, Wang Chan a envoyé des lettres pour clarifier la vérité auprès des autorités locales et régionales dans toute la Chine, provocant une forte réaction. Il a également écrit à Jiang Zemin en lui demandant d’arrêter de violer la loi avec la persécution du Falun Gong. Mis en face des faits, Jiang Zemin a refusé d’arrêter son action et a personnellement approuvé l’incarcération de  3 mois de Wang Chan.

Wang Chan a été obligé de quitter son travail et d’errer sans lieu fixe à cause de la persécution. Il a perdu beaucoup de poids à cette époque mais il est resté en bonne santé. Il a continué à faire chaque chose de façon droite, avec un cœur tolérant. Il traitait chacun avec franchise et, engagé dans une conversation, il laissait toujours le meilleur aux autres. Wang Chan était également un pratiquant inébranlable. Au cours de ses trois années d’errance forcée, Wang a voyagé dans de nombreuses régions, il a mis en place de nombreux sites destinés à produire du matériel pour Dafa, il a aidé les pratiquants à améliorer leur compréhension de la Loi, il a aidé de nombreux pratiquants à s’améliorer, à avancer, à se joindre à la rectification de la Loi.

D’après les souvenirs d’un compagnon de pratique, Wang Chan a voyagé dans toutes les régions de Chine, transportant 6 grands sacs avec lui. Il a utilisé toute sa fortune – 200 000 yuans – pour la rectification de la Loi. Il a acheté 5 photocopieuses, 5 ordinateurs et imprimantes. Il a laissé les empreintes de la rectification de la Loi partout où il est allé.

Les fonctionnaires le détestait et avaient tellement peur de lui qu’ils ont offert 100 000 yuans de récompense à qui le capturerait. Pendant cette période de traque à l’homme, il est devenu de plus en plus maigre. Mais la perversité avait beau faire, il n’a jamais mis Dafa en doute et personne n’a pu l’empêcher de clarifier les faits. Il a dit un jour à un compagnon de pratique : «  Quelque soit la dureté ou la perversité de la persécution, nous devons faire ce que Maître nous demande de faire, et personne ne peut rien contre nous. »

Dans l’après-midi du 21 août, Wang Chan a été arrêté de manière illégale par un policier de Jilin, Guo Hongtao. Il était à un arrêt de bus dans le Comté de Liangshan, de la région de Shandong.

Il a été gravement torturé dans le centre de détention. La police l’a frappé et l’a roué de coups de poings. Il a été menotté dans le dos, suspendu par les mains et on a continué à le frapper avec des matraques en caoutchouc. La police n’a pu lui extorquer aucun renseignement. La police l’a donc gardé dans le centre de détention de Jining. Plus tard, après avoir découvert la véritable identité de Wang Chan, la police a fait quelque chose de honteux : elle a kidnappé la mère de Wang Chan qui avait plus de 60 ans.

Avant l’arrestation illégale de Wang Chan, le Ministère de la Police avait donné des ordres pour l’arrêter sans délai. De façon à pouvoir l’arrêter, le Ministère de la Police avait envoyé des policiers à Jining, dans la province de Shandong.

La police était enchantée de la capture de Wang Chan, pensant que c’était une bonne opportunité pour s’enrichir. C’était particulièrement vrai pour un policier dénommé Guo Hongtao. Dans le centre de détention de Jining, Guo Hongtao l’a empêché de dormir pendant des jours et des nuits en l’interrogeant sans cesse. Grâce à la volonté inflexible que lui avait donné Dafa, Wang Chan est resté inébranlable et n’a pas donné à la perversité la possibilité de faire du mal. De frustration, il a été torturé sauvagement.

Le 28 août 2002, Wang Chan a été torturé à mort par Guo Hongtao et d’autres, alors qu’il était détenu au centre de détention de Jining. D’après un témoin oculaire, le corps de Wang Chan présentait des traces de saignement abondant au niveau de la tête, ce qui a sans doute été la cause de la mort

Après la mort de Wang Chan, le bureau de sécurité publique et le bureau 610 ont menacé sa famille en disant que ses deux frères perdraient leur travail s’ils laissaient filtrer des informations. Les autorités locales ont incinéré sont corps contre l’avis de la famille.

Yuan Jiang.

Yuan Jiang était issu d’une famille d’enseignants. Son père était professeur et chef de département à l’Université du Nord Ouest pour la Formation des Maîtres et sa mère enseignait dans un lycée. Yuan Jiang a obtenu son diplôme d’informatique en juillet 1995 à l’université de Qinghua. Il a été un des premiers étudiants de l’université de Qinghua à pratiquer le Falun Gong. Il a commencé à pratiquer en 1993. Après avoir reçu son diplôme, il est retourné vivre dans la province de Gansu et est devenu le responsable du centre d’aide de la province de Gansu. Il était également vice président de la Compagnie d’Information Technologique d’Engineering dépendant du bureau des Télécommunications de la province de Gansu, dans la ville de Lanzhou. Il est mort le 9 novembre 2001, suite aux tortures. Il avait 29 ans.

Avant de cultiver Dafa, Yuan Jiang était souvent malade. Il avait même été obligé d’arrêter sa scolarité pendant un an pour des raisons de santé. Il avait cependant une relation prédestinée profonde avec Dafa. Il a participé à 4 des enseignements de Maître. A partir du moment où il a commencé à étudier Dafa, il a constaté de grands changements dans son corps et dans son esprit. En août 1994, après qu’un professeur de l’université de Quinhua ait assisté à la conférence donnée par Maître à Harbin, il a démarré un point de pratique à l’université de Quinhua. Yuan Jiang est devenu un des premiers pratiquants du point de pratique. Au cours de cette période, il a persisté dans la lecture et la récitation de la Loi tous les jours, il a étudié la Loi et pratiqué les exercices tous les jours, établissant ainsi une base solide pour promouvoir Dafa à l’université de Quinhua et dans les environs.

Le passage qui suit est le souvenir d’un ancien élève de Quinhua qui vit en Angleterre à l’heure actuelle.

« Quand Maître a donné une conférence à l’occasion de la première parution de Zhuan Falun à Pékin le 4 janvier 1995, il y avait beaucoup de pratiquants de Pékin et on ne pouvait assister à la cérémonie que si on était en possession d’un ticket. Le lieu de pratique de Quinhua n’a pu avoir que quelques tickets, et j’ai eu l’un d’entre eux. Un de mes camarades de classe qui avait commencé à pratiquer depuis peu et moi-même avons pensé à quel point il aurait été enchanté de voir Maître. Alors que je savais qu’il n’avait pas de ticket, je l’ai entraîné avec moi dans l’auditorium ou Maître donnait sa conférence.

Après que Yuan Jiang se soit rendu compte de cela, il a rendu son ticket à mon camarade de classe et il attendu dehors dans le froid une opportunité pour rentrer dans l’auditorium. Il nous montrait par ses actions ce que cela voulait dire que d’être un disciple de Dafa. 

Yuan Jiang était toujours plein de compassion et de gentillesse dans les choses qu’il faisait, laissant une forte impression sur les gens qu’il rencontrait. En juillet 1995, il a quitté l’université de Quinhua et est monté dans un train en partance pour l’ouest. C’est ainsi qu’il a commencé son voyage pour promouvoir Dafa dans les provinces de l’ouest. Il a tout donné pour aider les gens à voir et atteindre la Loi.

En arrivant à Lanhzou, Yuan Jiang s’est mit à promouvoir Dafa activement dans la ville et dans la région. D’après les gens du pays, à cette époque là, Yuan Jiang pratiquait les exercices tout seul les matins, dans la cour de l’Université du Nord Ouest pour la Formation des Maîtres. Il a pratiqué comme ça tout seul pendant longtemps, rien que lui et sa banderole. En un an ou deux, le nombre de personnes qui participaient à la pratique a augmenté de façon considérable. Rien que dans la zone urbaine, le nombre a atteint des dizaines de milliers. Il est pratiquement certain que les efforts silencieux mais tenaces de Yuan Jiang ont contribués au développement rapide du Falun Dafa dans la province de Gansu et dans la région Nord Ouest de la Chine.

Après la mort de Yuan Jiang, certains de ses compagnons de pratique se rappelait que Yuan Jiang avait toujours suivi les paroles du Maître, « de bien étudier la Loi », et avait amené chacun à étudier la Loi ensemble. Il y avait des groupes d’étude et des groupes de pratique tous les soirs et Yuan Jiang y participait aussi souvent que possible. Parfois, quand il devait travailler tard, il achetait quelques petits pains et se dépêchait de venir au groupe d’étude. Chaque fois qu’il entendait qu’un nouveau pratiquant n’avait pas le livre Zhuan Falun, il s’arrangeait toujours pour lui en trouver un. Quand les autres pratiquants ont découverts que Yuan Jiang profitait toujours de ses pauses déjeuners et de ses soirées pour étudier la Loi pendant 4 à 5 heures par jour, cela a beaucoup encouragé les autres à étudier la Loi aussi. Cette situation a créé un environnement formidable pour l’amélioration de chacun.

A la suite d’un incident qui a eu lieu en juillet 1998 avec un journal de Gansu, il a envoyé un courrier aux responsables concernés avec la gentillesse et la compassion d’un pratiquant. Cette démarche a amené les responsables à reconnaître leur erreur et ils ont envoyé une lettre d’excuse.

Le nombre de pratiquants dans la Chine du Nord-Ouest a augmenté rapidement entre 1998 et 1999. En conséquence, l’approvisionnement en livres de Dafa et en matériel était de plus en plus difficile. Yuan Jiang utilisait souvent son salaire pour acheter des livres à d’autres régions et pour les faire parvenir à des pratiquants. Il y avait toujours plus de demande pour les vidéos des conférences du Maître que de vidéos disponibles. Yuan a acheté plusieurs centaines de vidéos avec ses propres deniers et il les a envoyées aux pratiquants qui en avaient besoin. Quand un nouveau centre de pratique se mettait en place, Yuan louait toujours une salle avec son propre argent, de façon à ce que les nouveaux pratiquants puissent voir les vidéos de l’enseignement de neuf jours donné par le Maître. Il était assez souvent à cours d’argent, au point de devoir sauter des repas.

Au cours des 4 années entre 1995 et 1999, par été brûlant ou par hiver glacial, ignorant les conditions climatiques difficiles, et ensuite, après 1999, avec la police à ses trousses et la police anti-émeute qui nous encerclait, Yuan Jiang a toujours continué à étudier la Loi et à partager des expériences avec tout le monde au même endroit. Quand les pratiquants ont vu ce comportement serein, ils se sont sentit plus paisibles à l’intérieur. Il disait souvent : «  Maître est ici, et la Loi aussi. Alors, de quoi avons-nous peur ? »

Juste avant le 20 juillet 1999, la situation s’est empirée, comme si des nuages s’étaient amassés avant un orage. Aussi bien dans la province de Gansu qu’à l’extérieur de la province, il a eu de plus en plus d’exemples dans lesquels les médias calomniaient Dafa. Parallèlement à cela, de plus en plus de sites ont été harcelés, de nombreux pratiquants ont été insultés et battus, des banderoles et des livres de Dafa ont été confisqués. Le responsable de secteur de Yuan Jiang l’a « persuadé » et il a été menacé par la police. Yuan n’a cependant pas accédé à leurs demandes. Il s’est au contraire mis en avant et a endossé le rôle de représentant des pratiquants locaux. Il a souvent fait appel aux bureaux locaux. »

Yuan Jiang était une personne bonne et honnête, aux talents exceptionnels. Il était le vice président de la Compagnie d’Information Technologique d’Engineering dépendant du bureau des Télécommunications de la province de Gansu, dans la ville de Lanzhou. Par la suite, on lui a retiré cette responsabilité et on l’a nommé directeur technique parce qu’il ne voulait pas renoncer à pratiquer le Falun Dafa. Il était largement reconnu par le Bureau Des Télécommunications de la Ville comme étant l’un des employés techniques et l’un des cadres moyens les plus dynamiques. Compte tenu de son âge, de son milieu, de son talent et de son intégrité, Yuan Jiang semblait être dans la voix rapide qui mène au  succès, mais il n’était attaché ni à la célébrité, ni à la fortune.

Yuan Jiang a été obligé de quitter son domicile en janvier 2001 afin d’échapper à la persécution. Il est allé de ville en ville, participant tranquillement à la diffusion de la vérité sur le Falun Dafa. A cause de ses déplacements, il ne pouvait pas se nourrir régulièrement, mais ceci ne l’a jamais empêché de faire connaître la pratique. Il n’était pas connu pour son éloquence. Il citait souvent le Maître en termes concis :

« Suivre la Loi est tout

L’acceptation est la cultivation. »

(Une cultivation solide Hong Yin)

Yuan Jiang a été arrêté le 30 septembre 2001 près de Dunhuang, dans la province de Gansu. Il a été découvert par la police alors qu’il était dans un bus sans papiers d’identité. Le Ministère de la Sécurité Publique de Pékin venait juste de donner un ordre secret aux forces militaires et à la police pour arrêter 10 pratiquants - ou plus - qui voyageaient depuis Changchun, dans la province de Jilin, jusqu’à la province de Xinjiang, en passant par le couloir de Gansu. La police vérifiait donc minutieusement les identités de tous les passagers.

A l’annonce de cette arrestation, le personnel du département de la police de la province de Gansu a été enchanté. Ils ont utilisé cet incident méprisable comme argument de négociation pour augmenter leur chance de promotion. Se conformant aux exigences du département de la police, le Bureau des Télécommunications de la Province a mis à leur disposition un de leurs jardins, derrière la colline de la Pagode Blanche dans la ville de Lanzhou. C’est un endroit situé à environ 5 miles du centre ville, entouré de montagnes et recouvert de bois florissants. Il y a de nombreuses villas luxueuses pour les officiels de haut rang de la province et pour ceux du Bureau des Télécommunications. Le temps s’était mit au froid. On ne voyait de visiteurs nulle part. La police a été très heureuse de jouir d’un endroit aussi isolé pour elle toute seule, avec un tel degré de confort. Très vite, la police s’y est installée en faisant venir deux camions de matériel pour la torture.

En tant que coordinateur du site local Minghui et en tant que responsable de la province de Gansu, Yuan Jiang savait énormément de choses. Il connaissait tous les visages des bénévoles de la région. Vous pouvez imaginer ce qui lui est arrivé au cours des quelques jours qui ont suivis. Pour ce qui est des détails précis, nous ne pouvons qu’attendre le jour où la Loi va rectifier le cosmos, quand les meurtriers confesseront leurs crimes les uns après les autres. Cependant, nous pouvons dire avec certitude que la volonté de Yuan Jiang a été indestructible. Il n’a trahit aucun pratiquant. Il n’est revenu sur aucun des serments qu’il avait fait au Maître.

Ils l’ont torturé pendant quasiment 2 mois en utilisant tous les instruments de torture. Ils l’ont suspendu en l’air, les 4 membres écartelés et ils l’ont battu férocement. Finalement, en voyant qu’il était au bord de la mort, ses persécuteurs l’ont descendu mais lui ont laissé les menottes et les chaînes. Sachant que les mauvaises personnes ne pouvaient être sauvées, il a enlevé ses menottes et ses chaînes grâce à ses pensées droites fortes et il s’est enfui de ce repère démoniaque. Ceci s’est passé autour du 26 octobre 2001.

A cause des tortures qu’il avait subies sur une longue période, des blessures recouvraient son corps. Yuan Jiang était aussi extrêmement faible parce qu’il avait fait la grève de la faim. Il a rassemblé toutes ses forces et, dans la montagne glaciale et désolée, il a trouvé refuge dans une grotte. Il y est resté évanoui, pendant 4 jours et 4 nuits.

Pendant ce temps, les autorités ont mobilisé une force de 3 milles policiers militaires. Les policiers militaires l’ont cherché partout. Ils ont vérifié les identités de toutes les personnes à chaque croisement important, dans toutes les gares ferroviaires, dans toutes les gares routières. De plus, pratiquement toutes les maisons des pratiquants de la ville de Lanzhou ont été fouillées de fond en comble. Les portes chez certains pratiquants ont été ouvertes sans ménagement et, en se jetant du 4ème étage pour tenter de s’enfuir, une pratiquante de 60 ans s’est cassée les jambes et le dos.

Puis les sirènes se sont éteintes. Yuan Jiang a littéralement rampé hors de la montagne. Dans la nuit sombre, il est allé trouver refuge chez un autre pratiquant où il a été soigné. Mais il avait une forte température et il s’évanouissait souvent, souffrant visiblement de blessures internes. Yuan Jiang est resté courageusement en vie jusqu’au 9 novembre 2001. Il a quitté le monde à cause des blessures graves qu’il avait reçues sous la torture.

Un pratiquant local a écrit ce qui suit sur le site web Minghui :

« Après avoir entendu ce qui t’était arrivé, j’ai senti qu’il fallait absolument que je te vois, quoiqu’il arrive. Avec l’aide d’autres pratiquants, j’ai pu te voir. A ce moment là, tu n’avais plus que la peau sur les os, émacié au point d’être méconnaissable. Si un camarade de pratique ne m’avait pas dit que c’était toi, je n’aurais jamais cru que ce pouvait être toi. Tu fronçais les yeux et du sang suintait de ta bouche et de ton nez. Tu étais allongé là, immobile. A ce moment là, j’ai ressenti un vide et des larmes ont coulé sur mon visage. Mon cœur s’est tordu de douleur. J’ai touché ton front et il était déjà froid. J’ai tiré sur ta main. Elle était déjà en train de se raidir. Et quand j’ai vu tes jambes, je me suis presque évanoui. Toute ta jambe droite, à partir de la rotule, était complètement noire. Sur ton mollet, il y avait une partie grosse comme la main qui s’était totalement flétrie et sur le côté droit de ta jambe, il y en avait une autre grosse comme un doigt. Toute la jambe ressemblait à une branche desséchée. »

Après le décès de Yuan Jiang, les autorités se sont donné beaucoup de mal pour dissimuler les tortures qui lui avaient été infligées. Ils ont entamé une fouille de grande envergure et ont arrêté de nombreux pratiquants qui s’étaient occupés de lui. La police a également surveillé de près ses parents. Ils ont muté l’un après l’autre ceux qui avaient participé à sa mort. Ils ont envoyé quelqu’un au centre de détention de Siergo afin d’y menacer les détenus : « Yuan Jiang n’a jamais été prisonnier ici. Quiconque dira le contraire en subira les conséquences ! »

Les souffrances endurées par Yuan Jiang entre le 30 août 2001, date où il a été arrêté près de Dunhuang, dans la province de Gansu, et le 9 novembre 2001, date de sa mort, seront un jour dévoilées. Tous ceux qui ont participé à sa mort, s’ils n’essayent pas de s’amender pour les crimes qu’ils ont commis, seront justement punis par la Loi et par les Cieux !

(à suivre)

date d’envoi 18/02/2004

Date de l’article 17/02/04

2ème partie