(Minghui.org)

Une pratiquante a été emprisonnée dans une poste de police pendant un mois après qu’elle soit allée à Pékin pour faire appel pacifiquement. Après qu’elle ait été relâchée, elle a été obligée de payer une amende en payant d’abord un dépôt de 1000 Yuans et elle a été licenciée de son travail. Je l’avais aidée à se trouver un travail dans mon entreprise comme employée de livraison. Elle travaillait très dur et était de bonne entente avec les autres et très vite, elle était devenue une des meilleures employées de livraison. Tout le monde l’aimait bien.

Un jour, j’ai reçu un téléphone de son mari. Il m’a demandé de trouver quelqu’un d’autre pour le travail car son épouse ne pouvait plus venir travailler. J’ai réagi fortement, parce que je pensais qu’il était menacé par la police. Je lui ai demandé pourquoi, mais il me disait seulement de trouver quelqu’un d’autre, bien qu’il semblait qu’il y avait quelque chose qu’il ne voulait pas me le dire.

Son mari m’a téléphoné le lendemain et m’avait dit qu’il m’avait téléphoné du poste de police la première fois et que sa femme était détenue là-bas. Je lui ai demandé ce qu’il s’était passé. Il m’a dit que la police avait fait savoir à sa femme qu’elle devait aller chercher le dépôt qu’elle avait payé l’année dernière. Une fois qu’elle fut là-bas, les policiers ont non seulement refusé de lui rendre l’argent, mais ils lui ont demandé d’écrire une déclaration garantissant qu’elle ne pratiquerait plus le Falun Gong ou sinon elle devrait alors payer une amende et être envoyée dans un camp de travaux forcés. Après que j’ai entendu cela, la première pensée qui m’est venue à l’esprit fut qu’ils avaient fait quelque chose d’absolument illégal. J’ai demandé à son mari le numéro de téléphone du poste de police et lui ai dit que je leur téléphonerais.

Mon appel s’est passé de cette manière :

Police : « Allô, à qui vous voulez parlez ? »

Moi : « J’aimerais parlé à votre chef. »

Police : « Il est en réunion maintenant. »

Après avoir raccroché, j’ai réalisé que mon état d’esprit n’était pas juste. La police est aussi parmi ceux qui ont été trompé et utilisé et qu’ils doivent aussi être sauvé. Après un moment, je l’ai de nouveau appelé. Ils m’ont dit que leur chef était de retour, mais qu’il n’était pas disponible pour prendre l’appel.

Après avoir fini la conversation, j’ai de nouveau examiné ce que j’avais fait. J’ai trouvé que mon comportement était complètement contrôlé par le sentiment – l’émotion que je ressentais pour cette pratiquante et le ressentiment que j’avais envers ceux qui persécutent les pratiquants de Dafa. Bien que je comprenais que nous devions sauver les êtres vivants, je n’avais pas de bonté et de compassion dans mon cœur. Tout ce que je faisais était guidé par une préférence que je donnais aux choses – c’est la manifestation de l’égoïsme.

« En tant que disciples de Dafa, vous cultivez le Shan et vous devez avoir de la compassion envers tous les êtres. » « Même quand dans ce monde humain vous passez vers quelqu’un tellement vite que vous n’avez pas le temps de prononcer ne serait-ce qu’une parole, vous devez quand même laisser cette personne avec votre compassion. Ne laissez pas tomber celui qui doit être sauvé, à plus forte raison celui qui a une affinité prédestinée. » (« Enseignements de la Loi à la Conférence de la Loi à Atlanta ») Je me suis petit à petit calmé. Oui, je dois leur laisser la magnificence et la compassion de Dafa.

J’ai encore appelé le commissariat de police en envoyant les pensées droites. Le chef de la police a décroché. J’ai lui ai demandé si la pratiquante de Dafa que je connaissais était au poste de police. Il m’a dit que non et qu’elle était au gouvernement du district. Il ne m’a pas donné leur numéro de téléphone quand je le lui ai demandé. Je ne lui posais plus de questions. Mais à la place, je voulais qu’il connaisse la bonté et la splendeur des disciples de Dafa. Tout en envoyant les pensées droites, je lui ai dit qu’elle était une employée consciencieuse qui était disposée à faire n’importe quelle tâche et traitait ses collègues avec gentillesse. Tout le monde dans l’entreprise l’aimait beaucoup et que nous ne voulions pas perdre une si bonne employée. En outre, je lui ai dit que nos marchandises sont des produits frais et que nous perdrions des milliers de Yuans si les livraisons étaient retardées même d’un jour. S’il y avait quelque chose, on devrait lui permettre de passer à l’entreprise pour arranger son travail. Je lui ai demandé d’envoyer un message au gouvernement du district leur signalant que nous voulions qu’elle retourne à son travail le plus vite possible. En parlant avec le chef de la police, j’étais calme et mon cœur était rempli de compassion. Je voulais lui laisser la bonté et la compassion d’un disciple de Dafa. En même temps, j’émettais les pensées droites pour éliminer la perversité dans les autres dimensions qui e contrôlait.

J’ai quitté mon bureau après le coup de téléphone. Après un moment, mon entreprise m’a appelé et m’a dit que le commissariat de police allait ramener la pratiquante et a demandé que je retourne à l’entreprise. Sur le chemin de retour, j’ai envoyé les pensées droites. Cette pratiquante était également de retour alors que j’arrivais. Le chef de la police m’a dit : « Regardez, nous l’avons ramenée aussitôt après que vous nous ayez appelé. » J’ai souri. Je savais que c’était la force de Dafa et la compassion du Maître qui ont secouru cette pratiquante. J’étais content pour elle et aussi pour le chef de la police qui a corrigé son erreur.

Date de publication : 20 avril 2004