(Minghui.org)

Un soir du mois de février 2004, à environ 8 heures, sept policiers de Shandong, répartis dans deux voitures, sont arrivés dans un village faisant partie de leur juridiction. Ils avaient pour but d’arrêter des pratiquants de Falun Gong. Au début il ont commencé par enlever un pratiquant puis ont tenté d’arrêter une pratiquante. Le mari de cette pratiquante n’était pas à la maison au moment des faits, ainsi elle avait fermé la porte a clé. Sans même toquer à la porte la police a défoncé la porte et est entrée par effraction dans la maison. Les policiers ont saisi la pratiquante et l’ont traînée hors de la maison. Certains des policiers la frappaient même par derrière.

Pendant que les policiers l’entraînaient hors de sa maison, cette pratiquante a crié « Au secours ! Des criminels m’attaquent ». Entendant ses cris de détresse les habitants de ce village se sont précipités hors de leur maison avec des bâtons et des houes à la main pour voir ce qui se passait. Ils ont entouré la police. Les policiers ont expliqué hâtivement « Nous sommes du poste de police ». Les villageois ont répondu « Peu importe, même si vous venez du poste de police, son mari n’est pas à la maison. Pourquoi l’arrêtez-vous ? » Les policiers ont montré leur badge et ont dit « Nous avons des badges. Nous sommes en charge du Falun Gong. » Les villageois n’ont pas bougé et ont dit « Peu importe ».

La police a voulu pousser au loin les villageois, mais ils leur ont dit « Si vous approchez nous allons vous frapper avec les bâtons. Vous avez dit que vous êtes en charge du Falun Gong. Montrez-nous des preuves [justifiant son arrestation]. »

Les policiers ont montré quelques documents de clarification de la vérité sur le Falun Gong et ont dit « Ceci sont des preuves [remarque ; ils voulaient démontrer ainsi que la pratiquante distribuait ces documents clarifiant la vérité]. » Les villageois ont dit « c’est une mise en scène. » Voyant les villageois les fixer avec colère, la police a dû quitter les lieux. Quelques uns des villageois ont remarqué que les voitures de police n’avaient même pas de plaques d’immatriculation.

Le lendemain matin de bonne heure, la police est revenue. Toutefois la pratiquante n’était pas à la maison. La police a trouvé un vieux baril de peinture dans la maison et l’a posé devant la maison, essayant de fabriquer des preuves comme quoi la pratiquante avait peint des idéogrammes clarifiant la vérité.

Selon les villageois, le gouvernement de la ville a par le passé tenu une réunion pour tous les secrétaires du parti communiste des différents villages. Ils avaient également eu l’intention de les faire participer à une classe de lavage de cerveau plus tard, mais les secrétaires du parti avaient tous refusé de coopérer. Il est évident que les gens s’éveillent et commence à connaître la vérité.

Date de traduction 20/04/2004