(Minghui.org)

Le 17 mai 2002, M. Wu Baowang, un pratiquant de Dafa, a été persécuté à mort après 27 jours de détention dans un centre de détention de la ville de Shuangcheng.

Wu Baowang était un pratiquant de Dafa de la ville de Qingling, ville de Shuangcheng, province de Heilongjiang. Il avait commencé à pratiquer le Falun Gong en décembre 1995 et il avait toujours considéré la Loi comme son Maître. Il traitait les autres avec bonté et il aimait aider les gens. Tous les villageois disaient qu'il était un bon homme.

Afin de permettre à plus de gens d’apprendre et recevoir du bien de Falun Dafa, il avait pris un magnétophone et parlé à beaucoup de gens. Wu Baowang avait aussi été le premier de sa région à s'avancer pour valider Dafa après que le régime de Jiang Zemin ait commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999. Le 1er août 1999, il était allé à Beijing pour faire appel pour Dafa. Voyant que beaucoup de pratiquants n’avaient pas fait un pas en avant, Wu Baowang s'était senti très inquiet. Après être revenu à Shuangcheng, Wu Baowang avait trouvé les pratiquants et partagé ses expériences avec eux, les encourageant de faire un pas en avant pour valider Dafa. Sous ses conseils, beaucoup de pratiquants de Falun Gong étaient allés à Beijing pour valider Dafa. Sa famille entière était allée à Beijing pour faire appel pour Dafa, trois fois successivement.

Les autorités de la ville de Shuangcheng l'ont considéré comme une épine dans leur côté. Le département de police l'a ciblé pour la persécution. Quand Wu Baowang est allé à Beijing pour valider Dafa pour la troisième fois en 1999, les 3 personnes de sa famille ont été arrêtées. Le 17 septembre, il a été escorté de nouveau au centre de détention de la ville de Shuangcheng et attaché à une chaise en acier. Il a été forcé de porter des menottes et des chaînes réservées aux prisonniers condamnés à mort pendant environ 40 jours. Il a été gardé avec les prisonniers condamnés à mort. Les gardes de prison ont souvent commandé aux prisonniers de le battre et de l’insulter. Il y avait 2 grandes blessures sur sa tête en raison de leurs coups. Une de ses dents de devant a été cassée. Il ne pouvait pas bien respirer parce que sa poitrine avait été sévèrement blessée par les coups et il toussait. Les gardes de prison ont utilisé diverses méthodes cruelles de torture pour le persécuter, mais ils n'ont pu le faire renoncer à sa croyance. Neuf mois plus tard, le "bureau 610" [Une agence créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong; il dispose d'un pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration du Parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires] l’a de force condamné aux travaux forcés et l’a envoyé au camp de Yimianpuo où il a souffert plus de persécutions.

C'était juin et il faisait très chaud. Les pratiquants de Falun Gong devaient porter un plein panier de roches alors que les autres prisonniers devaient seulement porter un demi panier. Si les pratiquants marchaient lentement, plus de roches étaient ajoutées à leur panier et ils étaient battus et insultés. Ils étaient si fatigués qu'ils ne pouvaient pas respirer correctement. Leurs corps transpiraient fortement et ils devaient ouvrir leur bouche pour respirer fortement. On leur refusait de l'eau toute la journée. Les pratiquants de Falun Gong ont été inhumainement traités, vivant chaque jour dans la douleur. Pendant ce temps, il y avait plusieurs collaborateurs, [les anciens pratiquants de Falun Gong qui sont égaré en raison du lavage de cerveau et de la torture] qui avaient brouillé l'esprit de Wu Baowang. Il avait perdu sa détermination et signé leurs documents disant qu'il renonçait à sa croyance. Il a été libéré en août 2000.

Avec les conseils du Maître et l'aide des pratiquants, Wu Baowang s'est senti plein de regrets après qu'il soit revenu. En mai 2001, il a écrit une déclaration solennelle, "Je déclare que tout ce que j'ai dit et écrit qui ne s'est pas conformé à Dafa est nul et caduc. Je suis déterminé à faire mieux."

À 22 h le 19 avril 2002, la police du village, le secrétaire du parti de la ville et 2 policiers du commissariat de police local ont illégalement arrêté Wu Baowang. Ses membres de famille n'ont pas eu le droit de lui rendre visite au centre de détention ou de lui envoyer des choses. Il a été persécuté à mort après seulement 27 jours de détention, à l’âge de 36 ans.

À l'insistance de ses membres de famille, le "bureau 610" a trouvé un médecin légiste pour faire l'autopsie. Ils ont découvert qu'il y avait 2 bosses remplies de sang au fond de sa tête, son estomac était noir et plein de sang et d'eau, son oesophage et sa trachée avait été sévèrement endommagés. Mais le médecin examinateur l'a noté comme "enflammé". Ses membres de famille n'ont pas été autorisés par les autorités à poser de questions au médecin examinateur.

Le jour des funérailles, la ville de Shuangcheng a déployé beaucoup de policiers pour strictement contrôler les gens et leur mouvement au crematorium. Ils ont forcé la mère, l'épouse et les 2 sœurs aînées de Wu Baowang à entrer dans un véhicule et les ont emmenés au département de police. Quand la famille a demandé les cendres de Wu Baowang, ils ont dû payer 1000 Yuan à la police [500 Yuan est le revenu mensuel moyen pour un ouvrier urbain en Chine.]

Selon des personnes informées, plusieurs pratiquants de Dafa dans la cellule 6 du centre de détention avaient tenu une grève de faim pour protester contre la détention illégale et pour exiger leur libération et réhabilitation. Le 17 mai 2002, le surveillant Li Huaixin et un groupe de prisonniers avaient alimenté de force Wu Baowang avec une solution faite de grandes quantités de sel et de très peu d'eau. Une demi-heure plus tard, il était de retour, pouvant à peine respirer et ne pouvant pas parler. Il est mort le jour suivant.

L'épouse, le frère aîné et la soeur de Wu Baowang ont été tous illégalement été condamnés à un an de travaux forcés. Sa mère, plus de 70 ans, a été une fois illégalement détenue pendant 3 mois au centre de détention de la ville de Shuangcheng. La famille a été financièrement persécutée au point de ne plus avoir un sou ce qui a rendu leur vie misérable. Maintenant, sa mère et son épouse vivent une vie très pauvre. Il n'y a même pas de logement pour eux.