Par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org)

Le 28 mars 2004, des policiers ont trouvé des documents clarifiant la vérité dans un bus. Ils sont ensuite allés chez mon amie et ont découvert des documents de Dafa chez elle, ils l'ont alors forcée à leur dire mon adresse. Le jour suivant, j'ai été arrêtée par le département de police et renvoyée dans ma ville d'origine. Ils ont menacé de m'envoyer en prison (j'ai été illégalement condamnée à neuf ans en mars 2002, mais j'effectuais ma peine en-dehors de prison).

Une semaine plus tard, le 7 avril, vers 15h :00, quatre policiers sont venus me prévenir qu'ils allaient m'emmener en prison. J'ai pris quelques habits et une couverture et je les ai suivis dans la voiture. J'étais très calme et j'ai envoyé la pensée droite pour nier cette persécution qui m'arrivait. Vers 17h :00, nous sommes arrivés au centre de détention. Les policiers qui m'avaient emmené ont présenté les documents relatifs à « l'application de ma peine en-dehors de prison ». Ils avaient projeté que je serais admise, mais quand le directeur a lu les faits que j'avais écrits à l'avance et fait pour lui, il n'a pas continué avec la procédure d'admission.

Je savais que ma pensée droite agissait. Le directeur a appelé le directeur du centre de détention et lui a parlé de ma situation. Le directeur a refusé de m'accepter parce que j'étais trop vieille et que j'avais trop de problèmes de santé. Les policiers qui m'avaient amenée ici devenaient nerveux, car maintenant, c'était déjà 18h :00. Certains voulaient rentrer chez eux pour manger et d'autres avaient des rendez-vous. Trois policiers ont perdu patience et ils ont commencé à jurer et à taper furieusement du pied. Ils ont même demandé au chef du district où j'habite, de contacter personnellement le directeur du centre de détention, mais le directeur n'a toujours pas voulu m'accepter.

J'ai alors compris que le pouvoir de la pensée droite était sans limite, aussi je n'ai pas cessé d'envoyer la pensée droite. En même temps, j'ai demandé au Maître de me donner la force. J'ai répété en silence : « Je veux rentrer chez moi, je veux rentrer chez moi ! » Vers 19h :00., le chef de district mentionné plus haut a demandé par téléphone que je sois envoyée au centre de détention n°1, mais ils ont refusé de m'admettre. Ils ont contacté la prison pour femmes locale et les autorités là-bas n'ont pas voulu non plus m'accepter. Ils ne savaient pas comment sortir de cette situation et sauver la face. Pour finir, ils m'ont dit qu'il y avait eu une mauvaise communication à l'intérieur du département de police, alors ils m'ont laissé rentrer.

Juste en passant, de 15h :00 à 23h :00 la farce s'est rapidement terminée. Il était minuit quand ils m'ont renvoyée à la maison.

J'ai dit dans mon coeur : « Quel Maître miséricordieux ! Dafa est vraiment extraordinaire ! »

A cause de mon éducation limitée, je n'arrive pas à totalement exprimer ma gratitude envers Dafa et le Maître. Ce que je comprends, c'est que lorsque nous faisons les choses selon les enseignements du Maître et avec la pensée droite, il n'y a aucune épreuve que l'on ne puisse surmonter.

Traduit en Europe le 15 mai 2004