Par un pratiquant du Falun Dafa dans le Province de Shandong en Chine

(Minghui.org)

Dans le passé, il m’était facile de voir les lacunes des autres pratiquants et je savais que j’avais les mêmes lacunes. Plus tard, j’ai trouvé que les situations des autres pratiquants, spécialement ceux avec qui j’étais le plus proche, révélaient subtilement mes attachements encore plus profonds.

Par exemple, l’humeur d’un pratiquant est devenu très chaleureuse et presque joyeuse après avoir appris que notre famille n’avait plus de revenu, alors qu’il expérimentait la même situation.

Je me suis senti très triste, d’autant que je pouvais soudainement voir mes propres attachements dans le comportement de ce pratiquant. J’ai toujours été sympathique et je peux même avoir les larmes aux yeux lorsque je rencontre d’autres pratiquants qui ont fait la même expérience que moi; au contraire je ne suis pas sympathique aux autres dans des situations différentes. Soudain, j’étais capable de voir que ma « sympathie » n’était pas pure. Il semblait que je me souciais des autres, mais en réalité je sympathise avec ma propre souffrance ou « accomplissements ». D’un autre coté, mon manque de « soucis pour les autres » est enraciné dans un sentiment de rancœur que je sens dans mon propre cœur lorsque je crois que j’ai fait des efforts « additionnels » pour Dafa, tandis que d’autres ont moins fait. Il y a tellement de mentalités humaines qui sont associées à cette façon de penser.

Je préfère passer mon temps avec des pratiquants qui partagent une compréhension semblable à la mienne et j’aime discuter certaines choses avec eux comme mes « confidents ». Mais je n’aime pas discuter de ces choses avec les autres. Pensez-y. Peut-être que nous parlons de ces choses ensembles parce que nous avons les mêmes attachements et par la relation nous pouvons éventuellement découvrir nos problèmes.

Dans ceux avec qui je sympathise, ceux auxquels je me confie, et aussi ceux qui ont le même caractère que moi, je peux voir exposé, mes propres lacunes et attachements. Une fois, un pratiquant a exprimé qu’un autre pratiquant faisait seulement le travail qui lui semblait être d’immédiate importance et ne s’occupait pas des autres choses. Mon ami pratiquant a alors dit que j’étais pareil à ce pratiquant. En fait, je croyais que c’était mieux de faire ce que nous devions faire dans le travail de Dafa et tranquillement faire du bon travail. Mais peut-être que nous pourrions encore faire mieux en validant Dafa si nous pouvions former un seul corps. En réfléchissant à cette situation, j’ai réalisé que je n’avais pas formé un corps entier avec les autres pratiquants !

Lorsque je vois les situations et attachements de ces pratiquants que je rencontre sur mon chemin, et lorsque je peux me relier à l’article d’un pratiquant sur l’Internet, je regarde toujours à l’intérieur de moi-même pour voir si je suis dans la même situation et le même attachement. Je trouve que les pratiquants sont justes comme des miroirs. Ils peuvent toujours refléter mes attachements.

Date de Parution : 28/4/2004

Traduit au Canada le 29/4/2004