Par une pratiquante de Chine

(Minghui.org)

Pendant les presque neuf mois où j’ai été détenue et persecutée dans un centre de lavage de cerveau, j’ai fait l’expérience de coordonner comme un seul corps et d’utiliser les pensées droites pour stopper la perversité de contrôler les gens pour commettre des atrocités. J’ai noté les évènements ici pour partager avec mes amis pratiquants.

La première nuit où j’ai été enlevée et emmenée dans une prison, le directeur m’a fait venir pour un interrogatoire. J’ai pris l’opportunité de lui clarifier la vérité. Je lui ai parlé de ma maladie avant que je pratique le  Falun Dafa, et des changements depuis que j’avais commencé la pratique. Je lui ai dit « Je n’ai pas enfreint la loi et je ne devrais pas être là ». Il a violemmet frappé un bâton contre la table et a crié très fort. Je pensais : « Je ne me soucie pas de votre violence, je vais me comporter en accord avec la Loi et ne vais pas coopérer avec la perversité. » Après l’interrogatoire le directeur m’a demandé de signer une déclaration contre Dafa. J’ai dit : « Je ne signerai pas. Je n’ai rien fait contre la Loi. » J’ai fait demi-tour et suis sortie de son bureau. Le directeur criait follement derrière moi. Pendant les mois qui ont suivi, chaque fois que j’étais appelée pour un interrogatoire, je n’ai jamais dénoncé ou signé quoi que ce soit. C’est pourquoi les gens du bureau 610 (1) n’aimaient pas parler avec moi. Je ne récitais pas non plus les règlements de la prison. Tous les matins, je me levais à 4h : 00 du matin pour envoyer la pensée droite.

Alors que j’étais enfermée en prison les gardes appelaient mon nom pour ma présence. J’ai très vite réalisé que je ne devais pas répondre. En conséquence j’ai été battue par les gardes et les criminels 9 fois, forcé à me tenir debout pendant longtemps, plus de 10 fois, et envoyé dans des cellules de détention solitaire pendant un mois.

Une nuit de juin 2002, je n’ai pas répondu pendant l’appel. Un garde m’a appelé dans la cour et m’a demandé pourquoi je n’avais pas répondu. J’ai dit « je suis une pratiquante. Je ne devrais pas être ici ». Juste après que j’ai dit cela, le garde m’a frappé au visage et m’a dit que j’allais à l’encontre du gouvernment. J’ai dit « Nos pratiquants ne participent pas dans la politique, et nous ne sommes pas non plus contre le gouvernement ». Immédiatement, il m’a de nouveau frappé au visage. Il a de nouveau posé la même question et m’a frappé quand j’ai répondu. La cinquième ou sixième fois mon visage était rouge dû aux coups. Les marques étaient toujours sur mon visage le jour suivant. Un des gardes a ensuite ordonné que je me tienne debout immobile contre le mur pendant plus d’une heure et m’a ensuite appelée dans son bureau. D’autres personnes du « bureau 610 » m’ont frappée au visage et ont dit que si je ne répondais pas à l’appel le lendemain, ils me puniraient en face de sept cellules de prison. Après être retournée dans ma céllule j’ai dit aux onze autres pratiquantes « s’ils me sortent en me traînant de force demain je crierai : « Vous ne devriez pas persécuter les pratiquants de Falun Dafa » en émettant des pensées droites. Les autres pratiquantes ont dit qu’elles crieraient et enverraient des pensées droites aussi. J’ai envoyé des pensées droites toute la nuit au lieu de dormir.

A 8h20 le matin suivant, les gardes de prison et des officiels du « bureau 610 », en tout 6 à 7 personnes, sont venues et ont crié mon nom. Je ne leur ai pas répondu. Ensuite les officiels du bureau 610 ont attrappé mes mains et mon sortie de force. J’ai crié tout le long « Arrêtez de persécuter les pratiquants de Dafa ! ». Mes compagnes de pratique m’ont entendue et ont aussi crié « Arrêtez de persécuter les pratiquants de Dafa ! ».  Les pratiquantes d’autres céllules ont entendu les voix et ont aussi crié « Arrêtez de persécuter les pratiquants de Dafa ! ». Les cris sont devenus très forts. Les policiers et les officiels n’attendaient pas une telle scène et ont eu peur. Seul un officiel du « bureau 610 » a frappé mes mains alors que je tenais ma paume droite. Pendant tout le temps nous avons gardé nos paumes droites. Ma main a gonflée à cause des coups, mais je l’ai gardée droite et ai continué à émettre les pensées droites. Les cris de mes compagnes pratiquantes sont devenus de plus en plus forts. Les officiels du « bureau 610 » nous ont laissées seules, moi et une autre pratiquante, et sont allés dans une salle à part pour se cacher. Nous avons toutes les deux envoyé des pensées droites dans la cour. Après environ une demi-heure, ils ont envoyé deux fonctionnaires du « bureau 610 », un homme et une femme, pour me frapper au visage. J’ai de nouveau crié : « Arrêtez de persécuter les pratiquants de Dafa ! » Les deux fonctionnaires ont ensuite arrêté et sont sortis. La police est enfin devenue peureuse de me garder dans la cour et ont essayé de me forcer à aller dans une chambre sombre. J’ai refusé d’y aller et j’ai été frappée et poussée dans la chambre sombre, où j’ai été jetée au sol. Une heure plutard, des fonctionnaires du « bureau 610 » sont venus me parler et ont accepté mes conditions.

Nous avons coopéré comme un seul corps et avons avec nos pensées droites, empêché la police de commettre des atrocités. J’ai réalisé que la perversité a très peur de nous voir travailler ensemble comme un corps entier pour éviter de coopérer avec eux. Pendant les cinq mois qui ont suivi, chaque fois qu’ils faisaient l’appel, j’ai refusé de répondre. Enfin j’ai quitté le centre de lavage de cerveau avec des pensées droites.

De par mon expérience dans le centre de lavage de cerveau, j’ai réalisé que si nous agissons tous selon ce que le Maître nous a dit de faire dans ses enseignements, la perversité aura très peur et l’environnement sera complètement différent.

(1) « bureau 610 » : une agence spécialement créee pour persécuter le Falun Gong, avec un pouvoir absolu sur tous les niveaux de l’administration dans le parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires.

Traduit en europe le 18 mai 2004