Par un pratiquant de  Dafa  en Chine

(Minghui.org)

En juin 2003, certains policiers sont entrés de force chez moi exigeant que j’aille au commissariat de police pour clarifier quelques malentendus. Je savais que c’était une de leurs diverses ruses pour duper les pratiquants de Dafa. Alors, je leur ai dit que je voulais leur parler chez moi, ici, à mon domicile, mais ils ont insisté en m’emmenant au commissariat de police contre mon gré.

Lorsque nous y sommes arrivés là, j’ai vu plusieurs de mes camarades de pratique qui y avaient été emmenés de force avant moi. La police a essayé de nous faire signer la fameuse « lettre de garantie », de la sceller avec nos empreintes digitales. J’ai refusé fermement, et j’ai donné des indices aux autres pratiquants qu’ils devaient agir ainsi. En conséquence, la police m’a traîné au 2e étage pour m’isoler des autres et sous la surveillance de 2 policiers. J’ai tenté patiemment de leur expliquer la vraie situation du Falun Gong. Impuissants, ils ont répondu, qu'ils ne faisaient qu’exécuter les ordres de leurs supérieurs et qu'ils perdraient leur boulot s'ils ne se conformaient pas aux exigences.. En outre, ils m'ont dit que je pouvais retourner à la maison si je signais tout juste le rapport de garantie. Cependant, j'ai fermement répondu que j'étais  convaincu que le  Falun Dafa est bon. Ils m'ont alors indiqué que je pouvais tout simplement noter que le Falun Dafa est bon, tout en signant mon nom. En fait j'ai été libéré et ce n’est  qu'après cela que j’ai réalisé que j'étais tombé dans leur guet-apens. Je leur  donnais l'illusion que la persécution était efficace. La  contre-mesure la plus raisonnable aurait été tout simplement de ne rien faire. Après tout, ils n'avaient  aucune raison de me forcer à faire quoi que ce soit.  Plus tard en voiture,  ils m'ont emmené à mon lieu de travail pour fouiller et saccager mon bureau, et par la suite  ils m'ont ramené au commissariat de police. Ils m'ont alors forcé dans le système de détention pour criminels... Je leur ai demandé : « Avez-vous une raison quelconque pour m'arrêter et me détenir ? Vous agissez juste comme des voyous! » Ainsi j'ai été envoyé au centre de détention pour la troisième fois.

Au centre de détention, j'ai fermement refusé de coopérer avec eux, mais j’ai profité de l’occasion pour expliquer la vérité au sujet du Falun Gong aux criminels et aux gardiens, et pour exposer la façon dont j’avais  été arrêtée et j’ai parlé de la beauté de Dafa. Pendant la nuit j’ai regardé  soigneusement à l'intérieur de moi-même pour voir pourquoi j'avais été de nouveau persécutée. J'en ai conclu que lorsque je validais la Loi à la police, j'avais toujours une certaine colère lancinante. Je validais la Loi d'un point de vue humain au lieu de valider la Loi à partir de la Loi. De cette façon mes échappatoires étaient exploitées. Je le réalisai clairement et je devins silencieusement déterminé de corriger mon attitude pour être en harmonie avec la « Vérité, la Bienveillance et la Tolérance », le Dafa universel, de  suivre les instructions de Maître, et de me juger personnellement selon les normes de Dafa, en tous temps. Je me suis dit : « Maintenant que je suis ici, je ne m’inquiéterai même pas de mon retour à la maison. Je vais rester ici pour valider la Loi. Il est de ma responsabilité de sauver les êtres vivants ici présents, à cet endroit. » Je récitai donc, l’article de Maître ‘Vraie nature révélée’ le 8 mai, 1999 et Divinité Droite :

Pensée droite comportement droit

Avancer diligemment sans cesse

Éliminer les diables qui sabotent la Loi

Traiter les êtres avec bienveillance

Quelques jours plus tard, j’ai commencé une grève de la faim en protestation de la persécution, J’ai continué à clarifier la vérité, à propager le principe d’être une bonne personne et à raconter l’histoire de cultivation ‘de l’œil de pierre du lion qui devint rouge’. Les criminels écoutaient tous attentivement et ne me quittaient pas.

Un jour, la police me dit soudainement que les membres de ma famille étaient venus me voir. J’ai vu ma femme, ma mère très âgée, mon jeune petit-fils. Pleurant, ma mère et mon épouse ont essayé de me persuader d’écrire la « lettre de garantie » afin que je puisse retourner à la maison. Je leur ai expliqué avec patience comment un vrai pratiquant doit agir. Lorsqu’ils ont vu que je ne changerais pas d’idée, on a dit à mon petit-fils de m’étreindre. Je pensai immédiatement aux instructions de Maître à savoir que durant la cultivation, nous devions abandonner, renommée, gain et tout sentiment. Chaque attachement est une corde qui retient le bateau de la Loi. Mon petit-fils m’a dit : ‘La barbe de Grand-papa est longue. » Il était très affectueux et je  ne me sentais  vraiment pas bien dans cette situation. L’émotion me tranchait le coeur et me pénétrait jusqu’à  l'os. Je me suis rappelé que je devais persister dans ma croyance. La chance de pouvoir cultiver est si précieuse. Comment puis-je abandonner lorsque je traverse quelque tribulation ? D'ailleurs, ma cultivation n'affecte non seulement moi.

Pendant cette tribulation, je me suis rappelé la Loi de Maître « un cœur sans agitation, peut dominer dix mille agitations. (Eliminer le dernier attachement ) » Ainsi je les ai cordialement persuadés de rentrer  à la maison et j’ai demandé à mon épouse de bien s'occuper de ma mère. Au moment où je me levais pour les quitter, mon petit-fils m’a étreint la jambe et a commencé à pleurer. Je l'ai immédiatement embrassé et je lui ai dit : « Ne pleure pas. Sois sage ! Ce que grand-papa fait est quelque chose de grandiose et de bien  important. Fais ce que grand-maman te dis de faire.! Lorsque j’aurai fini de faire cette tâche importante,  je reviendrai à la maison pour jouer avec toi » Mon petit-fils retourna auprès de sa grand-mère avec obéissance. Ils m'ont longuement observé pendant que je marchais au loin et par la suite ils sont retournés à la maison. Plus tard, je me suis rendu compte que je m’étais  bien comporté avec droiture et que j'avais  fait la meilleure chose pour moi-même, les membres de ma famille ainsi que Dafa.

Une nuit j'ai eu un rêve où une figure ombragée  jetait sur moi  un grand serpent. Le serpent a ouvert sa grande bouche et m’a assailli. Je l'ai rejeté au loin en toute hâte et j’ai crié : « Maître aidez-moi ! » Mais le serpent s’est frotté contre mon cou 2 fois rapidement. Je me suis aussitôt réveillé et je me suis rendu compte que je devrais probablement faire face à plus d'ennuis. Le  jour suivant, à midi,  deux fonctionnaires malintentionnés dont  un du « Bureau 610 » local sont venus me visiter.

À ce moment-là, je faisais  toujours en grève de faim. L'un d'entre eux me dit: « J’ai appris que vous vous étiez repenti ? » J'ai répondu : De quelle repentance parlez-vous ? Je ne comprends  rien du tout ! » L’autre de répondre hystériquement en criant : « Allez-vous rompre avec le Falun Gong ? Allez-vous rompre avec le Falun Gong ? » Puisqu’il était court de taille, il sautait hautement lorsqu’il était en colère. Il était presque incohérent et il me semblait ridicule. J’ai répondu fermement : « Je ne vous comprends vraiment pas. » Avec exaspération ils ont dit : « Alors, vous serez envoyé dans un camp de travail. » Et moi de répondre résolument : « Pour moi, ce que vous me dites ne compte pour rien. Il n’y a que les paroles de mon Maître qui compte. » Ils sont partis honteux.

Quelques  jours plus tard, un ami m’a rendu visite et m’a acheté pour une valeur billet de 100 yuan pour acheter de la  nourriture. Je me sentais mal à l’aise d’accepter ce bénéfice. J’ai donné le billet au chef de la cellule et je lui ai dit : « Voici, prenez-le. Maintenant que je suis ici je me dédie entièrement à me cultiver dans cet environnement difficile, mais j’ai une requête. Veuillez SVP acheter un pain pour nos pratiquantes ? La  situation des femmes est très difficile » Il a répondu : « Certainement. Je le ferai définitivement.. Mais, vous aussi avez besoin de manger quelque chose. Si non, je ne peux pas prendre les billets. » Cet incident a eu lieu le 9e jour après le début de ma grève de faim, et j’ai recommencé à manger.

Un jour, mon patron et mes collègues sont venus pour me persuader à renoncer à Dafa et pour  me mettre au courant de la situation de ma famille.. Ils m'ont indiqué que si je persistais, je perdrais probablement mon travail. Je leur ai dit que ma cultivation n'était ni reliée à mon travail ni au gouvernement. Le gouvernement persécute les droits de l'homme et la compassion. Il viole la loi concernant  la liberté de croyance. Le comportement de Jiang et son régime sont ceux de truands. Si je n'avais pas pratiqué le Falun Gong, je serais mort, il y a longtemps, bien des  fois. Si  j'étais mort, pourquoi  m'inquiéterais-je à sauvegarder un travail ? Mon patron est parti quand il a réalisé qu'il ne pouvait me convaincre. Après que les détenus de prison soient revenus à leur ancien état de tranquillité, je parlais aux  criminels à chaque jour et leur ai dit de se rappeler la bonté de Falun Dafa. Je leur ai également dit la raison pour laquelle on doit être une bonne personne. En conséquence, plusieurs criminels ont commencé à apprendre les exercices du Falun Gong. À minuit, lorsque j’avais fini le 5e exercice, je commençai à leur enseigner le 1er exercice. Trois criminels ont commencé à pratiquer. Un jour, ils étaient tellement déterminés qu’ils se sont assis pour méditer, et ce devant la surveillance.  J’étais si heureux que je me suis dit : « Maître, veuillez SVP aider à ce que je sois transféré à une autre cellule puisque tous les criminels de cette cellule connaissent déjà la vérité de Dafa. Même si je devais mourir, je n’ai aucun regret. » Ce même jour, la police m’a annoncé ma libération et m’a dit de ramasser mes choses ; j’étais libéré après une incarcération de 22 jours. Plus tard, j’ai réalisé que j’avais été libéré parce que j’avais annoncé la vérité de Dafa même durant de grandes tribulations et parce que j’avais pu me libérer de l’attachement à la vie et à la mort, signifiant que je pouvais voir à travers les illusions de ce monde et j’avais atteint un niveau où vivre et mourir n’avait aucune signification.

En prison j’écrivis ce poème :

La perversité doit cesser  leur sauvagerie flagrante

Ils ne sont que peau sur un tigre de papier

Comment la prison puisse-t-elle m’affecter le cœur ?

C’est comme capter  l'eau avec un panier de bambou

Le Falun Dafa est  le noyau de mon cœur

Je n’ose me perdre sur le chemin de ma cultivation

Avec croyances et actions droites,  aucune crainte des difficultés

J'explique la vérité et je sauve les êtres vivants avec compassion

Le Falun Dafa illumine une lumière d'or

Le clown ridicule surestime ses capacités

Quand Dafa rectifie l'univers !

À bas, allez-y au chaudron bouillant

Puisque mon niveau est limité, je fais bon accueil à toutes  corrections bienveillantes..

Traduit au Canada 4/6/2004