(Minghui.org)

Je suis une pratiquante de Dafa,  de la Province de Sichuan. En l’an 2000, j’ai écrit une lettre au gouvernement pour souligner que le Falun Dafa est bon, ainsi que les faits de la persécution rencontrés par les pratiquants de Dafa suite à la campagne de Jiang pour éradiquer le Falun Dafa. En conséquence, mon nom a été mis sur une liste noire qui était connue à chaque niveau des fonctionnaires du gouvernement. A partir de ce jour, j’ai été visée pour être persécutée, pour avoir écrit quelques mots de support au Falun Dafa. Sous la pression directe du gouvernement, le patron de mon unité de travail m’a congédiée.

En l’an 2001, les employés du « Bureau 610 » local [un service créé spécifiquement pour persécuter le Falun Gong, avec pouvoir absolu sur chaque niveau d’administration du Parti et de tous autres systèmes politique et judiciaire] et la police du commissariat local ont essayé de me forcer dans un programme de lavage de cerveau. J’ai dû quitter mon foyer pour éviter le harcèlement constant et la menace d’arrestation.  Les autorités de la sécurité publique locale et la police ont extorqué des dizaines de milliers de Yuans à mon unité de travail et à ma famille en déclarant que les fonds étaient pour les payer  pour me chercher. Cependant, en réalité ils ont déclaré ouvertement : “Ce que nous voulons est de rendre sa famille sans le sou" ce qui est en accord avec la politique de persécution de Jiang contre les pratiquants du Falun Gong :  "Ruinez leur  réputation, mettez-les en faillite financièrement, détruisez-les physiquement." Entre-temps, les autorités ont commencé à harceler les membres de ma famille et les amis qui me connaissaient en venant à leur maison  au milieu de la nuit. Au mois de mai 2002, lorsque je clarifiais la vérité au sujet de Dafa à quelques personnes à l’extérieur de ma ville, quelqu’un m’a rapportée à la police pour recevoir une récompense, des policiers sont  venu et m’ont arrêtée. Plus tard, j’ai été illégalement condamnée à deux ans d’éducation par les travaux forcés et envoyée au Camp de Travaux Forcés pour les Femmes de Nanmusi à Zizhong, Province de Sichuan.

Le Camp de Travaux Forcés des Femmes de Nanmusi est un environnement brutal et celles qui y sont incarcérés le considèrent comme l’enfer sur terre. Le 7e escadron et le 8e escadron sont des escadrons qui ont été organisés spécialement pour persécuter les pratiquants du Falun Gong. Environ 150 pratiquantes du Falun Gong, la moyenne d’âge de plus de 50 ans, ont été détenues dans ces deux escadrons. Ces escadrons avaient aussi un nombre de prisonnières qui n’étaient pas des pratiquantes du Falun Gong, mais qui avaient commis différentes sortes de traîtrises.  Les gardes du camp de travail les avaient choisis de d’autres escadrons et leur avaient demandé de surveiller étroitement les pratiquantes du Falun Gong en échange de bénéfices  et de réductions de leurs peines. Ces traîtres étaient des outils utilisés comme les yeux et les oreilles des fonctionnaires de la police  et aussi  comme bâtons pour battre les pratiquantes de Dafa. Normalement, deux traîtres surveillaient étroitement une pratiquante du Falun Gong 24 heures par jour à tour de rôle. Elles avaient l’ordre de forcer les pratiquantes du Falun Gong à s’asseoir où à se tenir debout dans des positions militaires devant un mur pendant 18 heures par jour, d’aller dormir à minuit et de se lever à 6 a.m. Si l’une des traîtres traitaient un petit peu mieux les pratiquantes du Falun Gong, elles étaient soit réprimandées ou recevaient un châtiment corporel, recevaient une prolongation de leurs peines, ou étaient renvoyées à leur escadron original par les policiers. Puisque les exigences de production dans leur escadron original étaient très lourdes et souvent exigeaient du temps supplémentaire, elles surveillaient encore plus étroitement les pratiquantes du Falun Gong, en particulier lorsqu’elles savaient qu’elles pourraient être remise en liberté plus tôt.

A la fin du mois de novembre 2002, les policiers ont ordonné à quelques collaboratrices [anciennes pratiquantes qui sous pression ont abandonné leur croyance en Dafa et qui sont maintenant utilisées pour aider à persécuter leurs amies pratiquantes) de coopérer avec eux et avec les traîtres pour commencer une autre vague de persécution contre les pratiquantes du Falun Gong en utilisant des moyens exceptionnellement brutaux. Les pratiquantes du Falun Gong ont été forcées de se tenir dans des positions militaires, et n’avaient pas la permission de s’asseoir même pour avoir un repas. Elles ne pouvaient dormir que de 3h: 00 à  6h: 00 et n’avaient la permission d’aller à la toilette que  deux fois par jour à des temps spécifiques et  seulement après s’être rapportées aux fonctionnaires de la prison. De plus, les pratiquantes étaient nourries de force avec de l’eau pour qu’elles puissent uriner plus fréquemment et qu’elles perdent le contrôle de leur vessie à cause de l’accès réduit des toilettes. Lorsque ceci arrivait, les gardiens de la prison forçaient cruellement les pratiquantes à essuyer l’urine sur le plancher avec du papier de toilette, à le presser dans un bol et à le boire. Ce genre de persécution a continué jusqu’à la fin de l’an 2002.

Après, la persécution s’est encore plus intensifiée. Nous étions privé de sommeil complètement et devions nous tenir debout dans des positions militaires 24 heures par jour. Environ 10 jours plus tard, nous avons eu la permission de nous asseoir devant un mur, mais il nous était encore défendu de dormir. Ceci s’est poursuivi jusqu’à la fin du mois de février 2003, lorsque les pratiquantes du Falun Gong ont finalement eu la permission de dormir à minuit. Durant cette période, les traîtres ont fréquemment abusé verbalement et battu les pratiquantes du  Falun Gong. Elles les ont même déshabillées, battues et ont poussé de force de l’eau froide dans leur vagin. Lorsque une pratiquante a été forcée de se tenir nue devant un mur, un fonctionnaire de la prison en  patrouille est venu et s’est moqué d’elle: « N’es-tu pas jolie debout de cette façon? » Quelques gardiens vicieux ont déshabillé plusieurs pratiquantes, les ont poussé de force au sol, et ont alors forcé une autre pratiquante sur elle pour les humilier et les dégrader.

Durant cette période, deux journalistes étrangers sont venus au Camp de Travaux Forcés des Femmes de Nanmusi à Zizhong pour enquêter si,  les rapports qu’il y avait des cachots d’eau utilisés pour la torture,  étaient vrais. Ils sont arrivés au  8e escadron et ont demandé à une pratiquante qui ne renonçait pas à sa croyance dans le Falun Gong. La pratiquante a seulement répliqué : « Je ne dirai rien ».  Après, les gardiens l’ont pendu par les mains à la charpente d’une fenêtre pendant quatre jours et quatre nuits.

La question demeure, est-ce que le Camp de Travaux Forcés des Femmes de Nanmusi a des cachots d’eau? Une pratiquante m’a dit qu’une fois elle avait été enfermée dans un cachot d’eau. Il se situe derrière le bâtiment du quatrième escadron.

Avant le Nouvel An Chinois de 2004, le camp de travail a commencé une autre ronde de lavage de cerveau et de tortures, essayant de forcer les pratiquantes à renoncer à leurs croyances en Dafa. Parce que les pratiquants d’outremer les supportent en exposant la persécution à l’intérieur du camp,  au monde entier, la période de « transformation »  brutale s’est terminée aussitôt qu’elle a commencée.

A présent, les gardiens de la prison du Camp de Travaux Forcés des Femmes de Nanmusi forcent les pratiquantes du Falun Gong détenues,  à travailler presque sans arrêt. Chacune doit crocheter des fleurs en utilisant plus de trois livres de fil de coton par mois. Les pratiquantes ne peuvent dormir qu’entre 2h :00 et 3h :00 du matin chaque nuit et quelquefois elles doivent travailler deux à trois nuits de suite sans dormir  pour atteindre  le quota de production par mois. Si elles n’atteingnent pas le quota de production, leur peine au camp de travaux forcés est prolongée.

Contact d’information du Camp de Travaux Forcés des Femmes de Nanmusi de Zizhong est inclus ci-dessous :

Directeur de la Division d’Education du Camp de Travaux Forcés Des Femmes de Nanmusi: Li Ziqiang.

Policiers du  8ièm escadron au Camp de Travaux Forcés des Femmes de Nanmusi: Li Qi, Yang Zhengrong, Liao.

Les numéros de téléphone du 8iem escadron, Camp de Travaux Forcés des Femmes de Nanmusi: 86-832-5212613; 86-832-5212174.

Traduit au Canada le 2/6/2004