Des membres du Falun Gong affirment que le gouvernement chinois punit les disciples
(Minghui.org)
Par Tim Brouk, Journal et Courier
Une exposition qui fait le tour du monde et qui révèle les présumées violations des droits de l’homme à l’encontre des pratiquants de la méthode de méditation et d’exercices du Falun Gong s’est ouverte vendredi dans le centre de la ville de Lafayette.
« La persécution fait face à un principe » dévoile les méthodes de torture qui seraient utilisées contre les disciples du Falun Gong qui croient en trois principes : la vérité, la compassion et la tolérance.
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VERITE, COMPASSION ET PATIENCE : Dong Dong Chan (premier plan) et Changling Cui présentent la pratique du Falun Gong vendredi sur la place Riehle à Lafayette (photo de Frank Oliver, Journal et Courrier) |
L’exposition présente de réels objets de torture et des acteurs recréent les méthodes qui seraient utilisées par le gouvernement chinois et la police, telles que mettre des morceaux de bambous sous les ongles, brûler avec des charbons ou frapper avec des matraques électriques.
Une vingtaine d’hommes et de femmes du Midwest et de Chine ont organisé l’exposition. Ils disent que de présenter la situation aux américains aidera à mettre fin à ces tortures présumées. Carmel Lei Ying a dit que les présentations récentes à Bloomington et Indianapolis avaient généré des réactions fortes.
« La réaction a été énorme » a déclaré Lei sous le soleil brûlant de midi sur la place Riehle.
« Les gens sont tellement touchés de voir toutes ces choses. Ils nous expriment réellement leur gratitude que nous leur ayons apporté ce type de vérité. Ils veulent vraiment savoir la vérité et faire quelque chose pour aider »
« La persécution fait face à un principe » sera présentée de 1O heures à 18 heures aujourd’hui, près de la fontaine sur la North Second Street dans le centre de Lafayette.
Lei affirme qu’il pense que la torture présumée, qui selon eux a entraîné pratiquement 1000 décès depuis que le Falun Gong a été officiellement déclaré hors la loi en 1999, a été gardée secrète à cause du gouvernement chinois.
« Des mensonges fabriqués ont camouflé la torture grâce à l’obstruction d’Internet et à la propagande dans les médias en Chine » a dit Lei. « Les pratiquants de Falun Gong risquent tout pour envoyer des informations pour révéler les violations graves à l’encontre des droits de l’homme. »
Falun Gong, qui semble être à la jonction entre le yoga et le tai chi et qui consiste en une série de 5 exercices, a été mis hors la loi pour la première fois par l’ex-président Jiang Zemin. (…)
L’organisatrice de l’exposition, Dana Cheng, a dit que le fait qu’elle soit une pratiquante de Falun Gong résidant à Chicago est arrivé à la connaissance du gouvernement. Et cela a eu des conséquences négatives sur les membres de sa famille qui se trouvent encore en Chine.
« Ils nous ont mis sur leur liste noire et ils harcèlent les membres de notre famille », a dit Chen. Ils ont harcelé mon père, ils ont surveillé ses conversations téléphoniques et ils ont coupé ses appels longue distance, ce qui fait que je ne peux pas lui téléphoner. »
Yeong Ching Foo a parlé à un petit groupe de visiteurs de son fiancé, Charles Li, qui est en prison depuis plus d’un an bien qu’il soit un citoyen américain.
Li est retourné dans son pays d’origine pour essayer d’aider à mettre fin à la torture mais il a été immédiatement arrêté. Foo dit qu’il a été battu, qu’il a été privé de sommeil, qu’il a été nourri de force à l’aide d’un tuyau dans le nez et dans la gorge. Elle est au courrant de cela grâce à 94 pages de lettres qu’il lui a écrites. Elle a dit que ces lettres avaient pu sortir parce qu’il avait entamé une grève de la faim.
« De nombreuses personnes ne peuvent pas croire leurs yeux et leurs oreilles quand ils apprennent que cela se passe encore en Chine », a dit Yeong.
Yeong a dit que les tentatives des Etats-Unis pour faire revenir Li ont été contrariées par le gouvernement chinois qui a déclaré que Li avait commis un crime sur le sol chinois.
On a partagé des histoires à propos du petit garçon de dix huit mois qui avait été tué parce que sa mère pratiquait le Falun Gong, des résultats psychiatriques des prisonniers qui ont fini par être libérés, des incidents contre les pratiquants de Falun Gong à l’extérieur de la Chine, sans oublier les coups de feu tirés depuis une voiture sur neuf pratiquants chinois qui étaient allés en Afrique du Sud pour un procès impliquant deux fonctionnaires chinois.
Faire appel à des acteurs maquillés de façon à montrer les bleus et les coupures sur leurs visages et sur leurs corps n’est pas chose ordinaire pour les expositions itinérantes. Lei dit que c’est pour attirer l’attention sur l’exposition et sur la cause défendue par les organisateurs.
« Nous croyons qu’une image vaut plus que mille mots », dit Lei. « Si ils voient quelqu’un d’allongé là avec du sang et des cicatrices sur tout le corps, les gens vont venir par curiosité. Ils vont demander ’Qu’est-il arrivé ? Que se passe-t-il ?’ »
Neil Williams de Lafayette s’est arrêté pour regarder « la persécution fait face à un principe ». Il a dit qu’il avait entendu parler du Falun Gong, mais qu’il ne savait pas que le gouvernement chinois traitait les disciples aussi durement.
« De voir les différentes méthodes de torture, je ne pouvais absolument pas imaginer ce qu’ils ont enduré », a dit Williams. « C’est une expérience très instructive pour moi, et cela me donne envie d’en savoir plus. »
Source: http://www.lafayettejc.com/news20040703/200407032local_news1088832878.shtml
Date
d’envoi: 5/7/2004
Date de l’article d’origine: 5/7/2004
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