(Minghui.org)

By a Dafa practitioner in Hengyang City, Henan Province

Dans « La pensée droite des disciples de la Grande Loi est puissante »,

Maître a dit :

« Étant disciple de la Grande Loi pourquoi avoir peur des individus pervers alors qu'on endure la persécution ? La raison cruciale est qu'on a des attachements, sinon on ne subirait pas passivement, on doit faire face aux gens pervers en utilisant la pensée droite à tout moment. En aucune circonstance on ne doit s’accorder aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. Si tout le monde agit ainsi, l’environnement ne sera plus comme ça. » (Points Essentiels pour un avancement assidu II)

Si nous ne cédons pas à la perversité, ni ne lui fournissons d’information, ni ne reconnaissons la persécution des forces anciennes et ne donnons pas d’excuses à la perversité de nous persécuter, il n’y a pas de manière pour que la vicieuse persécution procéde.

Pendant que nous exposions la perversité dans notre région locale, la police a obtenu les documents avec mon vrai nom et m’a persécuté. Le 13 mai 2004, la police m’a kidnappé. Sur tout le chemin de ma maison au département de la Police du Comté, jusqu’à notre arrivée au centre de détention, j’ai crié sans arrêt : « Falun Dafa est bon! » « La vérité, la bienveillance, la tolérance, c’est bon. » « Falun Dafa est la Loi juste. (1). » Je continuais aussi à envoyer des pensées droites.

Je n’ai pas suivi les arrangements malfaisants, ni n’ai répondu à aucune de leurs questions. Même lorsque la police m’a battu brutalement, je n’ai pas cédé. Ils n’ont pu rien faire d’autre que d’écrire un faux témoignage pour leur registre et de me demander de le signer. Bien sûr, j’ai refusé de signer. Les trois ou quatre policiers étaient furieux et m’ont forcé à m’agenouiller. Même s’ils étaient plusieurs et qu’ils apparaissaient très intimidants, je n’ai pas cédé. Ils ne pouvaient rien faire, ils m’ont alors envoyé illégalement au centre de détention du comté.

Là, ils m’ont demandé de signer quelque chose, mais j’ai encore refusé. Ils ont répondu en colère, « Nous t’emprisonnerons jusqu’à ce que tu meures. Alors nous t’enverrons directement à l’incinération. »

J’ai répondu en criant : « Falun Dafa est bon ». Mes paroles se sont fait entendre dans tout le centre de détention. Ils m’ont emprisonné illégalement là. Lorsqu’un prisonnier (condamné à la mort) m’entendait crier « Falun Dafa est bon. » il me battait sauvagement. Lorsqu’il me battait, je criais encore plus fort : « Falun Dafa est bon. » Je perçais la résistance, couche après couche, pour rectifier l’environnement de cet endroit.

Aussitôt que la police m’a amené au centre de détention, ils ont annoncé que nous ne pouvions pas pratiquer ou répandre le Falun Gong et que nous devions porter les chemises jaunes de la prison. J’ai répliqué : « On m’a illégalement envoyé ici, juste pour pratiquer le Falun Gong, je n’ai pas peur de la mort. Comment puis-je avoir peur de vos menaces? Votre règlement contre la pratique du Falun Gong ne marche pas avec moi. Les chemises jaunes sont pour les prisonniers. Nous, pratiquants du Falun Gong suivons le principe de « Vérité, Bienveillance, Tolérance » pour devenir de meilleur personne. Comment pouvons- nous porter une chemise de prisonnier? Je n’ai pas suivi leurs règlements et ne leur ai pas cédé.

Le onzième jour après mon arrivée, j’ai annoncé au directeur du centre de détention et à la garde policière : « Pour protester contre l’arrestation et l’emprisonnement illégal par le « Bureau 610 » du Comté et le département de la police, je vais commencer une grève de la faim. Je proteste aussi l’incitation des fonctionnaires du centre de détention pour que les prisonniers me battre jusqu’à me blesser. »

Tôt après ils ont répondu, qu’aussi longtemps que je ne faisais pas la grève de la faim, je pourrais pratiquer dans la cellule et ne devrais pas porter la chemise jaune de prisonnier. Ils m’enverraient aussi à l’hôpital pour un examen physique et me promirent qu’il n’y aurait plus de raclées. Cependant, j’ai continué ma grève de la faim. Voyant qu’ils étaient incapables de me persuader, ils ont commencé à me gaver de force avec une eau à haute teneur en sel. Chaque fois qu’ils commençaient à me gaver, je vomissais assez longtemps. Etre nourri de force avec une solution à haute concentration de sel était très douloureux. Ils m’ont torturé de cette façon pendant plus de dix jours. Après avoir fait la grève de la faim pendant longtemps, être gavé de force était encore plus difficile à endurer. A l’heure des repas, la nourriture sentait si bon que la tentation de manger se produisait, mais à chaque fois je me disciplinais.

Le quatorzième jour de ma grève de la faim, les gardiens ont demandé aux prisonniers de me parler. Ils ont dit : « Tu gagnes. Tu n’as plus besoin de faire la grève de la faim. Les gardiens vont te permettre de pratiquer et il ne te sera pas exigé que tu portes la chemise jaune de la prison. Si tu continues la grève de la faim, tu te fais du mal à toi-même. »

C’était le premier jour que la prison servait de la citrouille. Sous la persuasion constante des prisonniers, j’ai eu quelques gorgées de la soupe. Les prisonniers sont immédiatement allés voir les gardiens et leur ont dit que j’avais mangé de la soupe. A ce moment, j’ai réalisé que j’avais fait une erreur. Je n’avais pas abandonné mes attachements, spécialement l’attachement à la vie et à la mort. Si je mangeais, ne serait-ce pas céder à la perversité? Dans ce cas, tous mes efforts précédents seraient en vain. Si je continuais ma grève de la faim, je serais capable de réussir. Avec la Loi et avec Maître, qui avait-t-il à craindre? Alors j’ai pensé que la raison pour laquelle je faisais la grève de la faim, n’était pas seulement pour faire appel de l’emprisonnement illégal, mais aussi pour être relâcher, pour assister Maître avec la rectification de la Loi et sauver les êtres. Comment pourrais-je abandonner aussi facilement sans atteindre mon but? »

 Entre-temps, je ne pouvais pas les laisser continuer à me gaver de cette façon. Le lendemain, (le quinzième jour de ma grève de la faim), peu importe comment ils ont essayé de me gaver, je n’ai rien avalé, je n’ai pas ouvert les yeux, ni n’ai répondu lorsqu’ils ont appelé mon nom. Lorsque les gardiens ont forcé les prisonniers à me gaver de force, ils ont vu la solution à haute teneur de sel couler de ma bouche, sur mes vêtements et sur le plancher. Voyant ma piètre santé, les gardiens n’ont pas osé laisser les prisonniers me couvrir le nez pendant longtemps. Craignant de continuer le gavage forcé, ils ont appelé le département de la police.

Après l’arrivée les fonctionnaires du département de la police, les gardiens ont dit : « Depuis que ce pratiquant du Falun Gong a été envoyé ici, nous n’avons pas eu d’environnement stable. Le centre de détention a été tourné s’en dessus dessous. Il n’a pas mangé depuis quinze jours. Vous êtes mieux de l’amener. » De cette façon, j’ai été relâché sans condition. C’était mon 26e jour au centre de détention.

Lors de ces quinze jours de la grève de la faim, Maître m’a encouragé à plusieurs reprises. Dans un rêve, j’ai reçu un indice à continuer pour réussir à sortir de cet endroit. Je veux aussi remercier les pratiquants de Dafa locaux et ceux d’outremer pour leur aide. Lorsque je faisais la grève de la faim, un gardien m’a dit qu’un professeur originairement de Beijing avait téléphoné des Etats-Unis et lui avait parlé pendant plus de dix minutes. Après que le policier ait commencé à connaître la vérité au sujet de Dafa, il a cessé de participer à me gaver de force.

Notes

(1) Fa: Loi et Principes; les enseignements du Falun Dafa.

(2) Le “Bureau 610” est un service créé spécifiquement pour persécuter le Falun Gong, avec pouvoir absolu sur chaque niveau d’administration du Parti et de tous autres systèmes politiques et judiciaires.

Date de parution: 15/7/2004

Traduit au Canada le 17/7/2004