(Minghui.org)

Le travail de la clarification de la vérité qui implique des compétences professionnelles devrait être fait selon la perspective d’un pratiquant de Dafa de la période de la rectification de la loi. Bien sûr il y a beaucoup de facteurs liés à la cultivation qui y sont impliqués. Ici j’aimerais partager avec vous quelques expériences personnelles et j’espère que nous puissions nous améliorer tous ensemble comme un seul corps.

1.     Casser les limites de ses propres capacités en travaillant avec d’autres pratiquants de Dafa

Je m’occupe de la coordination et des tâches techniques pour des projets de la clarification de la vérité. Par conséquent, je suis en contact avec beaucoup de pratiquants. Je me sentais plus à l’aise de travailler avec un petit groupe de personnes autour de moi et ne voulais pas travailler sur des choses qui demandent d’être en contact avec beaucoup de gens. Au début, j’avais pensé qu’aussi longtemps que je suivrais les exigences d’un pratiquant, je pourrais faire beaucoup de choses par moi-même si je ne trouvais personne d’autre pour les faire. Après avoir reçu des feedbacks d’autres pratiquants, je me suis rendu compte que d’autres pratiquants avaient en fait plus d’expérience au niveau des contacts avec d’autres personnes. J’ai réalisé qu’il me manquait le sens de la coordination. C’est la raison pour laquelle qu’en même temps que je travaille sur moi pour essayer de m’améliorer, je consulte également d’autres pratiquants quand il s’agit des questions importantes et je leur demande leur avis après que les choses soient faites.

Concrètement il y a beaucoup de choses : j’ai une situation financière assez confortable et ma femme est aussi une pratiquante. Cependant, tous les pratiquants n’ont pas les mêmes avantages que moi. Certains ne peuvent pas téléphoner quand il est trop tard. Chaque personne a un caractère différent, les mots et phrases que j’ai dites pouvaient être comprises différemment. Et de plus, parfois je prends un ton trop sec quand je parle avec les gens ; il y a encore d’autres facteurs.

Quelques unes des tâches que je fais touchent des cultures différentes. La société ordinaire a formé beaucoup de types de personnes ayant des compétences différentes, par exemple dans les relations publiques, dans le marketing et dans la capacité d’écriture. J’avais parlé avec une pratiquante qui a un diplôme MBA et qui était impliquée dans le travail de la clarification pour les responsables gouvernementaux. Elle m’avait dit qu’elle avait appris à gérer beaucoup des problèmes que j’avais à cœur quand elle était à l’école, comme par exemple faire face à un très grand nombre de consommateurs, de médias et d’investisseurs. Certaines de ces compétences sont devenues utiles. Elle m’en a enseigné quelques unes plus tard, je les ai étudiées par la suite aussi. Ce sont des choses qui semblent être naturelles mais qui demandent une approche systématique pour permettre de voir les choses plus facilement et avec une manière rationnelle et logique.

Il est aussi évident que les pratiquants ont besoin de l’aide d’autres personnes quand il s’agit de l’utilisation des ordinateurs. Pour moi c’était particulièrement important. Selon mon expérience, dès que j’avais un problème, la première chose que je faisais était de demander de l’aide. Certains vont vous dire la réponse tout de suite ou vous recommander un livre ou une technique que nous avons besoin d’apprendre.

2.     Ne pas être confiné par notre propre situation

Souvent quand je ne pouvais pas trouver quelqu’un pour m’aider, je finissais la chose quand même par moi-même. Bien sûr, cela signifie que je n’avais pas l’attachement d’attendre que quelqu’un d’autre le fasse ou me reposer sur quelqu’un d’autre, mais cela me montrait aussi que j’essayais d’éviter de devoir coopérer avec les autres. C’est un attachement que j’ai formé dans la société ordinaire, quand je voulais montrer que j’étais plus capable que d’autres.

Quand je rencontrais des problèmes techniques, je pensais toujours que nous ferions face à plus de problèmes dans le futur car nous voulons faire des choses de plus en plus grand par rapport à ce que nous faisons maintenant. Par exemple, si je ne sais pas comment gérer cinq serveurs Internet, comment est-ce que je pourrais compiler un système avec 50 serveurs ? Puisque je me suis spécialisé dans l’informatique, j’essaye alors de lire beaucoup de livres en lien avec ce sujet.

Je considérais que les techniques d’ordinateurs sont différentes de l’art. Pour certains qui sont des informaticiens, ils peuvent très vite apprendre Pearl ou l’administration des systèmes, et peuvent commencer de nombreux projets. Mon expérience m’a montré que nous avons besoin d’un bon livre qui explique le sujet, et que nous devons apprendre des connaissances de base en premier, donc ce n’est pas seulement pour vouloir finir un nouveau travail. Naturellement nous ne pouvons pas prévoir les problèmes à l’avenir, mais mon sentiment est que, la manière la plus rapide de faire quelque chose de nouveau est d’apprendre les bases comme nous le faisions à l’école si nous voulons qu’il y ait un fonctionnement à long terme. Ce serait encore mieux si nous pouvons avoir l’occasion de les mettre en pratique. Si nous sommes persistants, l’étude d’un livre est plus efficace que d’aller à des cours médiocres. Bien sûr le fait d’avoir un bon professeur serait une aide immense ou même simplement quelqu’un qui pourrait répondre à des questions. C’est là que les pratiquants pourraient s’entraider.

Chacun a une limite dans ses capacités, mais si nous pouvions faire les choses pas à pas et bien les comprendre, nous pourrions alors accomplir beaucoup de choses.

3.     Me débarrasser de mes attachements

Pour moi, il est plus difficile d’identifier mes attachements et de les enlever. Maître a dit dans le Zhuan Falun : « Beaucoup de nos élèves, parce qu’ils se cultivent et pratiquent parmi les gens ordinaires, n’arrivent pas à abandonner beaucoup d’esprits, et beaucoup de ces esprits leur sont déjà devenus naturels, ils ne peuvent plus s’en rendre compte. »

Quand je me rappelle de cette phrase, je peux sentir l’effet tout de suite.

Je voudrais aussi mentionner que nous devrions chérir les suggestions et les critiques des autres, spécialement celles des pratiquants. Pour moi, la plupart du temps c’est ma femme qui me montre mes attachements. Les attitudes des autres personnes quand elles nous disent leurs opinions ne devraient pas nous vexer ; nous devrions les chérir.

Pour moi, après m’être entraîné dans les sciences modernes, je suis très confiant par rapport aux conclusions auxquelles j’arrive après avoir réfléchi sur un problème. Je suis très peu disposé à renoncer à mes idées et ne peux pas voir l’attachement qui se trouve derrière. J’ai l’air confiant dans toutes les choses que je fais et les autres sont réticents à émettre leurs opinions après qu’ils aient parlé avec moi pendant un certain temps.

Après avoir appris par cœur les chapitres de la Loi concernant la luxure et le sentiment d’auto-satisfaction, j’ai commencé à voir quelques uns de mes attachements. Par exemple, j’avais dit une fois à ma femme qu’il y avait un pratiquant qui n’était pas capable de faire un travail technique. J’avais dit avec mépris : « c’est comme s’il ne savait rien faire ». Ma femme avait tout de suite pointé mon attachement. En prenant cet exemple, nous savons tous que chaque pratiquant fait sérieusement le travail de Dafa. Nous devrions nous encourager au lieu de voir les choses de manière négative. J’avais l’habitude de penser que je faisais simplement des commentaires objectifs. En outre, je pensais que quand je pointais les faiblesses des autres, cela nous permettrait de mieux faire dans le futur et que nous pourrions avoir une vision plus grande et que notre situation actuelle est simple. Bien entendu, je pense différemment maintenant ; les techniques et les formes contribuent secondairement à notre monde humain. Le plus important est le cœur des pratiquants quand ils font leur travail et nous devons penser aux conséquences de ce que nous disons. Nous ne pouvons ignorer ce que ressentent les autres simplement parce que nous avons raison. Naturellement, en tant que pratiquants, nous ne devrions pas dire une chose alors que nous pensons le contraire.

Un autre problème concernait la manière dont j’écrivais les emails. Je me souviens que Maître avait dit qu’il n’y avait pas de modèle à suivre quand il s’agit de la cultivation. Je pense que si on veut vraiment avoir un modèle, il faudrait essayer de penser à comment un Bouddha gérerait la même situation. Donc j’ai commencé à essayer de me souvenir de comment le Maître parle d’habitude. J’ai vite réalisé que j’utilisais des mots ou des expressions sales et méchantes quand je parlais avec certaines personnes à mon travail. En tant que pratiquant, je ne devrais pas utiliser cette manière de parler. Plus tard, quand j’ai été pris dans des conflits, j’essayais de me souvenir de comment le Maître fait pour résoudre les conflits entre les pratiquants. Le résultat a été que les conflits ne m’ont plus autant tracassé.

4.     Apprendre bien la Loi et pratiquer régulièrement les exercices

Après 2001, je pratiquais rarement les exercices. J’ai plus tard remarqué que ma résistance physique allait en descendant. Je devenais vite fatigué quand je conduisais, et mon esprit ne fonctionnait plus clairement quand je faisais des tâches de clarification de la vérité qui exigeaient une réflexion intense. Cette situation a commencé à s’améliorer après que j’aie commencé à pratiquer les exercices régulièrement, bien que mon état ne soit pas encore retourné à celui d’avant l’an 2000.

Etudier bien la Loi est le fondement de toutes choses. Je sens que beaucoup de questions que j’avais mentionnées auparavant trouvent naturellement leurs réponses et révèlent l’état de l’étude de la Loi de la personne. C’était particulièrement vrai pour moi quand j’apprenais par cœur les paragraphes concernant la luxure, j’avais vraiment l’impression que l’esprit et le corps sont comparables à un container et le fait d’apprendre la Loi permet de nous purifier énormément.

Ci-dessus sont des expériences récentes. Merci de soulever les points qui ne sont pas corrects.

Date de publication : le 3 juin 2004