(Minghui.org)

Traduit de l’article en chinois

Le 4 août 2004

Le 17 juillet 2004, le Musée Scientifique et Technologique de Taiwan a tenu une exposition sur l’anatomie humaine. Tous les corps et organes exposés lors de l’exhibition ont été fournis par l’Association Médicale de la Chine. Il a été prétendu avant l’exposition que certains corps et organes provenaient de criminels chinois exécutés.

Le commerce d’organes est devenue une entreprise profitable en Chine. Les étrangers venant d’Asie du Sud, de Taiwan ou même de Canada cherchent des greffes de reins et Shanghai est devenu le centre principal des greffes d’organes. Selon des sources sures provenant du département de police de Shanghai, certains officiers de police conspirent avec des médecins avides pour vendre des organes de criminels décédés pour une grosse somme d’argent.

Entre le 20 juillet 1999 et le 1 juillet 2004, au moins 1'000 pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort en Chine. Parmi ces pratiquants, 52% sont des femmes et avaient un âge en moyenne de 44 ans. Un article récent prétend que les organes de certains de ces pratiquants de Falun Gong décédés ont été enlevés. C’est une violation évidente des droits humains.

Laboratoire de recherche sur l’anatomie humaine de Dalian

Récemment, l’exposition d’anatomie humaine tenue par le docteur allemand Gunther von Hagens a été condamnée par beaucoup d’associations de droits de l’homme. La presse allemande a révélé que certains cadavres étaient ceux des criminels chinois exécutés. Le Dr. Hagens a admis que certains des corps exposés ont été exécutés d’une balle dans la tête. L’hebdomadaire « Bright Mirror » a articleé que le Dr. Hagens a fait du trafic de cadavres et d’organes humains pendant plus de dix ans. Il a trois emplacements pour ses affaires, le plus grand se trouve à Dalian, près de trois camps de travaux forcés. L’endroit a été dirigé autrefois par le Dr. Sui Hongjin, qui employait 170 Chinois.

Le commerce de corps humains du Dr. Hagens est international et est une affaire extrêmement profitable puisqu’il reçoit des commandes des départements de recherche des universités et des hôpitaux du monde entier. Son ancien directeur, le Dr. Sui Hongjin a établi une autre entreprise afin de faire concurrence au Dr. Hagens. Beaucoup de spécimens exposés publiquement à Pékin et à Hong Kong ont été fournis par le Dr. Sui Hongjin. Les cadavres des criminels morts qu’il obtient proviennent du gouvernement chinois de la même manière que le Dr. Hagens.

Ventes d’organes humains « excusables »

En Chine, l’enlèvement d’organes des criminels exécutés est une pratique qui est pardonnée par le gouvernement. Beaucoup de policiers chinois, de juges et de médecins veulent négocier pour savoir comment obtenir les organes des criminels morts pour un usage commercial.

Le 27 juin 2001, Wang Guoqi, un médecin spécialisé travaillant dans l’unité de personnes brûlées à l’Hôpital Paramilitaire Général de Tianjin a témoigné devant le Sous-comité des Opérations et des Droits de l’Homme internationals de la Chambre des représentants américains. Il a dit dans son témoignage qu’il avait été envoyé par l’hôpital pour prélever au crématoire la peau et la cornée de centaines de cadavres de prisonniers exécutés.

Le Dr. Thomas Diflo ainsi que l’activiste des droits de l’homme Wu Hongda ont apporté aussi leurs témoignages. Le Dr. Diflo, qui travaille au Centre Médical de l’Université de New York, a écrit un article paru en mai dans le « New York Village Voice » disant que six de ses patients qui ont eu une greffe des reins en Chine sont venus chez lui pour des soins médicaux. Ces patients lui ont tous dit que leurs nouveaux reins proviennent de prisonniers exécutés.

L’essor du trafic d’organes

Selon des sources sures, les patients, venant des régions comme l’Asie du Sud, Taiwan et le Canada, qui ont reçu une greffe des reins sont souvent allés en Chine pour y subir l’opération de transplantation. Le coût s’élève à 1 million de dollars taïwanais (équivalent de 30’000$). Les procédures habituels sont qu’ils reçoivent une notification annonçant la disponibilité des reins, puis ils partent immédiatement pour la Chine. Après une semaine à l’hôpital, ils sont « équipés » des nouveaux reins appropriés.

Le 12 décembre 2000, « The Union Evening News » de Singapour a sorti un article détaillé sur les patients qui ont voyagé en Chine pour obtenir une greffe des reins.

Le 12 juin 2001, « The Voice of America » a cité un article de « The Globe Post News » de Canada sur un homme d’affaire à Vancouver qui a arrangé que des patients canadiens obtiennent des reins à Shanghai. L’article précise que Shanghai est déjà devenu la place centrale des transplantations des reins en Chine.

Les médias chinois ont rapporté que depuis le début de cette année, il y a beaucoup de publicités pour la transplantation de reins et de cornée dans les hôpitaux de Shanghai et de Liaoning. Certaines publicités énumérent le groupe sanguin et l’âge du donneur et le numéro de téléphone des personnes de contact. Selon des articles, un rein coûte 100'000 yuan (équivalent à 12’000$) à Shanyang.

Des officiers volent et font du trafic d’organes provenant des criminels exécutés

Le 16 février 2004, la Cour de district de la ville de Huludao dans la Province de Liaoning a tenu une audition pour un procès contre un commissariat de police local pour vol d’organes d’un cadavre. Le 4 août 2002, Fang Yanjun, travaillant dans une mine de charbon, a perdu accidentellement la vie dans la mine. Le jour suivant, une autopsie a été conduite par le médecin examinateur de Nanpiao.

Quand les membres de la famille de Fang Yanjun sont arrivés, une partie de ses organes manquait déjà. Cela a été fait sans la permission des membres de sa famille. La famille de Fang Yanjun a alors attaqué en justice le Département de police de la ville de Hulutao pour dissection illégale de cadavre et vol d’organes. Ils voulaient une compensation de 300'000 yuan (équivalent à 36’000$).

Le 21 septembre 2003, « The Lanzhou Morning News » a publié un article intitulé « Est-ce que les membres de la famille doivent avoir le droit de savoir que les organes des criminels morts sont manquants ? » L’article rapportait en détail que le 2 avril 2003, le Tribunal de district de la ville de Dunhuang dans la Province de Gansu a volé et vendu des organes de trois criminels morts sans la permission de leur famille. La Cour a argué que leur comportement était totalement légal. Ils ont donné seulement 2'000 yuan (240$) aux familles en guise de compensation.

Le Centre d’Information sur les Droits de l’Homme et les Activités Démocratiques de Hong Kong a révélé le 2 août 2001 que le directeur des nouvelles de « The Metropolitan Information News » dans la Province de Jiangxi, Yao Xiaohong a été abattu. Le Tribunal du District de la ville de Pingsiang dans la Province de Jiangxi a volé ses reins sans permission. Cette action a attiré la colère du gouvernement local.

La Chine est le pays effectuant le plus de trafic d’organes humains. Si les organes provenant des cadavres de criminels morts sont en bon état, ils sont alors vendus aux hôpitaux ou aux patients directement. Si les organes ne sont pas adéquats pour des greffes, ils sont alors vendus à des compagnies telles que celles appartenant à Dr. Hagens et à Dr. Sui. Ils sont par la suite exposés dans le monde entier.

Les organes des pratiquants de Falun Gong décédés « manquent »

En juin 2004, des pratiquants de Falun Gong ont révélé que les organes de certains pratiquants de Falun Gong torturés à mort dans des prisons, dans des camps de travaux forcés ou dans des commissariats de police, ont été illégalement volés et vendus pour des greffes. Les contrôles des cadavres de certains pratiquants de Falun Gong qui ont été torturés à mort révèlent que leurs corps ont été disséqués sans l’autorisation des membres de leur famille. Des organes manquaient dans certains cadavres. Une source provenant du Centre de Réhabilitation pour les Drogués de la ville de Guangzhou révèle que les médecins instruisaient les personnes infligeant les tortures : « Ne frappe pas la taille, le rein est utile. »

Ren Pengwu, 33 ans, a distribué des documents de Falun Gong le 16 février 2001. Il a été arrêté par la police du Comté de Hulan et détenu dans le Second Centre de Détention du Comté de Hulan. Le 21 février, avant l’aube, seulement 5 jours après sa séquestration, il a été torturé à mort. Sans avoir obtenu la permission de la famille et sous prétexte « d’une autopsie », les autorités du Comté de Hulan ont fait enlever tous les organes de Ren Pengwu, depuis son pharynx et son larynx jusqu’à son pénis, et ont incinéré son corps à la hâte.

Zuo Zhigang, 33 ans, était un employé dans un magasin d’informatique à Shijiazhuang, Province de Hebei. Le 30 mai 2001, la police du Bureau de Sécurité Publique de la ville de Shijiazhuang l’a arrêté à son travail et l’a envoyé au Poste de Police du District de Qiaoxi à Shijiazhuang. Les policiers qui ont interrogé Zuo Zhigang ont utilisé différentes méthodes de tortures ; Zuo a été battu à mort le jour même. Son cadavre mutilé a révélé qu’un de ses oreilles était de couleur noir pourpre et il y avait deux grands trous de forme carrée dans son dos, révélant l’enlèvement des organes. Il y a une marque sur son cou montrant qu’une corde a été serrée étroitement autour.

Hao Runjuan de la ville de Guangzhou était une mère en bonne santé d’un petit garçon de deux ans avant qu’elle ait été arrêtée. Elle est décédée après avoir été torturée continuellement par la police durant 22 jours dans le Centre de Détention de Baiyun. Tout de suite après sa mort, les policiers ont conduit une autopsie sans avoir informé les membres de sa famille, même si la loi exige la signature d’un membre de la famille pour approuver l’autopsie. Le corps était complètement méconnaissable quand la famille a été avertie pour venir l’identifier, personne ne croyait que c’était Hao Runjuan même après un deuxième examen du corps. La famille a dû faire faire un test d’ADN au garçon de deux ans pour confirmer que le corps était bien celui de sa mère.

Yan Ruiyu de la ville de Fuzhou était une employée du Bureau d’immobilier du District de Tianjin. Le 19 juillet 2001, Yang a été arrêtée à son travail. Yang est décédée trois jours plus tard. Après sa mort, la police de Fuzhou a averti la famille de Yang de ne pas divulguer cette information à quiconque. Les collègues de Yang n’ont pas été autorisés à voir son corps ni à lui faire un dernier adieu ; aucune cérémonie funéraire n’a été autorisée. Le corps était surveillé par des voitures de police quand il est arrivé au crématoire et il a été tout de suite incinéré. Le mari de Yang ainsi que sa fille n’ont pas été autorisés à le voir. Ils suspectent que les organes ont été enlevés.

Sun Ruijian, 29 ans, a quitté sa maison le 7 novembre 2000 pour faire appel en tant que pratiquant de Falun Gong à Pékin. Il a été arrêté par la police de Pékin. Le 1er décembre, sa famille a été informée de sa mort. Il a été dit que Sun, escorté par deux policiers de Fujian, a trouvé la mort entre la ville de Shunchang et Xiayang, après qu’il ait sauté du train qui devait le ramener de Pékin vers 4 heures de l’après-midi le 29 novembre.

Un homme qui était détenu dans le Centre de Réhabilitation pour les Drogués de la ville de Guangzhou a dit qu’il avait vu quelques toxicomanes détenus battre un pratiquant de Falun Gong tandis qu’un docteur du centre se tenait tout près. Le médecin disait : « Ne frappez pas la taille, le rein est utile. » Il a entendu les médecins du centre dire aux toxicomanes qu’ils ne devaient pas frapper la taille et les yeux des pratiquants de Falun Gong s’ils voulaient les battre.

Cet homme a vu plusieurs jeunes pratiquants de Falun Gong du Nord de la Chine ne plus jamais revenir après avoir été traînés dans une salle de détention. Ces pratiquants de Falun Gong n’ont pas de famille à Guangzhou et même s’ils disparaissaient, personne ne posera de questions sur eux. Ce qu’il a observé dans le Centre de Réhabilitation pour les Drogués dans la ville de Guangzhou est que les pratiquants de Falun Gong venant de régions extérieures étaient souvent battus, à la demande des docteurs du centre, par les toxicomanes enfermés. Les médecins leurs demandent d’éviter de blesser les organes internes.

Le Site Clartés et Sagesse, un site web qui compile des nouvelles et des informations concernant le Falun Gong, fait instamment appel à la communauté internationale d’agir au sujet de « pertes » d’organes, surtout chez les pratiquants de Falun Gong. Le site demande également que les amis et les proches des victimes collectent et gardent toutes preuves concernant les crimes commis, de sorte que des plaintes puissent être déposées contre les responsables dans le futur.

Traduit de l’anglais en Suisse le 11 août 2004 du lien : http://english.epochtimes.com/news/4-8-4/22721.html