(Minghui.org)

Je pensais que les politiques de persécution de haute pression à travers tout le système chinois seraient un peu plus « restreintes » quand cela en venait à une ville de renommée mondiale comme Beijing, parce que le Parti veut présenter une bonne image à la société internationale, et attirer des investissements étrangers. Cependant, j'avais tort. Une par une, des histoires « pas aussi horribles » ont révélé que la ville est remplie de mensonges et de terreurs violentes.

J'ai rencontré Mme Wang aux États-Unis ; elle était venue de Beijing, visiter sa famille. Elle est dans la soixantaine et a travaillé comme ingénieure. Elle est très petite, très silencieuse et pratique le Falun Dafa. En Chine, elle vit dans le dortoir de la compagnie de son mari. Personne ne sait son nom puisqu'elle est si silencieuse, particulièrement parce qu'elle parle avec une toute petite voix douce.

Mme Wang a dit que depuis le début de la persécution du Falun Dafa qui a commencé en juillet 1999, son employeur et la police de la sous-station locale sont venus lui parler à maintes reprises; ses appels téléphoniques à la maison sont sous écoute; et, elle a été suivie et a été enlevée à plusieurs reprises. Une fois, alors qu’elle était sur la route pour aller chercher sa pension de retraitée, elle a vu quelqu'un utiliser son cellulaire et peu de temps après elle a été enlevée par plus de 20 personnes et emmenée au commissariat de police local. Pendant plusieurs jours, la police est restée dans sa voiture juste devant sa maison de 6h00 le matin à minuit, à surveiller sa maison. Les gens ont vu environ 7 policiers-là, en tout temps, ainsi ils ont demandé aux policiers ce qu’ils faisaient là et les policiers leur ont dit qu’ils la surveillait. Depuis lors, elle est bien connue.

Mme Wang souriait lorsqu’elle parlait de la façon dont les policiers ont négocié avec elle, une femme d’une si petite taille.

C’est plutôt drôle, mais encore plus terrifiant que ce que nous voyons dans les films ¨C quant le peuple juif a été persécuté par les Nazis, ou les Chinois qui ont persécutés par les mouvements politiques du passé. Dans la société moderne, où avez-vous déjà vu 20 policiers enlever une femme de 60 ans?

Je lui ai demandé, pouvons-nous trouver votre histoire dans des journaux ou sur des sites Internet ? Elle a dit qu'elle ne l’avait jamais écrite, parce qu’en comparaison aux histoires cruelles de torture endurées par les pratiquants de Dafa qui sont exposées sur le site de Clartés et Sagesse, son histoire est « trop ordinaire. »

Pendant qu'elle me disait que c'était « trop ordinaire » à rapporter, je pensais dans mon for intérieur : « Une ingénieure de 60 ans, surveillée, suivie et enlevée près de sa maison -- si toutes ces choses se produisaient en Amérique, les médias informeraient tout le monde, entraînant une condamnation générale » Après avoir soigneusement pris connaissance de la persécution à Beijing, sur le site de Clartés & Sagesse, j'ai commencé à comprendre pourquoi elle disait que c'était « trop ordinaire. »

L'après-midi du 5 janvier 2004, Mme Men Xiangrong, une résidente de 7-601, la 2e région, Fangguyuan, Fangzhuang, district de Fengtai, à Beijing, emmenait sa fille de 16 mois, Men Xiaoyuan, au parc pour enfants. Elle a été suivie clandestinement, de la maison par un policier habillé en civil parce qu'elle distribuait de la documentation de clarification de la vérité. La police et d’autres du « Bureau 610 »(1) ont encerclé sa maison et l’ont enlevée à 20h00 l’emmenant au commissariat de police de Fangcheng. Elle et sa fille ont été portées disparues depuis lors. Le 6 janvier, le deuxième jour après l’arrestation de Mme Men et sa fille, la police du bureau public de sécurité, le « Bureau 610 » le bureau de voisinage et le commissariat de police, ainsi que les gardiens de sécurité ont eu une réunion et ont clamé unanimement qu'ils avaient libéré Mme Men et sa fille. Cependant, son mari est allé au commissariat de police local, au commissariat de police du district de Fengtai et à la ville de Beijing, même au bureau public de sécurité, au département d'état d’appel et au bureau d’appel du gouvernement central pour les rechercher, mais n'a pas pu obtenir aucune information sur elles. Le « Bureau 610 local »* lui a dit férocement de déposer une plainte au commissariat de police local de « personnes portées disparues ».

Le 5 avril 2004, une pratiquante de Falun Dafa âgée de 65 ans, Mme Dong Xiuqin, a été kidnappée sur la rue de Wangfujing lorsqu’elle affichait des dépliants de clarification de la vérité. Elle a été détenue au centre de détention de Qiliqudongcheng dans le comté de Shahe, ville de Beijing. Après 4 mois, nous avons entendu dire que ses deux jambes avaient été cassées.

Une diplômée de l'université de 28 ans, Mme Xu Lei, qui était une ancienne employée de l'association coopérative d'épargne et de crédit de Qingshan de Lin-an, ville de Hangzhou, province de Zhejiang, a été arrêtée alors qu’elle se rendait à Beijing faire appel pour le Falun Gong en 2001. La police de Beijing l'a mise dans une cage en métal avec 3 bergers allemands.

Le pratiquant de Falun Dafa, M. Lin Shusen de Beijing, a 30 ans. Il a été arrêté par la police du département No.1 en août 2000, parce qu'il avait imprimé des documents de clarification de la vérité. La cour de district de Chaoyang l'a condamné à trois ans en prison. Il a été envoyé à la prison de Qianjin située à Chadian, ville de Tianjin (maintenant appelée Qianjin Prison du département de Qinghe, de ville de Beijing). Afin de le forcer à renoncer à sa foi, la police l’a torturé en le privant de sommeil, en le soumettant à des classes de lavage de cerveau, etc, mais tout cela a échoué, alors la police finalement a utilisé des matraques électriques pour le choquer.

M. Lin se souvient : « Le matin du 1er février, 2001, le 6e surveillant Liu Boquan et Xu et le chef de section Cai, ensembles, ainsi que d'autres policiers, ont commencé à me faire subir des chocs avec des matraques électriques. Sans égard pour mon corps qui était déjà extrêmement faible et l’infection de gale sévère que j’avais, ils ont également ignoré que j'avais souffert leur torture pendant les 15 derniers jours. Ils ont commencé à utiliser deux matraques électriques de 33,000 volts pour me choquer sans interruption pendant cinq minutes sur la tête et le cou. Voyant que je ne renonçais toujours pas, ils sont devenus bien plus violents. Ils ont emprunté à d'autres sections un baril entier plein de ces matraques Toute la police qui était en service dans la 6e section à ce moment-là est venue. Chacun des policiers tenait une matraque ou deux et ils m'ont sans interruption donné des chocs. Pour réprimer ma lutte douloureuse et intense, ils m’ont menottée les mains derrière le dos et ils m’ont piétiné. Je ne pouvais plus bouger du tout. Ils m'ont donné des chocs sur les parties sensibles de mon corps notamment les paumes, la voûte des pieds, la tête, le cou et les parties génitales. Avec des centaines de milliers de volts ils m'ont choquer sans interruption L'air était rempli de l'odeur de peau et cheveux brûlés. « (réf : :

Une pratiquante de Falun Dafa de la ville de Daqing, province de Heilongjiang a été enlevée en janvier 2002 à la Place TianAnMen. La police l'a envoyée au centre de détention de Dongcheng. Après 8 jours de grève de faim, elle a été dupée car on lui a dit qu’elle allait pour un examen physique à l’hôpital de la police de Beijing. Au lieu de cela, elle a été emmenée dans un sous-sol sombre. Le sous-sol était rempli de cellules de torture avec des écrans et des microphones cachés. Des menottes et les chaînes étaient placées sur chaque lit. Les cris et le bruit terribles des chocs électriques des matraques remplissaient l’air. Elle a décrit la scène : « Il y avait des policiers portant chacun des matraques électriques qui maudissaient, semblables aux fantômes de l'enfer. Ils gavaient violemment les pratiquants de Falun Dafa, leur injectaient des drogues inconnues, leur faisaient subir des chocs électriques avec des matraques, leur donnaient des coups de poings et de pieds, ou les menottaient très étroitement sur les lits. Les pratiquants n'avaient pas le droit ni de remuer, ni d’aller aux toilettes.... Deux ou trois policiers sont venus me nourrir de force sur le lit, me maudissant et me tirant les cheveux, me gavant par le nez. Ils ne pouvaient pas insérer le tube, ainsi ils l'ont retiré pour essayer l’autre narine ce qui m'a fait vomir et m’a causé une douleur extrême. Ils ont refusé d’enlever le tube par la suite ce qui me rendait la tâche de parler et de respirer très difficile.

M. Li Yuanchun est un conférencier à l'université nationale centrale. Parce qu’il a fait appel pour le Falun Gong à plusieurs reprises, non seulement ses lettres d'appel étaient retenues mais il a été détenu au centre de détention de Qinghe du district de Haidian et au camp de travail de Tuanhe. Les gardiens l'ont menacé en disant : « Vous mourrez ou vous deviendrez fou »

Si tous ces faits terrifiants me font encore sentir loin à l’étranger, le cas suivant m'a forcé à regarder la persécution ensanglantée et m'a forcé à penser à ce que je devrais faire quand je vois des chandails tricotés à la main avec l’étiquette « fait en Chine »

Une femme dans la soixantaine vit à Sanlitun, district de Chaoyang, et elle est une ouvrière d'usine retraitée. Lors de l’après-midi du 4 février 2002, elle a été arrêtée lorsqu’elle visitait une amie pratiquante de Falun Dafa. La police a saccagé sa maison et l’a envoyé au camp de travail. En premier lieu, la police l’a torturée, par la suite elle l’a forcée à suivre des sessions de lavage de cerveau et finalement elle a été forcée de faire un travail dur. Elle a dû emballer plus de 300 mille paires de baguettes, en 40 jours, sinon on ne lui permettait ni de dormir, ni de se laver. Plus tard elle a été transférée au camp de travail pour femmes de Daxing où elle été forcée de tricoter à la main des chandails, des écharpes, des gants, et des chandails pour chiens. La femme s’est rappelée : « Ces produits sont exportés et sont de haute gamme. Le travail a causé de graves douleurs à mes mains, mes bras et à mon dos même la gale recouvre mes fesses. La police ne nous permet pas de nous lever pour bouger autour même un tout petit peu. La police et les prisonniers nous battraient et nous maudiraient comme leur routine quotidienne… »

Le sourire calme de Mme Wang me faisait appel. Peut-être que son histoire n'est pas aussi sanglante que les cas cruels ci-dessus. Mais combien exactement y a –t-il de ces terreurs « trop ordinaires » de plus, qui se passent à Beijing en ce moment même ? Pendant les 5 dernières années de persécution de Falun Gong, Beijing est devenu une vraie ville de terreur.

  1. « Bureau 610 » http://fr.minghui.org/news/0307/24/E38196_2003717_fr.htm] - Une agence nationale créée spécifiquement pour persécuter et « transformer » les pratiquants « tout en détruisant le Falun Dafa; ce bureau dispose d'un pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration du Parti et tous les autres

TRADUIT AU CANADA Le 14 septembre, 2004