(Minghui.org)

Par un pratiquante de Dafa à Beijing

Il était midi, le 19 juillet 2000 et je prenais une pause à la maison, portant un caleçon et une chemise à manches courtes parce qu’il faisait chaud. Soudain, quatre ou cinq policiers ont pénétré par effraction dans ma maison et m'ont interrogée à savoir si je pratiquais toujours le Falun Gong. Ils m'ont menottée et ordonnée d'aller au commissariat de police avec eux. Les membres de ma famille ont essayé de raisonner avec eux, mais la police a menacé ma famille avec des menottes et des matraques électriques. Ils m'ont traînée dans un véhicule de police tout en m’abusant verbalement. Cependant, ils ne sont pas allés au commissariat de police; au lieu de cela, ils m'ont conduit à une ferme dans une forêt isolée.

À l'arrivée, les officiers de police m'ont poussée dans une petite salle et ils m'ont ordonnée de me mettre à genoux. Je leur ai demandé ce que j'avais fait et pourquoi ils me traitaient comme cela. Ils m'ont frappée à coups de pieds et m'ont forcée de me mettre à genoux. Après m'avoir battue pendant un moment, ils m'ont ordonnée d’aller dehors, au milieu de la cour, et ils m’ont suspendue sur un arbre avec des menottes. Tout en me maltraitant, ils m’ont interrogé sur pourquoi tout le monde était allé à Beijing et que je n’étais pas allée; ils ont dit que si j’y allais, ils pourraient m'envoyer à un camp de travaux forcé. La police a continué à me battre et à me verser de l'eau sur le corps et dans ma bouche avec un boyau d’arrosage. Ils m’ont demandé si je cultivais "Vérité-Compassion-Tolérance." J'ai répondu : "Oui," et leur ai dit que je n’avais rien fait de mauvais. Ils m’ont dit que j'étais têtue et ils ont éclaboussé de l’eau dans ma bouche tout en me tenant la tête. Ils m'ont aussi battue avec une matraque en caoutchouc. Tout mon corps était couvert de meurtrissures. Après m'avoir torturé pendant plusieurs jours tout en me suspendant à un arbre, ils ont finalement avisé ma famille. Il m’a été permis de retourner à la maison seulement après que ma famille leur ait versé 500 (1) yuans.

High Resolution PictureHigh Resolution PictureHigh Resolution Picture

Les blessures se sont guéries un peu après quelques jours du repos à la maison. Mes parents et mes amis m'ont conseillée de prendre des photos de mes blessures. Nous sommes allées au comité disciplinaire d'inspection de Beijing pour déposer une plainte au sujet du commissariat de police local. La personne responsable m’a demandé tous les détails. Ils ont été choqués par ce qui s'était produit et ils ont dit qu'ils rechercheraient ces gens et les puniraient, mais rien de cela n’a été fait. Quelques années ont passé et les gens qui m’ont sévèrement maltraitée, sont toujours libres.

Je crois que la justice existe et il n'y a rien de mal de suivre la "Vérité-Compassion-Tolérance."

3 septembre 2004

(1) Yuan est l'unité de la devise en Chine; 500 yuans est le revenu mensuel moyen d'un ouvrier urbain en Chine.