(Minghui.org)


Li Guangzhen

Mme. Li Guangzhen, 52 ans, était une enseignante hors pair de l’école primaire du Centre Machang Town, comté de Jianping, province de Liaoning. Son mari Zhou Xirong est un professeur d’anglais au collège de la ville de Machang. Parce qu’ils étaient fermes dans leur pratique du Falun Dafa, leur demeure a été fouillée plusieurs fois par la police. Ils ont été détenus, sévèrement battus, et la police leur a exhorté de l’argent. En Octobre 2002, la police les a arrêtés et détenus de force. En mars 2003, ils ont été illégalement condamnés à trois ans de prison.

Li Guangzhen a été emmenée à la prison Dabei à Shenyang. Elle a été tellement torturée qu’elle ne pouvait plus manger ensuite. Elle est rapidement devenue émaciée. En octobre 2003, elle a été libérée sous caution pour des traitements médicaux et elle est morte le 18 juin 2004. Son mari Zhou Xirong est maintenant détenu et torturé à la prison Dongling de Shenyang. Sa vie est également en danger.

En octobre 2002, la police a arrêté Zhou Xorong dans sa ville natale, Shaoguoyingzi. Le même jour, il a été emmené au poste de police du canton. Plus tard il a été détenu au centre de détention no.2 et a ensuite été transféré au centre de détention no.1. Après avoir été secrètement condamné à la prison, ils l’ont envoyé à la prison de Jingzhou. Plus tard il a été transféré à la prison de Dongling à Shenyang, où il a été emmené à une classe de lavage de cerveau. À cause de la persécution, Zhou Xirong a presque complètement perdu la vue et l’audition. Il ne peut plus marcher et sa situation est très pénible.

Ce qui suit est le récit de Li Guangzhen ainsi que l’expérience de son mari dans la pratique du Falun Dafa et leur persécution à cause de leur croyance.

Faire l’expérience de la puissance guérisseuse du Falun Dafa

Je suis une enseignante. Pendant 30 années de dur labeur, j’ai souffert de plusieurs maladies, telles que la tuberculose pleurite [une infection mycobactérienne], péritonite, myome de l’utérus, maladie coronarienne, ulcère peptique et hypertension. J’ai eu deux chirurgies à cause d’une grossesse ectopique. J’ai souffert d’adhésion intestinale et d’œdème systémique après la chirurgie. J’ai aussi eu une tuberculose systémique et un ligament étiré dans ma jambe droite. À part cela, j’étais allergique à presque tous les médicaments et j’ai eu des réactions allergiques après avoir reçu des injections.

J’ai dépensé beaucoup d’argent, pourtant mes maladies ne se guérissaient pas. En 1994, tandis que je me débattais entre la vie et la mort, j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa. Après avoir assisté aux conférences du Falun Dafa, toutes mes maladies ont disparu. J’ai personnellement fait l’expérience de l’état de vivre sans maladies après tant d’années de souffrances. Je le dois grandement à la grande puissance du Falun Dafa.

La persécution avant 1999

Parce que je pratique le Falun Gong, j’ai été transférée de ma position initiale d’enseignante à la maison mère à une école primaire à 4 kilomètres et demi de ma maison.

En septembre de 1996, Liu Moxuan de l’escouade de la sécurité publique du canton et Li Guang, chef du poste de police de la ville de Machang, avec dix autres personnes, ont saccagé ma demeure. Sans montrer aucun mandat, ils ont pris le portrait de M. Li Hongzhi, fondateur du Falun Gong, et mon tapis de méditation. Ils ont aussi pris 980 yuans que j’avais en liquide. De plus, ils m’ont donné une amande de 2200 yuans. [Le salaire mensuel moyen est d’environ 500 yuans dans les villes de Chine pour mener une vie normale]

En 1997, le gouvernement de la ville a congédié mon mari de sa position au collège parce qu’il pratiquait le Falun Gong. Ils lui ont seulement donné six mois de compensation à 200 yuans par mois. Mon fils et ma belle sœur ont aussi été affectés.

En octobre 1998, j’ai été congédiée et j’ai aussi reçu 200 yuans par mois pendant six mois.

En octobre 1998, 42 pratiquants sont allés à Beijing pour faire appel. Après leur retour, mon mari et moi-même avons été réengagés, mais nous n’avons reçu aucune compensation pour la période où nous n’avons pas eu le droit de travailler.

Persécution après le 20 juillet 1999

Le 30 juillet 1999, la police a fouillé notre demeure parce que nous pratiquions le Falun Gong. Ils ont pris le magnétoscope, le magnétocassette, le support à miroir et les cassettes de musique de ma fille dont elle avait besoin pour ses examens scolaires. Ils m’ont détenue ainsi que mon mari. À ce moment, je venais d’avoir un accident lié à mon travail. Quatre de mes orteils avaient été coupés et s’étaient infectés. Ceci n’a fait aucune différence pour la police. Ils m’ont mise en détention. Quinze jours plus tard, j’ai écris la soi-disant « promesse » et donné 2500 yuans comme garantie de ne pas pratiquer le Falun Gong. (J’ai encore le reçu)

En 2000, les policiers sont venus nous harceler à la maison plusieurs fois. Ils ont pris les cassettes de musique de ma fille et ne les ont pas rapportées. Je suis allée chez mon fils. La police l’a appelé et a tenté de me faire revenir. Un jour, alors que j’allais rendre visite à mon fils, les policiers m’ont arrêtée. Ils m’ont emmenée au poste de police, ont fouillé mon sac, et m’ont interrogée. Comme ils n’avaient rien trouvé de suspect, ils ont fini par me libérer. Ils m’ont donné l’ordre d’appeler quotidiennement pour dire où je me trouvais. Ma liberté m’a été enlevée.

En avril 2001, en chemin vers ma ville natale, j’ai pris un dépliant de Falun Gong par terre. Je l’ai laissé chez ma belle-sœur. Plus tard, la police a fouillé sa maison et lui a exhorté 1000 yuans. Ils m’ont exhorté 2000 yuans.

En octobre 2001, Zhou Xirong enseignait à sa classe lorsque la police est venue et lui a demandé de venir au poste de police. Ils lui ont demandé de vérifier du matériel. Au lieu de cela, ils l’ont détenu pendant 40 jours et l’ont forcé à payer 8000 yuans.

En avril 2002, les employés du poste de police ont demandé que ma petite-fille de quatre ans et moi-même venions au poste de police. Ils m’ont forcé à écrire une promesse de ne pas pratiquer le Falun Gong. Ils ont aussi menacé d’enlever l’emploi de mon fils et de m’envoyer au centre de lavage de cerveau dans le canton. J’ai été forcée de quitter la maison et d’errer de place en place.

En octobre 2002, la police m’a arrêtée chez un pratiquant. Ils ont enlevé tout ce que j’avais dans mon sac. J’avais plus de 2000 yuans en liquide sur moi, un téléphone cellulaire neuf, un alphapage et une brosse à dent. Ils ont même pratiqué une fouille corporelle. Ils m’ont emmenée de force à leur voiture et au poste de police, où ils ont à nouveau pratiqué une fouille corporelle. Cette fois ils m’ont pris 1000 yuans. Ils ne m’ont donné aucun reçu, et m’ont détenue pendant 50 jours. Comme j’avais donné 100 livres de Falun Gong alors que j’errais de place en place, ils m’ont condamné à trois ans d’emprisonnement.

Le 10 décembre 2002, le département de police a émis un ordre d’arrestation, mais je ne l’ai pas signé. Le jour suivant j’ai été envoyée au centre de détention no. 2, où j’étais supposée être détenue pendant 50 jours. Le troisième jour, un chef adjoint dont le nom de famille était Yang nous a demandé de signer un papier pour une détention de 15 jours, je n’ai pas signé cela non plus.

Un procès sans défense

Le 28 mars 2003, pendant un procès en justice, je n’ai pas eu la permission de parler ou de me défendre. La police n’avait rien contre moi pour me juger. J’ai crié « Falun Dafa est bon ». Un policier m’a ensuite frappée à la tête, mon oreille a commencé à enfler. À ce moment ma pression sanguine était très élevée, aux alentours de 190. Le policier m’a poussée vers l’arrière avec force et j’ai failli tomber. Aucune décision de la cour n’a été rendue.

Après que la peine de prison ait été annoncée, nous n’avons pas pu voir nos familles. Nous avons été immédiatement emmenés. Ils ont demandé de l’argent à nos familles. Ils ne nous ont pas permis de prendre aucun sac, mais ils ont demandé à nos familles d’acheter toutes les choses indispensables pour nous. Les policiers m’ont envoyée en secret à la prison Dabei à Shenyang.

J’ai failli mourir à la prison Dabei à cause de la torture

Le premier jour à la prison Dabei, la police a confisqué mes livres de Falun Gong et a assigné deux détenus pour me surveiller. La nuit, lorsque je me suis levée pour pratiquer les exercices de Falun Gong, plus de dix personnes m’ont attaquée. Ils ont couvert ma tête avec une couverture et m’ont battue jusqu’à ce que je perde conscience. Plus tard alors que je me réveillais, j’ai entendu un détenu dire: « Cela n’a pas d’importance si elle meurt. Il n’y a personne dans sa famille. Son conjoint est aussi en prison. Si elle ne meurt pas, nous la mettrons dans la petite cellule ». Lorsque j’ai été pleinement éveillée, j’ai récité des articles de Dafa dans ma tête. Plus tard j’ai été emmenée sur le lit. À cinq heures du matin, on m’a forcée à travailler comme si rien n’était arrivé. Après l’arrivée des policiers, on m’a obligé d’aller au deuxième étage. Plus de dix d’entre eux m’ont frappée et m’ont donné des coups de pieds. Ils ont menotté mes mains avec une chaîne en fer et m’ont attachée à la fenêtre. Ils ont fermé ma bouche et mes yeux avec du ruban adhésif, et m’ont frappée à nouveau. Ils m’ont forcée à écrire une garantie d’abandonner la pratique du Falun Gong. Autrement, ils ont dit qu’ils me tortureraient chaque jour.

A cause de la gravité de la torture, j’ai commencé à souffrir à nouveau de mes vieilles maladies, mais la prison ne voulait pas me donner l’autorisation de recevoir des traitements médicaux. En fin de compte, les policiers m’ont emmenée à l’hôpital de la prison. Ils continuaient à me faire surveiller par des gens. Ils voulaient s’assurer que je ne fasse aucun des exercices de Falun Gong. Le docteur a dit que j’avais besoin d’une opération immédiate, mais la police m’a détenue pendant encore 26 jours, période durant laquelle je n’ai ni mangé, ni bu. Je n’ai pas dormi non plus pendant 11 jours et 11 nuits. Les policiers avaient peur que je meurs là, alors ils ont consentis à me libérer sous caution pour des traitements médicaux le 5 octobre 2003.

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Li Guangzhen est morte le 18 juin 2004. Son mari Zhou Xirong est torturé à la prison Dabei et est au seuil de la mort. Ils laissent derrière eux leur fille à la maison, soutenue par des proches.

Numéros de téléphone associés:

Prison Dongling à Shenyang, code postal: 110015

Réception:86-024-24711741 Ext.8064

Policier Zhou Xizhong (cousin de Zhou Xirong):

13909810318 (portable), (024) 24312442 (maison)

Auteurs des crimes: Li Ronghua, Liu Weiyan

Département de police du canton de Jianping, province de Liaoning:

Chef du département: 86-421-7814424

Escouade de la ville: 86-421-7813314

Bureau: 86-421-7813186

Bureau des transports: 86-421-7814586

Bureau de l’administration: 86-421-7813412

Bureau de service: 86-421-7812240

Escouade de la sécurité publique: 86-421-7812719

Bureau d’enregistrement de domicile: 86-421-7815545

Bureau de l’officier en chef: 86-421-7827060

Officier en chef de l’escouade de police: 86-421-7823158

Escouade de la sécurité interne: 86-421-7813081

Bureau de l’instructeur: 86-421-7827191

Bureau: 86-421-7816516

Chef adjoint: Pan Zhanxian 86-421-7814865 (maison); 86-421-7812024 (bureau)

Bureau de la politique et de la sécurité: 86-421-7813081

Chefs, Jiang Jie: 86-421-7814048, Liu Yingxuan: 86-421-7815820,

86-13942112945 (portable)

Numéros du bureau de la cour de justice du canton de Jianping:

Chef de la cour: 86-421-7822188

Enregistrement de cas: 86-421-7815468

Bureau politique: 86-421-7821230

Bureau des recherches: 86-421-7817774

Bureau de la supervision de la discipline: 86-421-7816936

Escouade de police: 86-421-7817610

Bureau de la supervision: 86-421-7821197

Bureau de service: 86-421-7813432

Bureau: 86-421-7812823

Cour Ye Baishou: 86-421-7820404

Bureau du procurateur en chef du peuple du canton de Jianping: 86-421-7814802

Bureau des poursuites judiciaires publiques: 86-421-7813094, 86-421-7812073

Bureau des enquêtes: 86-421-7814414, 86-421-7811043

Bureau de la supervision de la prison: 86-421-7815057, 86-421-7811045

Bureau des appels: 86-421-7812000, 86-421-7811931

Bureau des enquêtes: 86-421-7819674

Poste de police de la ville de Machang: 86-421-7671007

Traduit au Canada le 27 septembre 2004 de: