(Minghui.org)

Mme Su Aigui était une pratiquante de Falun Gong du quartier Hushi à Tianmen. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong avant 1999. Avant de pratiquer le Falun Gong, Mme Su souffrait de plusieurs maladies aiguës. Après avoir commencé à pratiquer, ses maladies ont miraculeusement disparu. Pour cela, Su Aigui a toujours dit que c'était la grâce du Maître qui lui avait donné une deuxième vie. Après le début de la persécution en 1999, elle et son mari ont persisté dans la pratique du Falun Gong. À cause de cela, la police locale les a sans cesse harcelés et perturbés pour les pousser à renoncer à la pratique. Dans une telle situation, le couple n'a pas eu d'autre choix que d'abandonner leur maison et de s'installer ailleurs. Mme Su et son mari ont subvenu à leurs besoins en récoltant et recyclant des déchets. Comme si leur avoir fait quitter leur domicile ne suffisait pas, la police a encore envoyé des groupes rechercher partout où ils se trouvaient.

En 2001, un policier a attrapé le mari de Mme Su dans la rue. Il a été renvoyé à Tianmen et emprisonné au centre de détention local, où il a été interrogé avec brutalité. Il n'a pas supporté la torture et leur a dit où ils résidaient pour le moment. Par la suite, la police a aussi arrêté Su Aigui et lui a confisqué ses livres de Falun Gong et ses documents pour clarifier la vérité.

Le deuxième jour de son arrestation, alors qu'elle était au centre de détention, deux policiers ont interrogé Su Aigui pour savoir où elle s'était procuré les documents de Falun Gong. Comme elle ne répondait pas, ils l'ont cruellement frappée au visage et aux oreilles jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Quand elle est revenue à elle, elle leur a fermement dit qu'elle exposerait leurs crimes. Ces policiers ont pensé qu'ils pourraient intensifier le châtiment en l'emprisonnant dans la « cellule trompette » [une cellule minuscule où la mobilité est restreinte, pour réformer les prisonniers difficiles]. Quand le policer a essayé de la tirer dans la cellule trompette, elle s'est agrippée à sa jambe et l'a tenu très fort sans desserrer, elle a crié audacieusement : « Ce n'est pas un endroit pour moi ; je n'ai commis aucun crime pour mériter ça. » D'une façon ou d'une autre, même après une demi-heure de lutte, le policier n'a pas réussi à la mettre dedans. Il n'a pas eu d'autre choix que d'abandonner son idée et de renvoyer Mme Su dans sa cellule.

Plusieurs jours après cet incident, le chef du bureau 610 Zheng Xianjie a donné l'ordre à plusieurs officiers d’envoyer Mme Su au poste de police du quartier de Pei et de l'enfermer dans une petite maison où elle a été ligotée et suspendue depuis la fenêtre, ne touchant le sol que de la pointe des pieds. Dans cette position, sept à huit policiers l'ont frappée et torturée chacun son tour pendant un jour entier, essayant de la faire parler. Su Aigui est restée inébranlable et résolue dans sa croyance dans le Maître. Elle n'a pas été touchée et n'a rien révélé. À partir de là, la police a abandonné l'idée de la torturer pour la forcer à une confession.

Un jour, le surveillant du centre de détention a donné l'ordre à tous les détenus de se couper les cheveux pour faire des photos. Su Aigui a partagé sa compréhension avec les compagnons de pratique de la prison, que cette exigence était pour des criminels et que, puisqu'ils n'étaient pas des criminels, ils ne devaient pas se soumettre à cette requête. Mais au moment de la séance de photos, des pratiquants se sont conformés à cette requête. Su Aigui est devenue inquiète, alors elle a parlé : « Ne fléchissez pas devant la perversité, ne vous soumettez pas à la requête de la perversité, ne faites pas de compromis et ne promettez rien à la perversité. »

Quand le surveillant Li Qune a essayé de l'emmener prendre une photo, Su Aigui a fermement refusé. Par conséquent, la police a commencé à la frapper avec des bâtons en caoutchouc ; chaque coup allait laisser une marque sur son corps. Ainsi, devant presque 200 personnes, Li Qune a frappé Mme Su partout, jusqu'à ce qu'elle ait le corps couvert de marques vertes et violettes. Finalement, il l'a traînée devant l'appareil photo pour prendre sa photo. Su Aigui a refusé de se soumettre en fermant les yeux devant l'appareil. Sans sa coopération, ils ne pouvaient rien faire. Ils ont finalement abandonné. Comme ils n'arrivaient à rien en tirer, après un mois de détention, Su Aigui a été relâchée. Toutefois, son mari a été condamné au camp de travail.

Vers la période du sixième congrès national en 2003, les autorités ont craint que Su Aigui puisse aller à Pékin pour faire appel. Une nuit, la police a fait irruption chez elle, ils l'ont enlevée et l'ont emmenée au poste de police. Au moment de l'enlèvement, la belle-mère de Mme Su, âgée de 90 ans, était couchée dans son lit. Sa mère handicapée de 75 ans, en larmes, a supplié la police et a dit : « Qui va s'occuper de nous, qui va nous donner de la nourriture et de l'eau quand vous l'aurez emmenée ? » La police n'avait pas l'air de s'en soucier. Peu après son arrivée au centre de détention, Su Aigui a commencé une grève de la faim en protestation de son arrestation. Après quelques jours, les policiers ont donné des instructions à plusieurs détenus pour la menotter au panneau de la porte et pour la nourrir de force avec du vinaigre et de l'eau pimentée. Elle était continuellement frappée pendant tout le processus d'être nourrie de force. Cela a duré pendant six jours. Face à cette grave persécution, Su Aigui a sévèrement averti les malfaiteurs : « Tout ce que vous avez dit et tout ce que vous avez fait, je ne le reconnais pas, mais aucun de vos méfaits ne sera oublié ! » Après neuf jours de torture, le médecin de la prison a estimé qu'elle n’allait pas pouvoir vivre plus de quelques jours et c'est seulement alors que les policiers ont arrangé pour qu'elle soit renvoyée chez elle.

Une fois de retour à la maison, sa mère a été également clouée au lit à cause du choc et du traumatisme qu'elle avait traversé, et elle n’a pas pu s'occuper de Su Aigui. Comme elle avait continué à maintenir l'étude de la Loi et à pratiquer les exercices, Mme Su a commencé à guérir. Malheureusement, néanmoins, à cause de la grave persécution, elle avait de la peine à manger. Son état est resté faible et elle est morte le 7 janvier 2005.

Qui contacter :

(Note, pour les numéros de téléphone du domicile ou du bureau, faire le code du pays + le code de la région avant le numéro. Pour les numéros des téléphones portables, faire seulement le code du pays avant le numéro. Code du pays : 86, code de la région : 728)

Ville de Tianmen : 5222010, 5222555 (bureau de la sécurité publique)

Département des services d'enquête : 5223159

Département du renforcement de la ville de Tianmen : 5222430

Bureau de la propagande de Tianmen : 5231588

Poste de police de Jinlin : 5222665

Département de la police criminelle : 5331205

Département de la sécurité publique : 5333822

Numéros de téléphone du personnel du bureau 610 de Tianmen :

Département de la sécurité publique :     - Ye Xiaobin 5222603 (domicile)

–Ni Tigao 5239689 (domicile)

–Liu Zhihua 5228466

Ville de Tianmen, numéros de téléphone du poste de police du quartier de Pei :

Zhang Weiping : 13035372686 (portable)

Li Jianfeng : 13507222610 (portable)

Dong Junbo : 13907222347 (portable)

Lu Yuegang : 13607220565 (portable)

Wang Bin : 13607220620 (portable)

Cheng Xiangbin (notoirement cruel) : 13707222970 (portable)

Le 19 janvier 2005

Traduit de l’Anglais en Suisse le 24 février 2005:

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm