(Minghui.org)

Avant de commencer à écrire ce partage, j’ai dû faire face à plusieurs interférences. Je ne pensais pas que j’avais quelque chose d’important à partager, ni qui valait la peine d’être dit. Plus tard, j’ai pris conscience que c’était les mains noires qui tentaient de me décourager pour m’empêcher de les exposer. Un pratiquant m’a conseillé : « Écris pour exposer la persécution maléfique devant les êtres; montres leur que Maître a beaucoup souffert pour nous sauver et a tout fait pour nous protéger; permets aux êtres de partager avec nous la grâce immense du Bouddha. » Je partage donc ici avec Maître et mes compagnons pratiquants quelques histoires de ma propre cultivation.

Retourner à la pratique

J’ai appris le Falun Dafa en janvier 1999. Après le début de la persécution le 20 juillet 1999, j’ai rédigé une « lettre de repentir » pour mon unité de travail. J’ai fait ce qu’ils me demandaient parce que je n’avais pas assez étudié le Fa. J’ai cessé de pratiquer lorsque j’ai perdu mon emploi en novembre. En juillet 2001, avec l’aide de d’autres pratiquants, je suis revenue à la pratique. J’étais très malade à ce moment-là. J’avais une gynécopathie, une inflammation de l’estomac, des troubles avec ma vésicule biliaire et mon épaule et de plus j’avais une excroissance sur le cou, des rhumatismes du côté droit de mon corps, une circulation partiellement obstruée, une pression sanguine élevée, un durcissement des artères, des troubles cardiaques, un dommage au cerveau et un désordre nerveux. Affligée par toutes ces maladies, je ne voulais plus vivre. Chaque année, mes frais en coûts médicaux s’élevaient à des milliers de "yuan" et plaçait ma famille dans une situation financière précaire. Alors que je pensais à mettre fin à ma vie, je suis retournée au Dafa. Maître m’a sauvée, moi et ma famille et m’a donné une nouvelle vie. Je regrette les deux années de ma vie que j’ai gaspillées.

Lorsque je suis revenue au Fa, j’ai accompli « les trois choses » que Maître nous a demandé de faire. J’ai utilisé mes propres expériences et j’ai dit aux gens comment Dafa enseigne aux gens, à faire de bonnes choses et comment il m’avait fait recouvrer la santé. J’ai expliqué aux gens que « l’immolation par le feu » diffusé à la télévision était un mensonge et que c’était un coup monté pour diffamer le Falun Gong. Sur mon chemin de validation du Fa, j’ai traversé diverses difficultés, toutefois sous la protection de Maître, elles m’ont rendue davantage mature.

Clarifier la vérité et sortir de prison

Vers 19:30 environ, le 18 décembre 2001, le directeur et l’assistant directeur de la station de police, Cai Guangxiang et Wang Yulin, ont organisé plus de 10 personnes provenant de la station de police, de la division de la sécurité et de la station de télévision, pour entrer par effraction dans la maison d’un compagnon pratiquant. Nous étions à faire les exercices là, à ce moment et nous n’avions pas verrouillé la porte. Ils ont immédiatement saccagé la maison, ils nous ont filmés et ont apporté quelques livres de Dafa, des enregistreuses, les vidéos cassettes des exercices et de la colle. Ensuite, ils nous ont amenés à la station de police pour avoir « interrompu la sécurité publique ». Nous leur avons demandé : « Comment pouvons-nous déranger la sécurité publique alors que nous sommes assis à la maison en méditation? » Nous leur avons clarifié la vérité et leur avons expliqué qu’ils souffriraient des rétributions karmiques pour leurs agissements pervers; ils n’ont rien répondu.

Le lendemain, ils ont illégalement envoyé deux d’entre nous dans une prison. Nous avons clarifié la vérité à tous les prisonniers que nous avons rencontrés. Un jour, une prisonnière a été envoyée vers le sud et je lui ai expliqué les faits sur le Falun Gong et les principes d’être une bonne personne. Elle a répliqué : « Ma sœur, si je t’avais connue, je n’aurais pas fait cette erreur (elle était emprisonnée pour vol).

Je lui ai dit : « S’il te plait, souviens toi que Falun Dafa est bon ».

Le matin suivant avant de partir, elle m’a remise ses boucles d’oreille en or ainsi que sa montre et m’a demandé de les remettre à sa famille quand je quitterais la prison. Je lui ai dit : « Non. Tu as une amie ici depuis plus de 10 ans, tu devrais lui donner ces objets de valeurs. Nous ne nous connaissons que depuis quelques jours. »

Elle a répondu : « Je ne fais confiance à personne ici sauf à toi. » J’ai dû faire ce qu’elle m’avait demandé parce que je savais qu’elle croyait que les pratiquants de Dafa étaient de bonnes personnes.

Ma 2e journée en prison, j’ai clarifié la vérité au directeur et je lui ai dit que de bonnes personnes ne devraient pas êtres détenues. Après mon 10e jour en prison, le directeur a contacté la station de police pour qu’on me ramène chez moi. Je me suis immédiatement rendue à la maison de la prisonnière qui m’avait remise ses bijoux. Sa sœur fut si touchée qu’elle en pleura et elle m’a dit : « Tu es réellement une bonne personne. » Je lui ai dit que je pratique le Falun Gong et que Maître nous a enseigné à exiger de nous-même d’être les meilleures personnes. Après qu’on m’a relâchée de prison, j’ai continué de clarifier la vérité.

Grève de la faim et quitter le camp de travaux forcés

À 5h: 30 du matin, le 9 avril 2002, je faisais les exercices. Un officier de police a frappé à ma porte et m’a demandé de le suivre à la station de police. J’ai refusé. L’officier a demandé à l’assistant directeur, Wang Yulin, d’entrer et il m’a traînée jusqu’à la voiture. À 7 :30, ce jour-là, pour la 2e fois, ils m’ont amenée à la prison. Sans nous donner d’explications, ils nous ont annoncé qu’ils allaient nous envoyer dans un camp de travaux forcés. Finalement, il nous a fallu rester temporairement à la prison parce qu’ils n’y avaient plus de voitures de disponibles. Je savais que Maître nous protégeait. Nous avons débuté une grève de la faim pour protester contre l’arrestation illégale et conséquemment nous avons été sauvagement battu. Le médecin de la prison a ordonné à 7 ou 8 prisonniers de nous gaver à l’aide d’une solution saturée de sel. Le docteur a dit malicieusement : « Voyons si elles vont parler. Faite-les boire! » Chaque fois qu’ils nous gavaient, ils utilisaient approximativement 2 livres de liquide. Par la suite, je me sentais tout comme si mon estomac allait exploser d’un moment à l’autre et il m’était difficile de respirer. Il y avait 10 pratiquants qui se faisaient gaver. Des pratiquants vomissaient et le docteur exigeait des prisonniers qu’ils recueillent le vomi dans un chaudron, utilisé pour laver les pieds, et de nourrir de cela de pratiquant suivant.

Le lendemain, après le premier jour de la grève de la faim, j’ai commencé à saigner, à avoir des troubles cardiaques et j’ai vomi à plusieurs reprises. Un prisonnier a reporté ma condition au docteur et le docteur a demandé qui avait vu cela. Le prisonnier a dit : « Pourquoi ne venez-vous pas voir par vous-même? » Le docteur « s’est retourné et a immédiatement quitté la pièce.

Zhu Yaru, le policier de la prison a dit : « Vous n’avez qu’à sortir morts ».

Le 24 avril, ils m’ont envoyé au camp de travaux forcés de Jiamusi. J’étais alors incapable de marcher donc les prisonniers m’ont amenée à la voiture. Nous avons envoyé les pensées droites et avons demandé à Maître de nous aider pour que nous n’ayons pas à y aller. Maître m’a protégée et les autorités du camp de travaux forcés ont refusé de m’admettre. On m’a renvoyée à la prison où ils m’ont gardée pendant 52 jours. J’ai saigné pendant 45 jours et j’ai vomi du sang pendant 15 jours. Finalement, les officiers de la prison ont extorqué 1 000 yuans à ma famille et ils leur ont permis de me ramener à la maison.

Je fus relâchée de nouveau dû à la protection du Maître

Le 15 juillet 2002, à 12h:30 dans l’après midi, tous les policiers ont quitté la station dans des voitures de police. Plus de 10 personnes sont venues chez moi. Ils ont fouillé ma maison et confisqué deux livres de Dafa. Ma famille a argumenté avec eux alors ils ont menotté ma sœur qui était en visite, l'ont amenée à la station de police et l’on battue. Ils m’ont également amenée à la station de police. J’ai refusé de sortir de la voiture. Trois personnes ont tenté de me traîner en dehors de la voiture mais elles étaient incapables de me faire bouger. Je demandais à Maître de m’aider à rester en dehors de la station de police. Après un temps, mes pensées droites n’étaient pas assez fortes et ils m’ont alors traînée à l'intérieur de la station. Les policiers ont tenté de me menotter mais sans succès car je gardais dans mes pensées qu’ils seraient incapables. Le directeur Cai Guangxiang était très en colère et il leur a crié d’utiliser des menottes plus petites. Trois personnes ont dû tenir mon bras avant qu’elles ne puissent me menotter. Les policiers ont tenté de me renvoyer à la prison. J’ai eu la pensée que j’allais aller nulle part sinon à la maison. J’ai aussitôt été atteint d’un malaise cardiaque. Ils ont eu peur que je meure et ils m’ont immédiatement amenée à l’hôpital. Le docteur a diagnostiqué une pression sanguine élevée et une maladie coronaire. Les policiers ont de nouveau extorqué 2 500 yuans à ma famille avant de me relâcher.

Valider le Fa à l’aide des pensées et actions droites

Durant l’automne 2002, j’ai visité un membre de ma famille vivant dans un village pour l’aider dans ses récoltes. Sa belle-mère est également venue l’aider. Cette nuit là, elle a déménagé ses valises dans une autre chambre. Je savais qu’elle était au courant que je pratiquais le Falun Gong et qu’elle avait été profondément trompée par les mensonges. Je lui ai souri et j’ai pensé en moi-même que j’allais lui prouver que Dafa était bon. À chaque instant, j’exigeais de moi-même d’agir selon le standard d’un pratiquant. Deux jours plus tard, elle a ramené ses valises et j’ai plaisanté avec elle : « Vous êtes de retour. »

Elle était embarrassée, elle a dit : « Je crois que tu es différente de ce qui a été montré à la télévision. » Je lui ai dit que l'immolation par le feu sur la Place TianAnMen était un coup monté pour diffamer le Falun Gong et ensuite je lui ai expliqué les faits concernant le Falun Gong. Elle a dit : « Ainsi, c’est ce qui s’est réellement produit ? J’aurais cru l’histoire de l’immolation si tu ne me l’avais pas dit autrement. Comment peuvent-ils mentir ainsi aux gens à la télévision? »

Je lui ai dit, à son retour, de dire à tous ses amis et parents la vérité et de se rappeler que : « Falun Dafa est bon. »

Avant ma retraite, je travaillais dans un hôpital et j’étais en contact avec des patients. Une fois, j’ai demandé à une patiente s’il y avait des pratiquants où elle restait. Elle a dit qu’il y en avait mais qu’elle ne les avait jamais contactés. Je lui ai dit que je pratiquais le Falun Gong et elle a répondu que je n’agissais pas comme les autres. Je lui ai expliqué les faits concernant l’incident de l’immolation par le feu et elle l’a accepté de tout cœur. Elle vit avec son fils près de chez moi, ainsi je lui ai remis un CD et je lui ai suggéré de laisser son fils et sa belle fille le regarder. Elle m’a répondu que j’étais très aimable. Je lui ai dit : « C’est parce que Falun Dafa est bon. J’ai en moi de bonnes choses, c’est pour cette raison que vous vous sentez également bien. » Deux jours plus tard, elle m’a dit que son fils et sa belle fille avaient visionné le CD.

Une fois, je suis allée clarifier la vérité avec un autre pratiquant dans un endroit éloigné. Nous avions avec nous des dépliants, des CDs et des affiches et nous mémorisions Hong Yin II. Avec la protection du Maître, nous avons terminé avec succès ce que nous avions entrepris. Il était 11 heure du soir lorsque nous avons terminé d’installer la dernière affiche et nous étions sur notre chemin du retour. Bientôt, une voiture est venue vers nous par derrière. La personne s’est arrêtée devant nous et nous a demandé : « Est-ce que vous retournez à la maison? Embarquez. » Nous savions clairement que Maître avait organisé cela. Nous sommes rentrées chez nous avant minuit.

Une autre fois, avant de partir pour clarifier la vérité, je me suis coupée avec un grand morceau de métal sur la porte d’un pratiquant et je saignais abondamment. J’ai pensé : « Qui essaie de m’arrêter? Je me prépare à aller sauver les êtres. Quiconque tente de m’en empêcher doit nécessairement être les mains noires et les démons pourris des forces anciennes. Je vais envoyer les pensées droites pour les éliminer et marcher dans le chemin que Maître m’a préparé. C’est ma responsabilité de clarifier la vérité et de sauver les êtres. » Comme prévu, nous sommes parties et sommes arrivées à notre destination. Rapidement, des nuages ont couvert le ciel et un vent puissant s’est levé; il semblait qu’il allait pleuvoir. Nous avons pris conscience qu’il s’agissait de davantage d’interférences. Nous avons envoyé les pensées droites, demandant à Maître d’éliminer les mains noires et les démons pourris qui tentaient de nous empêcher de valider le Fa et de sauver les êtres. Rapidement la température s’est calmée et le ciel s’est rempli d’étoiles.

Le 19 juillet, moi et un autre pratiquant, avons décidé d’ignorer la supposée « journée sensible du 20 juillet » et nous avons planifié de sortir pour clarifier la vérité. Ce jour là, il y avait une pluie légère. Lorsque je suis arrivée à notre point de rendez vous, je n’ai pas vu l’autre pratiquant. J’étais incapable de me décider à continuer seule ou à retourner chez moi. Si je continuais, il fallait que je marche quelques milles dans le noir. J’ai pris la décision que le salut des êtres ne pouvait pas être interrompu. Ma vie est pour le Fa. Avec des pensées droites, j’ai récité :

Da Fa ne quitte jamais le corps,

Le Cœur rempli de Zhen-Shan-Ren;

Un grand Arhat est dans le monde,

Les Esprits et les Fantômes craignent le pire ».

« La Vertu Majestueuse » de Hong Yin

et j’ai continué mon chemin avec la mission d’accomplir ce que j’étais venue faire.

Sur le chemin de la validation du Fa, tous ce que nous accomplissons pour valider le Fa est fait sous la protection de notre grand Maître compatissant. Je suis sincèrement reconnaissante pour le salut compatissant de Maître et je lui demande de ne pas s’inquiéter. Durant cette période finale de validation du Fa, nous allons délaisser nos notions humaines et sauver les êtres. Durant la rectification du Fa, nous avons besoin de pensées droites plutôt que de notions humaines. Nous progresserons avec diligence et ferons bien les trois choses que Maître nous a demandé de faire.