(Minghui.org)


Le 5 mai 2005, dans un jugement historique qui a provoqué des réactions positives de part le monde, la cour Suprême de Hong Kong a renversé les verdicts de condamnation contre les pratiquants de Falun Gong. La cour de Hong Kong partage le même droit commun avec Singapour et ce jugement crée un bon précédent pour Singapour.

En mars 2002, 16 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés alors qu’ils protestaient à l’extérieur du bureau de liaison de la république populaire de Chine, à Hong Kong. Ils ont été accusés d’avoir obtrué la voie publique et d’avoir gêné la police dans son devoir. De plus, deux pratiquants ont été faussement accusés d’avoir ” agressé les officiers de police”. Les pratiquants de Falun Gong ont interjeté appel. La cour d’appel a refusé l’accusation d’avoir gêné la police en devoir mais a maintenu les deux autres chefs d’accusation. Cinq pratiquants ont donc fait appel à la cour suprême. La cour suprême a jugé que la police avait agi illégalement en arrêtant les pratiquants; c’est pourquoi, les chefs d’accusation d’avoir gêné et agressé les policiers en devoir – en assumant que de tels faits aient eu lieu, ce qui n’est pas le cas –n’étaient plus valides.

Après le jugement de la Cour Suprême, les médias de Hong Kong ont publié des commentaires déclarant que le verdict confirmait de manière positive le droit de liberté des gens ainsi que leur droit de manifester. Ces droits ne peuvent être arbitrairement abrogés. Ce verdict reflète le fait que ces libertés sont au coeur du système judiciaire hongkongais et que la cour devrait librement interpréter l’étendue de ces libertés. Si quelqu’un gêne un trottoir public alors qu’il exprime son droit constitutionnel de manifestation pacifique, la question de savoir si le fait de restreindre l’accès public est légal ou non devrait refléter l’importance du droit humain fundamental concerné.

Un représentant du Falun Gong de Hong Kong, M. Kan Hung-Cheung a dit: ”Je crois que ce verdict établit un précédent pour les citoyens de Hong Kong et joue un rôle positif pour protéger les manifestants pacifiques.”

A Singapour, qui se fait appeler un pays démocratique, deux pratiquantes de Falun Dafa, Mme Huang Caihua et Mme Cheng Lujin, ont été accusées en mai 2004 de ”se rassembler illégalement sans une autorisation”, et de plus de ”posséder et d’envoyer des VCD sans autorisation”. En fait, ce que ces deux pratiquantes faisaient, était de pratiquer les exercices de Falun Dafa dans le Beach park et de distribuer du matériel d’information sur le Falun Dafa qui expliquaient les faits sur la persécution brutale en Chine aux gens dans le parc.

Leur avocat de la défense, Me Alfred Dodwell, a indiqué que selon la Loi de Singapour, l’expression croyance personnelle est un droit fondamental. Ces pratiquantes sont profondément concernées pour les vies de ceux qui sont torturés en Chine et croient que le fait de clarifier la vérité et de dévoiler les mensonges du PCC aux habitants de Singapour est une manière d’aider à sauver leurs compagnons pratiquants en Chine. De plus, ceci n’est pas un sujet qui peut être ignoré ou traité avec désinvolture.

Me Dodwell a affirmé que tout citoyen de Singapour a la liberté d’expression et de croyance qui lui est accordée par la Loi de Singapour. Sauf si ils leur sont annulée dans des circonstances spéciales, les droits constitutionnels dont les gens jouissent, ne devraient pas être affaiblis ni niés par des règlementations gouvernementales.

Les pratiquants de Falun Dafa de Hong Kong trouvent que le verdict de culpabilité des deux pratiquantes de Falun Dafa à Singapour et les amendes auxquelles elles ont été condamnées sont très sévères comparé à l’incident de Hong Kong concernant ”le blockage de l’accès public”, qui était un processus politique. Singapour, en tant que pays indépendant, devrait être plus dépendant que Hong Kong, qui est sous l’autorité du Parti Communiste Chinois (PCC). Le traitement sévère de Singapour contre les deux pratiquantes comprenait la mise en détention immédiate des accusées quand elles ont refusé de payer les amendes et qu’elles ont décidé d’interjeté appel et le refus de voir son enfant âgé de 6 mois quant à Mme Chang Lujin. Ces actes sont plus proches du genre de comportement démontré par le PCC puisqu’il applique ces principes politiques qui limitent radicalement les droits de l’homme.

L’un des accusés, dans la cause de Hong Kong d’ ”obstruction de l’accès au public”, M. Zhou Sheng, a dit que le verdict qui a été renversé à Hong Kong est les résultat du fait que plus de gens dans la société ont appris la vérité sur Falun Dafa. Pendant les trois dernières années, les pratiquants ont envoyé des documents clarifiant la vérité au système législatif et aux branches législatives du gourvenement, qui décrivent en détails la persécution en Chine. Ils ont reçu de nombreuses réponses sympathiques et de soutien. Ils croient que cela a résulté en des changements fondamentaux dans le système. Les accusées croient que si le gouvernement et le peuple de Singapour apprennent la vérité, ils vont faire le bon choix.

La réalité donne constamment toutes sortes d’exemples, certains bons, d’autres mauvais. Une société est soit démocratique et légale, ou autoritaire et violente et ceci se manifeste par ses actions.

Nous espérons sincérement que le gouvernement de Singapour puisse sauvegarder les libertés de croyance et de rassemblement, que sa Constitution a accordées au peuple et qu’il puisse annuler le verdict de culpabilité rendu contre ces deux pratiquantes de Falun Gong.

Traduit le 15 mai 2005 en Suède de l’anglais :