(Minghui.org)

Singapour est un petit pays dans le Sud-est asiatique qui n’a presque aucune ressource naturelle. Ces dernières années, ce pays a tenté de son mieux de plaire à la Chine sur le plan économique et politique. Singapour est également une nation de pouvoir, contrôlée politiquement de près, par un gouvernement autoritaire. Bien que la liberté de parole et de religion soient garantie par la Constitution, les gens savent que la réalité est bien différente; si quelqu’un demande que ses droits soient reconnus, il devra fort probablement en payer le prix. À Singapour, si une personne ne fait rien qui pourrait déplaire au gouvernement, il peut habituellement mener un vie raisonnable en étudiant et travaillant fort. Ayant vécu dans un tel environnement pendant longtemps, les gens ne désirent plus qu’avoir une vie stable et à l’aise. Ils ont tendance à parler, penser et agir conformément aux désirs du gouvernement. Plusieurs ont graduellement oublié leurs droits et responsabilités de citoyens.

Ces diverses notions existaient également à divers degré dans l’esprit des pratiquants de Dafa et donc le processus de la rectification du Fa dans cette région a traîné derrière. Par exemple, certains pratiquants n’ont pas osé demander d’affront que leurs droits soient respectés, n’ont pas même osés penser que ces droits leurs revenaient et ont plutôt utilisés l’excuse « ici c’est Singapour. » Certains pratiquants étaient anxieux de rattraper le processus de la rectification du Fa, mais hésitaient et pensaient trop à divers problèmes. Ils n’étaient pas convaincus de la force et du contenu des documents de clarification de la vérité et n’arrivaient pas à se décider à faire des efforts en se basant sur les exigences de la rectification du Fa; au lieu ils se fiaient à leurs propres notions humaines pour évaluer ce qui était approprié de ce qui ne l’était pas. Revenons en arrière de quelques années lorsque le site Minghui a exposé un grand nombre de faits concernant la persécution du Falun Gong. Ici, certains pratiquants ont pensé qu’il était adéquat d’agir ainsi dans certaines régions mais pas à Singapour parce que la situation était trop délicate. Ainsi, pendant longtemps, nous n’avons démontré que les effets bénéfiques sur la santé de Falun Gong. Les publications récentes des « Neuf commentaires sur le Parti Communiste » et « Quitter le PCC » sont des sujets encore plus tabous pour certains pratiquants, puisqu’ils pensent que ceux-ci devraient être véhiculés par les pratiquants de Chine.

Certains pratiquants détiennent une compréhension limitée de la “Bienveillance.” Ils croient que la bienveillance signifie n’avoir aucun conflits. Lorsqu’ils ont finalement trouvé le courage de rencontrer les membres du Parlement, ces membres leur ont dit : « Nous ne sommes intéressé qu’à maintenir de bonnes relations économiques avec la Chine et n’avons aucune autre préoccupation. » En entendant cela, les pratiquants n’ont su rien faire d’autre que de partir. En réalité, ceci ne représente pas la compassion d’un pratiquant; plutôt qu’il s’agit d’une mentalité de gens ordinaire. La compassion d’un pratiquant se manifeste en étant calme et compréhensif envers les autres et en clarifiant la vérité.

L’association de Falun Dafa a été établie à Singapour en 1996. Cependant, nos droits légaux ne sont souvent pas garantis. Par exemple, avant le 20 juillet 1999, les pratiquants locaux organisaient souvent des groupes pour enseigner les exercices de Falun Gong dans des centres communautaires locaux, lesquels étaient fournis par le gouvernement ou encore le Parti au pouvoir. Cependant, depuis le 20 juillet 1999 jusqu’à ce jour, l’accès à ces centres nous ont soudainement été refusé. Depuis les cinq dernières années, quelques pratiquants ont mentionné le sujet à plusieurs reprises comme quoi nous devrions demander ouvertement à ce que nos droits en tant qu’organisation légale soient respectés, mais chaque fois aucune action n’a été prise. Ces dernières années, même nos applications pour participer à des activités telles que des expositions de livres, des célébrations pour la fête nationale et des foires de consommateurs furent rejetées. Notre réaction habituelle fut de ne pas nous plaindre. Nous nous sommes dit : « A Singapour la situation est différente. » Pour ce qui est des activités telles que pratiquer les exercices en face de l’ambassade chinoise et organiser des expositions anti-torture dans le centre ville, nos pratiquants ne pouvaient participer que lorsqu’ils étaient à l’extérieur du pays.

Ceci était notre compréhension face à divers problèmes dont il avait été question sur le site Minghui, sans mentionner les problèmes locaux que nous devons régler de nous-même. Sans les références aux articles sur Minghui, cela nous était encore plus difficile de prendre une décision. Par exemple, le 31 décembre 2000, dans la région très calme du réservoir de MacRitchie, des douzaines de pratiquants ont organisé une vigile aux chandelles pour commémorer les 107 pratiquants de Falun Gong qui étaient morts durant la persécution en Chine. Parce que nous n’avions pas appliqué pour un permis à l’avance, plusieurs officiers de police sont venus pour interférer avec nos activités. Finalement, les polices ont amené de force 15 pratiquants et les ont sévèrement punis.

Suite à cet incident apparent de persécution, nous n’avons pas profité de l’occasion pour partager nos compréhensions en prenant pour base le Fa. Nos pensées étaient sévèrement retreintes par nos notions humaines. Pendant longtemps, nous détournions le sujet chaque fois que quelqu’un mentionnait l’incident de MasRitchie. Cependant, plus nous craignions d’en entendre parler, plus le sujet était mentionné. Certains pratiquants ne savaient pas du tout comment répondre au public lorsqu’on leurs posaient des questions à propos de l’incident. La seule chose qu’ils trouvaient à dire était de porter le blâme sur les pratiquants qui avaient participé à l’évènement. Cela représente la situation locale ces dernières années.

En réalité, nous pouvons utiliser n’importe quel incident pour clarifier la vérité. Comment et à quel point notre clarification de la réalité est efficace est directement relié à la force des pensées droites des pratiquants. Nous avons non seulement passé à côté de cette opportunité de clarifier la vérité sur la situation réelle de Falun Gong mais également avons volontairement accepté l’accusation de la police de s’être « assemblé sans permis ». En acceptant ainsi la persécution des forces anciennes, nous avons sévèrement induit en erreur les policiers locaux, le gouvernement et le public en général, ce qui a contribué aux actes de la part des policiers contre les pratiquants lors d’une situation similaire au mois de mai 2004. Le verdict du premier procès a donné à la police la fausse impression que pour restreindre nos efforts de clarification de la vérité ou pour arriver à leurs fins, ils pouvaient mettre nos pratiquants en état d’arrestation sous quelconque excuses qui répondaient à leurs besoins et que nous allions par la suite plaider coupables. Ils croyaient réellement qu’ils n’y avaient aucune autre possibilité.

Lors de récentes auditions à la cours concernant l’incident de 2004, suite à une étude persistante du Fa et à des partages entres les pratiquants impliqués, nous avons développé une meilleure compréhension de la situation en se basant sur le Fa. Les pratiquants émettaient alors un champ droit très fort et la police s’est tenue sur la défensive pendant la toute la session. En exposant la persécution de Falun Gong par le régime de Jiang, nos témoins ont également démontré que les deux incidents étaient également de la persécution et donc que nous n’allions absolument pas reconnaître leur légalité. Au début, la police a tenté de faire pression sur nous en utilisant le cas MacRitchie. Ils s’attendaient à ce que nous reculions sur la défensive, les policiers ne s’attendaient jamais à ce que nos témoins soient heureux d’avoir l’opportunité de mentionner et émettre franchement leur opinion personnelle sur le sujet. Cinq pratiquants ont tous répondus aux questions qui s’y rapportaient et ont démontré un comportement ouvert, rationnel et de la dignité. Ils ont pratiqué « Authenticité-Bienveillance-Patience » et validé le Fa. À la fin, ce fut les policiers qui ont tenté de leur mieux à ce que le sujet de MacRitchie ne soit pas mentionné à nouveau.

En réalité, lorsque nous avons délaissé nos notions et avons compris l’incident de MacRitchie en prenant la perspective du Fa, ce fut facile pour nous de voir la réalité de la situation. Il était vrai que nous n’avions pas fait application pour un permis, mais cela n’avait pas été le problème fondamental de l’incident. La vraie nature de l’incident était la persécution de Falun Gong. Imaginons une vigile à la chandelle qui aurait été organisée avant le 20 juillet 1999 ou encore une vigile de travailleurs locaux commémorant leurs proches décédés dans le Tsunami l’année dernière laquelle se serait déroulée sans permis; même dans une société contrôlée, la finalité aurait été différente. Puisqu’il s’agit de persécution nous devons renier ces arrangements. Ainsi en étudiant le Fa, sans notion humaine, la conclusion fut assez simple.

Ces deux incidents à propos des policiers qui ont arrêté nos pratiquants méritent une sérieuse réflexion. Ce n’est pas une question à savoir si oui ou non nous devons participer à un projet de la rectification du Fa. Lors de ces deux situations, certains attachements fondamentaux ensevelis au plus profonds de nos esprits ont été touchés, des notions difficiles à se défaire s’étaient formées dans notre environnement. Donc, nous avons fondamentalement ébranlé le pouvoir de la perversité à contrôler notre région. Dans le futur, si nous continuons a demander que nos droits légaux soient respectés et si durant ce processus nous démontrons la détermination et la persévérance paisible et rationnelle des pratiquants de Dafa, notre environnement général va sûrement s’améliorer rapidement.

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Note de l’éditeur : 1) Il est très important de clarifier la vérité sur le Falun Gong. 2) Les fonctionnaires, incluant les policiers, ont tous été menacés et trompés par le PCC à divers degrés; ils ont également été influencés par des facteurs pervers dans d’autres dimensions. Ainsi nous devrions les traiter avec compassion et les aider à bien se positionner. 3) Nous devrions être familier avec les règlements locaux et durant nos activités, s’assurer d’être prudents et rationnels, de façon à ne pas laisser de place aux interférences de la perversité dans d’autres dimensions ou aux gens détenant des intentions malveillantes.