(Minghui.org)


Je vis en Chine et pratique le Falun Gong. J’ai eu la chance de commencer à l’apprendre il y a un an. Bien que je pratique depuis peu de temps, j’en ai déjà grandement bénéficié.

Depuis mon enfance, j’ai toujours été en mauvaise santé. Je souffrais d’anémie et de carences en calcium. Je n’ai pas pu marcher avant l’âge de six ans. Par la suite j’ai eu des problèmes de dos, de colonne vertébrale, parfois mes bras devenaient insensibles, je souffrais de vertiges, de douleurs dans l’épaule gauche, dans les genoux et les talons. Je ne pouvais pas faire de travaux physiques du tout. J’avais des problèmes cardiaques aussi. J’avais régulièrement des palpitations. Et la nuit je ne dormais pas tant mon corps était endolori.

Mon mari et moi avions perdu notre travail, nous avons donc eu des difficultés financières. A l’époque j’étais très anxieuse. Je trouvais que ma vie n’avait aucun sens. Chaque fois que je rencontrais des obstacles, je me mettais en colère. J’avais l’impression que l’on m’avait laissée tomber et tout le monde m’énervait.

C’était une période de ma vie où j’étais remplie de désespoir. Des gens de ma famille m’ont parlé du Falun Gong à de nombreuses reprises Durant le nouvel an chinois 2004. Ils m’ont expliqué que le Falun Gong enseigne aux gens à devenir des personnes de bien et à aller vers plus de bonté. Ce sont les principes "Vérité-Bonté-Patience” qui les guident dans leur pratique. Ils ont aussi dit que le Falun Gong est diffamé et persécuté, « Pourquoi est-ce que tant de gens persistent à le pratiquer malgré les persécutions du régime de Jiang ? Parce que le Falun Gong est bon ! »

Les gens de ma famille m’ont montré les exercices et m’ont donné le livre Zhuan Falun.

En rentant chez moi, j’ai commencé à le lire avec un vif intérêt. Après l’avoir lu une première fois, je l’ai lu une deuxième fois, puis une troisième.

Cela fait maintenant six fois que je l’ai lu. Je n’y ai rien vu de ce qu’y était dit à la télévision sur les immolations, le fait de battre les gens ou de les insulter. Je n’y ai rien vu de tout cela. Au contraire, les pratiquants de Falun Gong ne peuvent pas tuer d’êtres vivants. « Tuer n’engendre pas seulement un lourd karma, mais soulève en même temps la question de la compassion. » (Zhuan Falun, 7ème conférence) Nous avons tous un emploi et devons bien le faire ; et en plus, où que nous soyons, nous devons bien nous comporter.

J’ai trouvé que ce livre était excellent. J’ai alors voulu apprendre les exercices de Falun Gong. Des gens de ma famille sont alors venus me les enseigner. Très rapidement j’ai appris les cinq séries d’exercices. Chaque jour j’ai étudié la Loi et fait les exercices de Falun Gong. Quand je rencontrais des obstacles je cherchais la raison en moi-même. De cette manière, j’ai progressivement guéri de mes maladies. Mon teint s’est éclairci et j’ai meilleure mine.

Dernièrement j’ai aidé mon mari à distribuer des journaux. Même quand je monte 7 ou 8 étages, je n’ai pas mal aux jambes. J’ai aussi plus de mémoire qu’avant. J’ai plus d’énergie et suis souvent de bonne humeur, j’ai confiance en la vie. C’est grâce à notre Maître bienveillant et miséricordieux. J’ai maintenant compris le sens de la vie. Je regrette de ne pas avoir commencé à pratiquer plus tôt. En avril 1999, mon mari a rapporté deux livres de Falun Gong de chez quelqu’un de la famille, dont Zhuan Falun. A l’époque, avant même d’avoir eu l’opportunité de commencer à lire ce livre, le Falun Gong était déjà diffamé et persécuté. Je ne savais que penser. La deuxième année, alors que je faisais du rangement, j’ai mis ces deux précieux livres parmi d’autres et j’ai demandé à mon enfant de les vendre. C’était la plus grave erreur de ma vie. Quand j’y repense, j’ai beaucoup de remords. Sans cela, j’aurais commencé à pratiquer le Falun Gong en 1999. La persécution par le régime de Jiang a repoussé ma pratique de plusieurs années.

Maintenant, chaque fois que je vois des documents sur le Falun Gong par terre, je les ramasse. Après les avoir lus je les donne à des membres de ma famille, à des amis ou des voisins. Je leur parle aussi de la persécution. Mon mari ramasse aussi les documents de clarification de la vérité et les met dans des boîtes aux lettres pour que les gens les lisent.

Je suis très enthousiaste en lisant les écrits du Falun Gong et je les ai d’ailleurs lus plusieurs fois. En marchant je récite Lunyu et les poèmes du recueil « Hongyin. » Falun Gong s’est ancré dans mon cœur. Je veux continuer à toujours m’améliorer et bien faire les trois choses que Maître nous a demandées, être assidue jusqu’à la Plénitude Parfaite.

20 avril 2005

Traduit de l’anglais le 3 mai 2005 :