(Minghui.org)

Depuis la registration légale de l’association de Falun Dafa de Singapour, l’association a obéi aux lois et aux décrets, a bénévolement aidé des personnes à apprendre les exercices leur permettant d’améliorer leur santé et de rester en forme. L’association a partagé les principes de « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » et a aidé à promouvoir un niveau moral élevé. Ces efforts ont été bien accueillis dans la communauté.

En juillet 1999, le Parti Communiste Chinois (PCC) dirigé par Jiang Zemin a commencé à brutalement persécuter le Falun Gong en Chine. Les autorités de Singapour ont coopéré avec la persécution en Chine et ont, sur le plan légal, discriminé les activités et les membres de cette association enregistrée légalement à Singapour. La police de Singapour a utilisé son pouvoir pour supprimer et imposer des restrictions sur les pratiquants de Falun Gong, y compris sur le fait de pratiquer publiquement les exercices du Falun Gong; la police vérifie les identités des pratiquants sans motifs légaux de suspicions d’activités criminelles ou de violation de l’ordre social. Elle refuse d’émettre des permis pour les activités et rejette même les demandes des pratiquants qui souhaitent obtenir la citoyenneté ou la résidence permanente. La police a aussi confisqué du matériel utilisé pour le Falun Dafa chaque fois qu’elle le souhaitait. En comparaison, les activités des personnes qui pratiquent le yoga et d’autres formes d’exercices n’ont pas été sujettes aux violations mentionnées ci-dessus. Pour moi, il est évident que les pratiquants de Falun Gong ont été discriminés à Singapour à cause de leur « croyance. »

Avant la persécution du Falun Gong en Chine, les pratiquants de Singapour avaient organisé des activités de pratique publiques de grandes envergures ainsi que des partages internationaux d’expérience entre pratiquants. Le gouvernement de Singapour n’avait jamais exigé de permis pour ce genre d’activités. Le traitement injuste de Singapour à l’encontre des pratiquants a commencé lorsque le PCC a déclanché sa persécution contre le Falun Gong. La suppression du Falun Gong est une décision politique décidée par le gouvernement de Singapour qui montre publiquement l’influence politique et économique actuelle du PCC. Dans les dernières années, le gouvernement de Singapour est passé du mauvais au pire en ce qui concerne le Falun Gong ignorant les droits civiques des pratiquants. On trouve trop de cas pour les mentionner tous ici.

Lorsque le gouvernement de Singapour a décidé de coopérer avec le PCC pour supprimer le Falun Gong, ils ont utilisé les instruments les plus simples à leur disposition. Ils ont utilisé le pouvoir arbitraire que la « loi » donne à la police en ce qui concerne la délivrance de permis, de licence et de certifications. Il y a d’innombrables lois pour la protection de « l’ordre public » à Singapour qui sont définies de manière ambiguës. Ces lois incluent des transgressions variées, l’ordre public, le décret sur la nuisance et le décret sur les films. Tout peut être utilisé par le gouvernement pour restreindre les gens à exercer leurs droits tels que : la liberté d’expression, d’assemblée, d’association et de croyance. Toutefois ces droits sont pourtant garantis par les articles 14 et 15 de la constitution de Singapour. La police peut étendre sont pouvoir administratif arbitraire en appliquant ces lois sous le couvert de leurs définitions ambiguës et de celles des décrets administratifs. Il y d’innombrables décrets administratifs qui restreignent gravement les droits constitutionnels des citoyens et qui rendent légal une telle manière d’agir. Il semblerait que dans la pratique, le gouvernement de Singapour utilise arbitrairement ces « restrictions » pour ôter ou réduire les droits civiques.

Au cours du mois de mai 2004, la police de Singapour a condamné deux pratiquantes de Falun Gong –Mme Ng Chye Huay et Mme Cheng Lujin – de respectivement sept et huit chef d’accusation dont ; « rassemblement sans permis », « être en possession de VCD sans permis » et « d’envois postaux sans autorisation. » Après plus d’une année de procédures judiciaires, les deux pratiquantes ont été condamnées, le 27 avril 2005, à une amende de respectivement 24 000 et 20 000 dollars de Singapour. Les pratiquantes ont refusé d’accepter ce verdict et ont fait appel. A 18h00, le soir même, elles ont été emmenées à la prison pour femmes de Changyi. Le tribunal n’a pas autorisé leurs amis à les voir et a même refusé à une mère d’un enfant de 6 mois de le prendre pour l’allaiter. Sous la pression intense, les familles des deux pratiquantes ont payé les amendes. Elles ont été relâchées le 3 mai 2005. Leur avocat est en train de remplir une procédure d’appel au nom de ses clientes.

La juge a clairement exprimé dans son verdict long de 122 pages, qu’elle n’avait aucun besoin de considérer les droits constitutionnels des deux accusées, mais devait déterminer si les deux accusées avaient obtenu un permis « en accord avec la loi » pour se rassembler ou distribuer des VCD. Le verdict ne peut expliquer pourquoi ils traitent différemment les exercices publics du Falun Gong par rapport aux autres groupes qui font des activités similaires en public. Pourquoi est ce que la pratique du Falun Gong en public est considérée comme un « rassemblement » qui nécessite un permis alors que pratiquer le « yoga » en public n’est pas se « rassembler » et ne nécessite pas de permis ? De tels normes variables démontrent clairement l’injustice dont est victime le Falun Gong.

Le procureur a échoué à donner des preuves effectives qui démontrent que les accusées avaient vraiment distribué des VCD. Le procureur et la police n’ont pas non plus été capables de se mettre d’accord sur la base légale du fait de se « rassembler. » La juge a ignoré cela dans son verdict. Le verdict donne à la police le pouvoir absolu de décider des critères nécessaires pour l’obtention d’un permis. Il semblerait que le tribunal mette entre les mains du gouvernement et de la police les droits constitutionnels des citoyens. La police peut décider quels sont les droits constitutionnels que la population a le droit d’appliquer. N’est ce pas une règle totalitariste, négligeant l’autorité de la loi ?

Il a été regrettable d’entendre la juge stipuler dans le tribunal « Cette persécution a lieu en Chine. Cela concerne des chinois et nous ne sommes pas intéressés (d’en savoir plus). Ce qui se passe en Chine n’a rien à voir avec cette affaire. » Les pratiquants de Falun Gong ont poursuivi Jiang Zemin et sa bande en justice pour leur persécution brutale du Falun Gong dans plus de 30 pays dans le monde, ce qui en fait une affaire internationale. Même lorsque le département des Etats-Unis a essayé d’obtenir une immunité judiciaire pour l’accusé, Jiang Zemin, l’avocat a commencé son argumentation en mettant l’accent sur la sympathie des Etats-Unis envers le Falun Gong et la condamnation de cette persécution par les Etats-Unis. Même un département de justice qui cherche à obtenir une immunité judiciaire pour l’accusé a exprimé sa compréhension de la persécution du Falun Gong -qui est connue depuis de nombreuses années- par le PCC. L’affaire de Singapour inclut le fait de distribuer des VCD qui « clarifient la vérité quant à la persécution du Falun Gong. » Nous condamnons sévèrement les paroles prononcées au tribunal de Singapour parce qu’elles manquent de respect pour les droits fondamentaux des hommes et le verdict néglige les droits civiques de la population.

Lorsque le tribunal de Singapour a utilisé son verdict légal pour affirmer que le gouvernement peut à loisir appliquer des doubles ou multiples normes et aller au-delà de la limite de l’interprétation de la loi pour délivrer un verdict en défaveur des accusés, cela a été une disgrâce pour la loi. Un groupe d’entre nous fait actuellement appel à l’association de droit anglaise (British Bar Association) et aux organisation internationales publiques défendant les droits de l’homme pour exprimer nos graves inquiétudes quand à ce verdict injuste délivré par Singapour qui prive les pratiquants de leurs droits humains fondamentaux. Nous espérons aussi que ces organisations surveilleront de près tout développement à venir de cette affaire. Nous pensons que la communauté internationale a une obligation de sauvegarder la justice et qu’elle doit ainsi empêcher d’autres pays en dehors du territoire chinois de persécuter les pratiquants de Falun Gong afin de s’attirer les faveurs du PCC. Nous nous opposons à tout dictateur persécutant de bonnes et paisibles personnes à cause de leur croyance.

Nous mettons en garde le gouvernement de Singapour de ne pas se joindre au PCC dans la persécution du Falun Gong et de ruiner ainsi l’avenir de leur région. Le communisme peut à tout moment s’effondrer. « Un pays, deux système » n’est définitivement pas le choix des citoyens de Singapour. Le gouvernement de Singapour et ses citoyens font face à une opportunité historique, de choix entre le bon et la justice ou de chuter dans le cours de l’histoire en tant que partie prenante dans cette persécution perverse. Les cieux observent. Ainsi nous espérons que M. Lee Kuan Yew et M. Lee Hsien Loong feront le bon choix pour leurs citoyens et ne ruineront pas leurs futurs dans le but de plaire au PCC.

Veuillez s’il vous plaît vous référer au lien suivant pour lire  « An Investigative Report: Singapore Joins the Persecution of Falun Gong » (disponible uniquement en anglais)

(http://www.zhuichaguoji.org/en/index2.php?option=content&task=view&id=137&pop=1&page=0)

Traduit en Suisse de l’anglais le 21/05/05